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    * 28 mai 2011 depuis l'aire de stationnement d'Espelunguère (1349 m.), située au-dessus de la centrale électrique d'Estaens aux Forges d'Abel, en suivant le sentier qui monte Sud-Ouest pour passer près de la cascade d'Espelunguère et remonter le vallon d'Espelunguère en restant au-dessus de la rive gauche pour aller chercher l'Escalé d'Aigue-Torte ou Paso de Escalé (1635 m.) puis à l'Ouest le Puerto de Escalé (1663 m.) pour continuer à suivre plein Ouest la vallée de Aguas Tuertas le long du Rio Aragon Subordan et quitter l'axe de cette vallée en continuant direction Ouest pour remonter au-dessus de la rive droite du Rincon ou Barranco de la Roya, passer à l'Achar de los Hombres ( 2157 m. ou 2150 m. selon les cartes) (entre Secus et Anatera Alta ou La Netera), puis direction Nord-Ouest passer à l'Achar de los Macho (2083 m.) pour y virer à l'Ouest et passer au Collau de lo Barcal (2053 m.), y continuer direction Nord-Ouest, passer par la cote 2134 pour aller remonter la cheminée Ledormeur et prendre pied sur la crête afin de la suivre au Nord pour passer sur l'antécime du Castillo de Acher (2363 m.) puis direction Ouest jusqu'au sommet du Castillo de Acher ou Monte Campanil (2384 m. ou 2390 m. selon les cartes). Retour en longeant la crête vers le Sud puis l'Ouest pour basculer sur le flanc Sud du Castillo de Acher juste avant la cote 2265 et revenir, par une diagonale Est-Sud-Est récupérer l'itinéraire de montée au Collau de lo Barcal (2053 m.) et le suivre pour repasser à l'Achar de los Hombres (2157 m. ou 2150 m. selon les cartes), et le quitter vers 1920 mètres en suivant plein Est une terrasse herbeuse puis un talweg bordé de poudingue rouge sur le flanc Nord de la Sierra de Secus ou de Bernera, pour ensuite descendre sèchement direction Nord-Est retouver l'itinéraire de montée près du Puerto de Escalé (1663 m).

    Partis à 7 h20, avec Chrystel, Nathalie, Gérard, Dinosaure, Peio, Pierre, Eric, André, Roland, Jean-Claude, Frédéric, Alain, Guillaume et Sébastien (tous membres de Pyrénées Team), à 8 h11 nous passerons à l'Escalé d'Aigue-Torte, à 10 h45 à l'Achar de los Hombres, et après être passés par la cheminée Ledormeur qui impose un pas d'escalade (II+), nous serons au sommet du Castillo de Acher à 12 h45 (4 heures de marche effective). Après la mémorable pause restauration tongue , nous quitterons le sommet à 14 h30, pour retrouver notre point de départ à 18 h45 après un parcours de 21 kilomètres, un dénivelé positif d'environ 1500 mètres pour autant de négatif et une superbe journée ensoleillée glasses dans une remarquable ambiance  smile cool .

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:40000 Anso Echo et Editorial Alpina Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los valles Occidentales - Huesca - Pirineos Parque Nacional de los Pirineos - Francia.

    Voir galerie photos Castillo de Acher par la cheminée Ledormeur

    Voir panorama annoté du sommet du Castillo de Acher


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    * 21 février 2001, le Txindoki ou Larrunarri (1346 m.) depuis l'aire de stationnement située près de l'ermitage de Larraitz (400 m.), aller Sud-Sud-Est jusqu'à une barrière métallique puis suivre le chemin qui remonte direction générale Sud-Ouest le versant Occidental du Txindoki ou Larrunarri, laisser filer à gauche Sud-Est le chemin qui mène à l'émetteur, passer par Gazteraztegi ou Gaztegui puis, franchir l'épaulement Ouest du Txindoki, (650 m.) et remonter direction générale Sud-Est pour passer à la fontaine Oria Iturri (825 m.), puis direction Est près des cabanes de Eluzeta (1050 m.) à Egurral Lepoa (1162 m. ou 1148 m. selon les cartes) et terminer l'ascension plein Nord, retour à Egurral Lepoa pour descendre Est puis Nord en longeant le ravin de Muitze en rive droite, virer à gauche Ouest afin de passer au pied de la cascade de Muitze (940 m.), près d'une croix commémorative, continuer à flanc direction générale Nord-Ouest jusqu'à parvenir à un émetteur (610 m.) après lequel on suit un chemin en direction Ouest, le quitter presque en suivant (600 m.) en descendant hors traces direction Nord-Ouest pour aller retrouver l'itinéraire de montée à Neskarri.

    Le Txindoki ou mont Txindoki ou Larrunarri ou encore Ñañarri est situé dans la sierra de Aralar, entre le Guipúzcoa ou Gipuzkoa (Guipuscoa) et la Navarra ou Nafarroa (Navarre). Avec une altitude de 1346 mètres, si il n'est pas le point culminant du massif d'Aralar qui est l'Irumugarrieta ou Sollazbizkargaña avec 1430 mètres, il est le plus emblématique du territoire historique du Guipúzcoa ou Guipuscoa ou encore Gipuzkoa. Si certains le nomment "Cervino Vasco" (Cervin basque), avec le panorama qu'il offre, il justifie son autre surnom de "Balcón de Guipúzcoa" (Balcon du Guipuscoa).

    Avec Pierre et mon frère Raymond "Ramuncho", nous avons mis 5 h45 pour ce circuit d'environ 1000 mètres de dénivelé positif et autant de négatif.
    Nous sommes passés devant un bel alignement de pierres près des cabanes d'Eluzeta et nous n'avons rencontré que très peu de neige au sol sur la fin de l'ascension. Au sommet il y avait de nombreux objets parmi lesquels un signal géodésique (borne en béton armé), une croix, une belle figurine d'alpiniste en métal sur une plaque qui donne 1346 mètres d'altitude, une autre plaque qui donne 1341 mètres d'altitude, d'autres plaques commémoratives mais aussi de nombreux déchets, papiers, pelures, tessons...
    Le retour que nous avons réalisé par le ravin de Muitze était osé car il y avait des hautes herbes qui cachaient par endroits le sentier, le sol était très glissant, il restait quelques névés et la boue s'agglutinait sous les semelles. Peu après la cascade, une croix avec la photo d'un jeune montagnard nous rappelle que malgré sa beauté la montagne peut devenir dramatique. Après un émetteur (petit bâtiment en béton avec une grande antenne) nous rejoindrons un large chemin qui est le prolongement de celui qui a été emprunté à la montée puis nous "plongerons" directement en pelouse (en traversant deux clôtures avec passages) vers l'aire de stationnement de l'ermitage de Larraitz.

    Carte militaire 1:50000 Tolosa, carte ign.es.signa et carte 1:25000 SUA Miguel Angulo Txindoki/Larrunarri-Irumugarrieta.

    Voir galerie photos Txindoki en boucle 21 02 2001

                            

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    Topo réalisé pour randozone: 

    http://www.randozone.com/topos/randonnee/10040/txindoki  

    Informations sur ce topo
    - Type : Randonnée
    - Altitude : 1346
    - Durée totale : 4 heures 30
    - Difficulté :
    - Carte de randonnée : SUA Miguel Angulo 1:25000 Txindoki/Larrunarri-Irumugarrieta

    En savoir plus sur l'itinéraire
    - Altitude départ    400 mètres
    - Déniv. totale    1000 mètres
    - Déniv. positive    1000 mètres
    - Déniv. négative    1000 mètres
    - Horaire montée    2 heures 45
    - Horaire descente    1 heures 45
    - Parking    Aire de stationnement de l'ermitage de Larraitz
    - Facile à trouver ?    oui
    - Fréquentation    Grosse fréquentation en été
    - Période conseillée    Réalisable toute l'année sauf juste après de fortes chutes de neige

    Comment accéder au départ ?
    A partir de Biarritz suivre l'autoroute A-63 en direction de l'Espagne pour entrer sur le territoire espagnol à Behobia (Béhobie). Poursuivre sur l'autoroute jusqu'à Donostia (San Sebastian en espagnol ou Saint Sébastien en français) où l'on quittera l'autoroute pour prendre la route Nationale-1 en direction de Tolosa que l'on dépassera pour sortir à Alegia.
    A Alegia emprunter la route 2133 de Amezketa. A l'entrée de ce village, on s'engage sur la route de Abaltzisketa que l'on traversera pour continuer en direction de Zalbidia et atteindre ainsi l'ermitage de Larraitz. Garer le véhicule sur l'aire de stationnement située à gauche, une cinquantaine de mètres après l'auberge (aires de pique-nique), au pied du Txindoki (400 mètres).

    Topo : itinéraire à l'aller
    De l'aire de stationnement (avec panneaux d'itinéraires de randonnée) suivre direction Sud-Sud-Est le chemin de droite qui mène à une barrière métallique fermant le parking. Continuer sur le large chemin qui oblique à l'Ouest pour longer le versant Nord du Txindoki. Après plusieurs virages, vers 600 mètres, laisser filer tout droit le chemin principal (il va rejoindre, après avoir franchi un portail, un petit bâtiment avec une grande antenne) et bifurquer à droite sur un chemin qui monte raide pour ensuite tourner direction Est sous la paroi Sud du Txindoki qu'il va longer. Si plus haut, l'itinéraire est balisé de jaune, il ne l'était pas à la bifurcation le 21 février 2001.
    Laisser à droite une cabane, passer près de la fontaine Oria Iturri (825 mètres) et continuer sur le petit chemin qui franchit un épaulement, puis direction Sud-Sud-Est parvenir aux pâturages des cabanes de Eluzeta (1050 mètres) situées dans un superbe cadre de pierres dressées (lapiaz).
    Au-dessus des cabanes, après être passé à droite d'une maison située dans une doline entourée de pierres (lapiaz), on rejoindra facilement, à l'Est, le col de Egurral (1162 mètres).
    De ce col, plusieurs sentes raides mènent entre pelouses et lapiaz, vers le Nord, au sommet du Txindoki également nommé pico Larrunarri (1346 mètres).
    Superbe panorama depuis ce belvédère appelé "le Cervin du Guipuzkoa": Vallées de Amezketa et de Tolosa, sierra de Aralar Irumugarrieta, Auza, Aizkorri, Gorbea... Mais on trouve aussi sur ce sommet une borne (signal géodésique), divers objets en métal scellés sur la roche: cylindre avec plaque indiquant 1341 m, croix, alpiniste avec plaque indiquant 1346 m entre autres et des déchets: papiers, pelures, tessons ...

    Itinéraire pour le retour
    Pour le retour, revenir jusqu'au col de Egurral, où on quitte l'itinéraire de montée pour descendre à gauche, direction Est, en laissant sur notre droite la cabane qui occupe la doline située sous le col. Laisser filer à gauche les diverses sentes et rester dans le creux du ravin en longeant le ruisseau qui en rejoindra un autre venant du ravin de droite. Juste après la jonction des deux ravins, traverser le torrent (ou ruisseau selon la saison) pour prendre ensuite en rive droite un sentier qui mène à un épaulement (brèche rocheuse).
    L'épaulement franchi, le sentier plonge vers le ravin. Laisser filer à droite un sentier plus petit et descendre à gauche, direction Ouest, pour passer près de la cascade de Muitze (940 mètres) où le sentier vire à droite direction Nord. Le sentier est dangereux lorsqu'il est humide car il domine des pentes abruptes, une croix avec la photo d'un jeune montagnard nous rappelle que malgré sa beauté la montagne peut devenir dramatique.
    Après une série de lacets, on parvient à un petit bâtiment en béton avec une grande antenne où l'on rejoindra un large chemin qui est le prolongement de celui qui a été emprunté à la montée. Passer la barrière métallique et, presque en suivant, plonger directement en pelouse (en traversant deux clôtures avec passages) vers l'aire de stationnement de l'ermitage de Larraitz. (itinéraire dédié à Ramuncho)


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    * 21 mai 2011 depuis le virage en épingle de la route forestière de Herran (1423 m.) à l'Est de Montauban-de-Luchon, en suivant d'abord Sud-Sud-Est la piste qui traverse la forêt domaniale de la Cigalère ou des Cygalères, prend ensuite une direction générale Est puis (1510 m.) une direction générale Nord en légère descente, pour la quitter (1475 m.) en suivant à droite la piste qui mène après plusieurs lacets à la cabane d'Estiouère (1660 m.), afin de monter hors sentier direction Nord-Est pour aller prendre pied sur la crête (1750 m.) qui mène, direction Est-Sud-Est, au sommet du Tuc de Poujastou ou Turon de Pouyastou (2015 m., borne frontière numéro 385), pour continuer à suivre la crête frontière en descendant vers le Sud-Sud-Ouest, passer au lieu dit Séou-Blanco (1943 m., borne frontière numéro 384), remonter au sommet du pic de Saublanque (1951 m.), descendre au col de la Houédouletto ou de Endoléta (1924 m., borne frontière numéro 383), au Cap de Coumelongue (1910 m.), au col de Panech ou col de Panètché (1781 m., borne frontière numéro 382), pour remonter et passer sur un petit mamelon du Serrat de Panètché (1820 m., borne frontière numéro 381), au dernier piton du Plan de la Serre (1856 m., borne frontière numéro 380), puis direction Ouest sur un piton peu élevé (1879 m., borne frontière numéro 379) et ensuite direction Sud-Ouest au sommet d'un petit mamelon (1895 m., borne frontière numéro 378) puis au lieu dit Plan del Estagne (1896 m., borne frontière numéro 377) pour parvenir au Sommet de la Laque ou Sarrat des Estagnés (1900 m., borne frontière numéro 376), descendre au Sud-Est en suivant la crête pour passer dans le Clot de Saint-Mamet ou de Moscadet (1845 m., borne frontière numéro 375), au col de Saint-Mamet ou de Moscadet avec abreuvoir (1815 m.) pour remonter sur le premier piton de la montagne appelée Moscadet (1826 m., borne frontière numéro 374), revenir au col de Saint-Mamet ou de Moscadet pour faire une traversée à flanc direction Ouest et passer au sommet du petit piton nommé Mail de Cric (1852 m.) puis passer près de la cote 1661 et près de la cabane des Hours (1600 m.) pour y suivre la piste qui, en direction générale Nord, va rejoindre l'itinéraire de montée.

    Partis à 8 h50, avec Peio et sa fidèle chienne Chiara, à 9 h34 nous aborderons la piste qui mène à la cabane d'Estiouère que nous atteindrons à 10 h07. Après une petite pause nous ferons une montée directe, en traversant de nombreuses sentes sur une pente herbeuse raide, pour atteindre la crête Ouest-Nord-Ouest du Tuc de Poujastou ou Turon de Pouyastou à 10 h31 et parvenir au sommet à 11 h10. Repartis à 11 h20, lors du franchissement d'un piton, nous avons failli nous faire charger par quelques boucs arf qui gardaient leur troupeau de chèvres et chevreaux, ensuite nous parviendrons au sommet du Soum de la Laque à 12 h30 où un vacher était en train de restaurer la clôture électrifiée endommagée. Il nous a mis en garde sur la possible charge de ses vaches, voulant protéger leurs veaux à la vue de Chiara, pourtant tenue en laisse par son maître. A 12 h40 passage au premier piton de la montagne appelée Moscadet, où se trouve la borne frontière 374, dominant le col du Portillon. Nous ferons une pause restauration de 12 h50 à 13 h20 sur un "balcon" près d'un abreuvoir, face au massif Aneto-Maladeta, massif culminant des Pyrénées bien visible alors que le massif du Luchonnais était enveloppé par les nuages. Après une petite escalade digestive, à 13 h25 nous passerons au sommet du Mail de Cric et dans la descente c'est un "bataillon" d'une cinquantaine de boucs, chèvres et chevreaux qui nous fera face arf erf . Nous passerons à 13 h54 près de la cabane des Hours pour retrouver notre point de départ à 14 h30 après un dénivelé positif de 800 mètres, pour autant de négatif, et une journée débutée sous un beau soleil glasses et terminée juste avant le début de l'orage sarcastic .

    La route forestière de Herran est interdite à la circulation des véhicules non autorisés.

    Carte IGN 1:25000 Bagnères-de-Luchon Lac d'Oô 1848 OT.

    Voir galerie photos Tuc de Poujastou




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  • La crête Tuc de Poujastou - Sommet de la Laque depuis la cabane du Herran, le 21 mai 2011
    Voir la galerie

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    * 22 avril 2003, depuis l'aire de stationnement de la Barre à Anglet, en longeant le fleuve Adour (1) jusqu'à son embouchure à l'océan Atlantique, pour ensuite suivre au Sud-Ouest tout le littoral de la Côte Basque en passant par les plages de la Barre et ses blauckhaus (2), des Cavaliers, de l'Océan, de la Madrague, des Corsaires, des Sables d'Or, de la "légendaire" Chambre d'Amour (3), du V.V.F. à Anglet, la Pointe Saint-Martin et le Phare (4), la plage Miramar, l'hôtel du Palais (5), la Grande Plage (6), le Port des Pêcheurs, le Plateau de l'Atalaye, le Rocher de la Vierge (7), les plages du Port Vieux, de la Côte des Basques, Marbella, de la Milady et d'Ilbarritz à Biarritz, la plage du Pavillon Royal, la Chapelle Sainte-Madeleine, les plages du Centre et d'Uhabia à Bidart, les plages de Parlementia, de Cenitz et de Maiarko à Guéthary, les plages de Lafitenia et d'Erromardie, la Croix d'Arxiloa, la pointe de Sainte-Barbe, la Grande Plage (8), l'église (9), le Port; le Pont sur la Nivelle à Saint-Jean-de-Luz, le bord de côte à Ciboure, la plage, le Port et le Fort de Socoa (10), pour continuer sur le sentier du Littoral qui suit la Corniche Basque (11), passer par la crique des Viviers Basques à Urrugne, le domaine du château d'Abbadia (12), la Pointe Sainte-Anne, Hendaye-Plage et terminer à l'embouchure de la Bidassoa (13) à Hendaye.

    Cartes IGN 1:25000 Bayonne Anglet Biarritz Côte d'Argent 1344 OT et Hendaye Saint-Jean-de-Luz Côte d'Argent 1245 OT et carte RANDO éditions 1:50000 Pyrénées N° 1 Pays Basque Ouest.

    Partis à 6 h45 avec Guy, nous arriverons à 14 h25 après avoir parcouru environ 35 kilomètres.

    Voir galerie photos De l'Adour à la Bidassoa

    (1) Le fleuve Adour se forme dans la vallée de Campan, en amont de Bagnères-de-Bigorre, par la jonction de l'Adour de Payolle avec l'Adour de Gripp puis de l'Adour de Lesponne. Sa source la plus élevée est située au sommet du pic du Midi de Bigorre à 2876 mètres d'altitude et après un parcours de 335 kilomètres il se jette dans l'océan Atlantique entre Anglet et Tarnos. Autrefois l'embouchure de l'Adour se situait à Capbreton et c'est en 1578 qu'elle fut détournée entre Anglet et Tarnos.

    (2) Le littoral de la Côte Basque est "truffé" de blauckhaus, vestiges de la seconde guerre mondiale 1939-1945. Ces constructions défensives furent édifiées de 1942 à 1944, pendant l'occupation des troupes allemandes, sur près de 4000 kilomètres de littoral allant du Nord de la Norvège à Gibraltar, formant ainsi le "mur de l'Atlantique" qui avait pour but d'empêcher un débarquement des pays Alliés. La plupart de ces blockhaus, en état d'abandon, sont tagués et à Anglet certains sont aménagés en terrasses.

    (3) La légende de la Chambre d'amour: Dans les temps lointains, Laorens, pauvre orphelin, et Saubade, fille d'un riche cultivateur s'aimaient. Ils se retrouvaient souvent, en dépit de l'opposition paternelle, dans cette grotte face à l'immensité de l'océan. Là, ils faisaient le serment de s'aimer jusqu'à la mort. Un jour, l'orage gronda violemment dans le golfe, et la mer poussée par le vent du large, monta plus rapidement qu'à l'accoutumée, envahissant la grotte et emportant les jeunes amants. On appela "Chambre d'amour" cette grotte fatale.

    (4) La construction du phare de Biarritz sur le rocher de la Pointe Saint-Martin, commença en 1830 pour s'achever en 1834. D'une hauteur de 44 mètres, il est composé d'une tour cylindrique et d'un soubassement octogonal en pierres taillées. Les 248 marches d'un escalier en colimaçon permettent d'accéder à la plate-forme supérieure. Une lampe aux halogénures métalliques de 1000 W, ayant une portée de 26 milles, environ 48 kilomètres, émet un feu blanc à deux éclats blancs.

    (5) L'Empereur Napoléon III fait construire en 1854 la Villa Eugénie qui sera la résidence estivale de son épouse l'Impératrice Eugénie. De style du second empire en 1893 elle prendra le nom d'hôtel du Palais, un endroit prestigieux pour têtes couronnées comme la Reine Victoria et l'Impératrice Elisabeth d'Autriche connue sous le nom de "Sissi". Ravagé par un incendie, l'hôtel sera reconstruit de 1903 à 1905 en forme de E (Eugénie). Classé 5 étoiles, en 2011 il obtient la distinction de Palace.

    (6) La Grande Plage de Biarritz est surnommée "Reine des plages" ou encore "plage des Rois" depuis que l'Impératrice Eugénie de Montijo et son époux l'Empereur Napoléon III en ont fait la villégiature privilégiée de l’aristocratie européenne. L'acteur dramaturge Sacha Guitry a dit: "Quand on se prend à hésiter entre deux plages, l'une d'elles est toujours Biarritz".

    (7) La légende raconte que ce sont des baleiniers biarrots, pris dans une puissante tempête et sauvés par une lumière qui les ramena à bon port, qui érigèrent en 1865 une statue de la Vierge au sommet du rocher nommé par la suite "Rocher de la Vierge". L'Empereur Napoléon III fit creuser un tunnel dans ce rocher et décida de le faire relier à la terre par une passerelle en bois. Ayant été détruite, elle a été remplacée en 1887 par une passerelle métallique attribuée à tort à Gustave Eiffel.

    (8) Les ouvrages de protection de la baie de Saint-Jean-de-Luz. Les imposantes falaises de Socoa et de Sainte Barbe offraient une protection naturelle à la ville de Saint-Jean-de-Luz, mais elles furent détruites par le travail d'érosion du vent, de la pluie et de la mer. Au milieu du XIXème siècle un quart de la ville a été "balayé" par les flots. Des ouvrages de protection vont être réalisés, en 1864 débute la construction de la digue de Socoa longue de 325 mètres elle sera terminée en 1876, il faudra une trentaine d'années pour construire les 250 mètres de la digue de l'Artha et 10 ans pour construire les 180 mètres de la digue de Sainte Barbe achevée en 1883. Chaque année, pour entretenir et consolider ces ouvrages, il faut couler 50 blocs de 50 tonnes

    (9) Le traité des Pyrénées du 7 novembre 1659, qui met un terme à la guerre entre la France et l'Espagne, prévoit le mariage du Roi de France Louis XIV avec l'Infante Marie-Thérèse d'Autriche, fille ainée du Roi d'Espagne Philippe IV. C'est le 9 juin 1660 que le mariage fut célébré dans l'église Saint Jean-Baptiste (en chantier) de Saint-Jean-de-Luz.

    (10) Le fort de Socoa a fait fort. Sur un projet du Roi Henri IV "le bon roi Henry" dans un but de protection des invasions espagnoles, la construction du fort de Socoa débutera sous le règne de Louis XIII, les espagnols qui ont envahi les côtes en 1636 poursuivront les travaux et l'ouvrage sera terminé lorsque la région retournera sous la souveraineté française. En 1686 Vauban décide de consolider le fort et projette de construire une jetée pour améliorer l'accès. Les travaux seront achevés en1698. Le fort sera réinvesti par les espagnols en 1793 et occupé par les britanniques en 1814.

    (11) Les falaises de la Corniche Basque sont constituées de couches de calcaire alternant avec des couches d'argile. Un vrai mille-feuilles formé durant le tertiaire et redressé par les mouvements tectoniques. Au large de cette corniche se forme, durant l'automne et l'hiver, une vague géante pouvant atteindre 15 mètres de haut. Cette vague, la plus grande du continent européen, est nommée Belharra car elle se forme lorsque la forte houle vient heurter l'éperon rocheux sous-marin de Belharra Perdun. Pour aller chercher ce "monstre", afin de le surfer, les surfeurs se font tracter par un scooter des mers.

    (12) Le château d'Antoine d'Abbadie ou d'Abbadia, savant épris d'orientalisme, a été construit selon le style néogothique entre 1860 et 1870 par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc. Non loin du château, dans l'océan, se trouvent deux immenses rochers nommés "les deux jumeaux". Ces rochers se sont détachés de la corniche suite à un travail d'érosion naturelle qui les a façonné. Un troisième rocher est en train de se détacher de la corniche (2010) il faudra alors peut-être les nommer "les trois triplés". La légende leur attribue une autre explication: Roland, neveu de Charlemagne, voulait détruire la ville de Bayonne en lançant un rocher depuis le mont Penas de Aia, mais dans sa tentative Il dérappa et le rocher tomba à l'eau en se cassant en deux.

    (13) La Bidassoa ou Bidasoa dont la source la plus élevée est située au Monte Saioa dans la Navarre (1418 mètres) est un fleuve côtier qui se jette dans l'océan Atlantique entre Hendaye et Fuenterrabia ou Hondarribia ou Fontarabie, après avoir servi de frontière franco-espagnole dans ses 14 derniers kilomètres. C'est sur l'île des Faisans qui est un condominium situé sur la Bidassoa, non loin de l'embouchure, qu'a été signé le 7 novembre 1659 le traité des Pyrénées. L'article 42 de ce traité stipule que "les monts Pirenées qui avoient anciennement divisé les Gaules des Espagnes seront aussy doresnavant la division des deux mesmes royaumes". Une des clauses du traité prévoit le mariage du Roi de France Louis XIV avec l'Infante Marie-Thérèse d'Autriche, fille ainée du Roi d'Espagne Philippe IV.


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