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    * 27 octobre 2016 depuis l'aire de stationnement située au Nord de Bagergue, en bordure de la route forestière PR 112 et à hauteur de la bifurcation de pistes entre la Bórda dera Ribèra et Santa Margalida (1480 m.), en suivant la piste de droite "pista de las minas de Liat" qui longe direction Nord la rive gauche de la vallée de l'Arriu Unhòla, pour passer près de la cabane du Corrau d’Unha (1561 m. ou 1570 m.), traverser le Barranc des Reigades et le Barranc de Maupas, passer près de la Cabana (cabane) des Calhaus (1910 m. ou 1911 m.), au-dessus du Plan de Tor ou Plan deth Tor, pour la laisser filer afin de suivre à droite (2050 m.) le sentier balisé rouge et blanc du GR-211 pour faire une traversée presque horizontale à flanc direction Sud, puis monter Est pour passer un col (2210 m.) situé au Nord du piton coté 2259, continuer la progression direction générale Nord-Nord-Est au-dessus de la rive droite de l'Arriu des Calhaus, parvenir au déversoir du lac de Montoliu (2366 m. ou 2373 m. ou 2375 m.) pour gravir Nord-Ouest les pentes orientales des Pales de Montoliu qui mènent au Còth de Maubèrme (2478 m. ou 2468 m.) situé au Nord-Est du Tuc des Crabes ou de Crabes, pour y virer au Nord afin de parvenir sur un replat (2530 m.) situé dans le cirque Sud-Est du Tuc de Maubèrme (Maubermé) pour contourner la base de sa crête Sud en suivant le sentier venant du Pòrt d'Urets qui la longe direction Ouest pour le quitter et monter ensuite à flanc direction Nord vers la crête frontière, puis direction Est (2660 m.) gravir le couloir d'éboulis qui mène sur la crête que l'on suit jusqu'à parvenir au sommet du Tuc de Maubèrme ou Maubermé ou encore pic de Maubermé (2880 m ou 2881 m), pour revenir par le même itinéraire avec quelques petites variantes.

    Parti à 7h35 à la lueur de ma frontale je passais à 7 h55 devant la cabane du Corrau d’Unha lorsqu'un patou est venu vers moi. Je n'étais pas trop rassuré aussi j'ai siffloté plusieurs fois et il s'est approché, en remuant sa queue, pour se faire caresser. A peine plus haut, un second patou plus agressif, car il gardait un troupeau de brebis, s'est mis à aboyer, heureusement pour moi, il était de l'autre côté de la clôture. A 9 h05,  j'ai voulu suivre le sentier qui quitte la piste à droite juste avant la Cabana (cabane) des Calhaus mais l'herbe givrée et la terre humide m'ont fait préférer un sage retour sur la piste. A 9 h40 je quittais la piste pour suivre à droite le sentier fléché "Estanh de Montoliu 1h 20 3,5 km". Certaines portions de ce sentier en terre noire humide étaient déversantes et en trois ou quatre endroits elles étaient en partie éboulées erf . De 10 h45 à 10 h55 je faisais une petite pause au bord du déversoir du lac de Montoliu. Après avoir suivi le sentier qui remonte les pentes orientales des Pales de Montoliu, également sur terre noire humide et par endroits déversant, je parvenais à 11 h10 au Còth de Maubèrme où je faisais ma première rencontre de la journée avec un chasseur qui venait de traverser le flanc Oriental du Tuc des Crabes ou de Crabes. Il suivait à distance un groupe d'isards qui se dirigeait vers le Pòrt d'Urets. Dans la traversée du flanc Ocidental du Maubèrme, un sentier également en terre noire fait la jonction entre deux zones d'éboulis. La dernière zone d'éboulis qui donne accès à la crête sommitale, où par endroits zigzague un sentier, fut laborieuse à traverser. De nombreux endroits étaient recouverts de glace et un passage de cinq mètres sur des dalles en dévers également recouvertes de glace ont nécessité une concentration et une prudence maximum arf erf . Sous le sommet il restait un peu de neige facilement contournable. A 12 h55 j'arrivais au sommet duTuc de Maubèrme ou Maubermé ou encore pic de Maubermé, point culminant de la frontière qui sépare le Valle de Arán (Val d'Aran) de la France avec ses 2880 mètres d'altitude, l'Institut Cartogràfic i Geològic de Catalunya lui donne 2881,6 mètres. Surmonté de plusieurs énormes cairns ce sommet offre un panorama remarquable: Mont Valier, Barlonguère, Pica d'Estats, Peguera, Contraix, Punta Alta, Besiberri, massif Aneto Maladeta, Posets, Perdiguère, Monte Perdido, Vignemale, pic Long, Néouvielle, Arbizon, pic du Midi de Bigorre, Serre Haute, etc... Je quittais ce belvédère **** à 13 h25  pour, après avoir quitté le sentier du Pòrt d'Urets, retrouver plus directement le Còth de Maubèrme en suivant un itinéraire balisé de jaune. De 14 h40 à 14 h55 je faisais une nouvelle pause restauration au bord du déversoir du lac de Montoliu. Plus bas, j'ai emprunté un racourci (2310 m.) qui, en direction Sud-Sud-Ouest, permet d'éviter un long détour et retrouver l'itinéraire de montée (2250 m.). Je retrouvais la pista (poste) de las minas de Liat à 15 h40. Parvenu à la Cabana (cabane) des Calhaus, cinq chiens dont deux patous sont venus vers moi en aboyant, le berger est sorti et les a rappelé. De Clarac dans les Hautes-Pyrénées, il redescendra son troupeau de brebis dans deux jours et il m'a confirmé que les deux patous étaient ceux que j'avais rencontré le matin près de la cabane du Corrau d’Unha. A 17 heures je passais devant cette cabane pour retrouver ma voiture à 17 h15 après un dénivelé positif d'environ 1450 mètres pour autant de négatif et une superbe journée ensoleillée glasses pleine de belles couleurs automnales.

    Cartes 1:40000 Editorial Alpina Val d'Aran, 1:50000 RANDOéditions carte de randonnées Pyrénées n°6 couserans-cap d'aran pallars-parque nacional d'aigües tortes, SUA edizioak Miguel Angulo Val d'Aran Montgarri-Montardo et IGN es Signa et Institut Cartogràfic i Geològic de Catalunya.

    Voir galerie photos Tuc de Maubèrme ou pic de Maubermé


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  • * 16 octobre 2016, depuis l'aire de stationnement de Sansanet (1311 mètres) en contre-bas de la route N 134 du col du Somport, en empruntant au Sud de l'aire de stationnement le chemin qui remonte Sud-Sud-Ouest en forêt la rive droite du gave d'Aspe, pour suivre l'itinéraire fléché "Peyrenère" en suivant à droite les deux chemins rencontrés (1420 m. et 1470 m.), ensuite sortir du bois et laisser filer à gauche l'itinéraire de "Peyrenère" pour suivre celui fléché "Causiat. GR. 11 0h.15" (1500 m.) qui monte à droite Sud rejoindre le sentier venant de Causiat (1580 m.) afin de suivre la direction du fléchage "Lac d'Estaens" à droite direction Ouest et en descente puis (1520 m.) en remontée Sud-Ouest bien au-dessus de la lisière de la forêt pour aller traverser le gave d'Aspe (1600 m.) sous le Pas d'Aspe ou Chourrout d'Aspe ou encore Chorrota de Aspe, continuer Nord-Ouest pour parvenir à la base des falaises verticales de Caillavérisse ou de la Callaverisa (1600 m.) où on abandonne le sentier du lac d'Estaens qui suit sa base vers le Nord, pour monter à gauche Nord-Ouest hors traces en suivant la rive droite d'un ruisseau puis un vallon suspendu au-dessus des falaises de la Caillavérisse ou la Callaverisa ou encore Caballeriza, traverser un pierrier (1700 m.) quitter le fond du vallon direction Nord-Est pour passer au sommet du Mallo del Huerto de Estanés (1804 m.), retrouver le fond du vallon (1780 m.) sous et à l'Ouest du col coté 1789 pour aller chercher au Nord-Ouest la base d'un couloir herbeux (1800 m.) qui se transforme en cheminée que l'on remonte Nord-Ouest en prenant appui sur les rochers de droite pour déboucher dans le vallon des Laderas de Cantal (1900 m.) que l'on suit à l'horizontale direction Ouest pour rejoindre le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol ainsi que vert et jaune venant du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) (1910 m.) afin de le suivre à gauche pour monter Sud et en lacets vers le passage de la Trinchera qui marque l'entrée de la Valle de los Sarrios (Vallée des Isards) (2020 m.), la remonter Sud-Ouest vers le Circo de O Ibón ou Circo de Olivón (Cirque de Olibon) jusqu'au Puerto de la Vernera ou Bernera (2115 m.) y virer Ouest puis, parvenu au Nord du proche Ibón Viejo, remonter Nord-Ouest au-dessus de la Plana Mestresa pour atteindre le col coté 2248 qui sépare la Cúpula de Secús à gauche du pico Lioviella à droite, monter Nord-Ouest en suivant la crête, gravir plusieurs raides cheminées herbeuses/caillouteuses/terreuses en s'aidant des rochers qui les bordent pour parvenir au sommet de la Cúpula de Secús (2421 m.), revenir au col coté 2248, monter Est-Sud-Est en suivant la crête au pico Lioviella ou pico Liovilla ou encore Liouviella (2334 m.), retourner pour la troisième fois au col coté 2248, descendre le large et raide vallon Nord herbeux/caillouteux/terreux, parvenir à la cuvette pour en sortir en suivant le lit du barranco asséché de gauche, puis infléchir à gauche Ouest-Nord-Ouest (2050 m.) pour suivre à l'horizontale une corniche en dévers sur du rocher blanc qui longe la bordure d'à-pics pour aller trouver le point faible et descendre rejoindre Nord-Ouest une zone d'éboulis marrons au bas de laquelle on trouve le sentier venant de la Brecha (Brèche) de Secús que l'on suit à droite Est pour rejoindre le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol (1910 m.) qui mène direction générale Est au-dessus du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) et à partir d'où on quitte les balises GR 11 pour suivre le sentier balisé jaune et vert qui rejoint l'extrémité de la rive Sud (1765 m.), remonte Est au Puerto de Estanés (1792 m.), toujours direction Est traverse l'Arroyo de Escuret (Ruisseau d'Escouret) (1680 m.), où peu après on le laisse filer quand il prend une direction Sud en direction du cirque d'Aspe, pour continuer toujours direction Est et passer près du mamelon boisé Turonnet d'Escourèts ou Turonet d'Escurets (1600 m., non nommé sur les cartes et sur lequel il y a la borne frontière numéro 292), puis suivre le sentier qui en direction générale Est passe près du mamelon où se trouvent les ruines de la cabane de Caraou (1520 m., non nommées sur les cartes), descendre au Sud et passer près du rocher (1510 m.) où sont gravées deux croix dont la sixième croix à double branche de l'abornement de la deuxième zone d'Estaés "sur une roche inclinée, à 70 mètres au Sud de la cabane de Caraou", continuer sur le sentier qui rejoint la piste de Peyrenère-Sansanet descendant vers le Sud (1410 m.), quitter cette piste un peu plus loin (1380 m.) pour suivre à gauche le large sentier qui, dans le bois de Sansanet, ramène direction générale Sud vers le gave d'Aspe et le point de départ.

    Parti à 7 h30 à la lueur de ma frontale j'ai suivi le large chemin qui devient plus étroit par endroits et qui monte dans le bois de Sansanet. Après une première bifurcation où on laisse filer à droite l'itinéraire fléché "Tour du Val d'Aspe" pour suivre celui fléché "Peyrenère 0h30", j'ai suivi sur la droite dans le sens de la montée les deux nouvelles pistes rencontrées pour sortir du bois à 8 h15. Parvenu à la jonction avec le sentier venant de Causiat, surprise, ??, pas d'écriteaux directionnels !!, le poteau sur lequel ils étaient fixés était couché au sol derrière un gros rocher. Le temps de le remettre sur pied pour rendre visible son fléchage multidirectionnel "Candanchu - Lac d'Estaens - Peyrenère Parking de Sansanet" je repartais à 8 h40. Dans la traversée à flanc au-dessus de la forêt, face au Pas d'Aspe et avant de croiser le gave d'Aspe, la sente descendante et déversante passe dans un secteur terreux éboulé très raide où il ne faut pas glisser eek . On comprend mieux pourquoi l'itinéraire n'est plus balisé par le GR 11 espagnol. A 9 h30 je parvenais à la base des falaises verticales de Caillavérisse ou de la Callaverisa ou encore Caballeriza. On peut y voir quelques anciennes croix frontière gravées. A partir d'ici, la suite se déroule hors traces sur un terrain caillouteux herbeux raide, il faut longer la rive droite du ruisseau et après une trentaine de mètres de dénivelé j'ai commencé à faire quelques cairns. Surprise, plus haut il y avait quelques traces de sentes caillouteuses et... des cairns (??) judicieusement placés pour aller traverser un pierrier puis le fond d'un vallon encombré de blocs. Après un détour pour passer au sommet du Mallo del Huerto de Estanés afin d'y voir la suite de l'itinéraire envisagé, je retrouvais le fond du vallon dans une herbe haute où il n'y avait plus de traces ni de cairns. C'est à vue que j'ai été chercher sur de raides pentes également couvertes de hautes herbes le couloir herbeux qui mène en entonnoir à la base d'une cheminée. Pour remonter cette cheminée, on s'aide des bonnes prises offertes par les rochers qui sont main droite pour arriver en haut et à gauche sur une étroite brèche qui permet de déboucher dans le vallon des Laderas de Cantal où on trouve quelques traces de sentes qui vont rejoindre le sentier venant du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) copieusement balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol ainsi que vert et jaune. A 11 h30 j'entrais dans la Valle de los Sarrios (Vallée des Isards) où je croisais un couple de randonneurs espagnols qui pensaient aller vers le Visaurin. Leur ayant signalé leur erreur, je remontais cette superbe vallée vers le Circo de O Ibón ou Circo de Olivón (Cirque de Olibon) face à un vent terrible mad . A 12 heures je passais au Puerto de la Vernera ou Bernera où j'abandonnais les balisages rouge et blanc ainsi que vert et jaune pour monter directement vers le col coté 2248 en suivant au début un ancien balisage rouge et blanc puis la bordure gauche d'un pierrier sur un terrain assez raide. A 12 h30 j'arrivais au col coté 2248 où le vent violent et glacial qui balayait toute la crête me fit mettre le bonnet et les gants et par endroits j'étais presque obligé de progresser à "quatre pattes" pour éviter de me faire renverser eek . Après avoir surmonté une première cheminée, raide, herbeuse/caillouteuse/terreuse, en m'aidant des rochers qui la bordent et en traçant quelques flèches à la craie pour faciliter le retour, je constatais qu'il me restait encore la coupole terminale à gravir. Après avoir remonté une nouvelle cheminée, un peu moins raide et moins herbeuse que la précédente, je parvenais au sommet de la Cúpula de Secús à 13 h15. Quel superbe panorama ! Visaurin, Castillo de Acher, Ansabère, Sesques, Ossau, Balaïtous, Anayet, massif d'Aspe, Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) etc... A 13 h35 je quittais le sommet pour retourner prudemment sur mes traces retrouver le col coté 2248. La crête qui mène au sommet du pico Lioviella ou pico Liovilla ou encore Liouviella est plus simple à parcourir, pas de cheminée, certains passages s'évitent par la droite et c'est sur une large crête herbeuse que j'en termine avec l'ascension de ce sommet à 14 h15 pour en repartir à 14 h30 après avoir étudié la fière pointe de moindre altitude située sur la crête Nord, dotée d'un cairn sommital et dont la solidité de la roche a l'air douteuse et les pentes herbeuses extrêmement raides oh .
    Bien que situés en Espagne, la Cúpula de Secús et le pico Lioviella ou pico Liovilla ou encore Liouviella sont situés sur la "Divisoria" ou ligne de partage des eaux des Pyrénées, les eaux déversant au Nord s'écoulant en France.
    Revenu au col coté 2248 pour un troisième passage, je descendais avec prudence et hors traces les raides pentes du vallon Nord sur un terrain constitué de fins éboulis de terre et d'herbe. J'évitais les barres rocheuses situées sous ce vallon en suivant à gauche et à l'horizontale une corniche en dévers sur du rocher blanc qui longe la bordure d'à-pics pour aller trouver le point faible. Après une petite désescalade facile, je retrouvais avec soulagement un terrain moins hostile à la rencontre du sentier venant de la Brecha (Brèche) de Secús qui ramène sur le GR 11 espagnol. Ce Gr ne traverse plus au-dessus de la rive Sud du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) et c'est en suivant un sentier balisé vert et jaune que je passais au Puerto de Estanés à 16 h45 pour retrouver ma voiture à 17 h50 après un dénivelé positif d'environ 1400 mètres pour autant de négatif et une looooooooooooongue journée très ventée et trop peu ensoleillée.     

    Cartes 1:25000 Editorial Alpina Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los Valles Occidentales Parque Nacional de los Pirineos, IGN Ossau Vallée d'Aspe Parc national des Pyrénées 1547 OT, et IGN es Signa.

    Voir galerie photos Cúpula de Secús et pico Lioviella


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  • * 2 octobre 2016 depuis l'aire de stationnement du Parque Faunístico de los Pirineos (Parc Animalier des Pyrénées tél +34 974 337 048) Lacuniacha (1380 m.) au-dessus et à l'Ouest de Piedrafita de Jaca (1242 m.), en suivant la piste Nord-Nord-Ouest, pour l'abandonner à la sortie du troisième lacet en suivant à droite Ouest-Sud-Ouest le sentier qui passe au Sud du refugio de Telera ou refugio de las Planas (1550 m.), y suivre au Sud-Ouest la rive gauche du Barranco del ibón, traverser la piste pour continuer la remontée direction Sud-Ouest, toujours rive gauche, parvenir à l'ibón (lac) de Piedrafita (1602 m. ou 1620 m.), contourner le lac par la droite, monter direction générale Sud sur un pierrier qui contourne des falaises par la gauche et suivre le sentier qui mène à la base d'une zone d'éboulis (1980 m.), monter vers l'entrée du canal de Cabachirizas ou Cabacherizas ou Cachivirizas (2100 m.), remonter ce couloir d'éboulis croulants pour parvenir au collado de Cabachirizas ou Cabacherizas ou Cachivirizas (2361 m. ou 2385 m.), continuer à droite Nord-Ouest vers la muraille de la Peña Parda ou Peña Cobacherizas ou Peña Zarrambucho, traverser presque horizontalement la face Est de la Peña Parda en suivant vers le Nord-Nord-Ouest une sente très aérienne nommée "Paso Horizontal", sur de fines terrasses suspendues qui dominent les à-pics vertigineux du cirque de Piedrafita, pour ensuite aller gravir Ouest les dalles de gauche par un système de cheminées vires qui mènent à l'entrée d'une cuvette (2490 m.), située dans le cirque sous le versant Ouest du cuello Telera, pour remonter à droite en longeant la crête sur la gauche direction Nord-Ouest afin d'atteindre le sommet de la Peña Telera (2762 m. ou 2764 m.) et revenir par le même itinéraire avec quelques variantes entre le ibón (lac) de Piedrafita et le parking.

    Partis à 7 h55 avec André et Cathy, Pierre et Odile, Eric, Roland et Peio, nous passerons à 8 h45 à l'ibón (lac) de Piedrafita. Parvenus à 9 h45 à la base des éboulis qui précèdent la véritable entrée du couloir ou canal de Cabachirizas, nous y ferons une pause et après avoir (pour certains) mis les casques, nous repartirons à 10 heures pour attaquer les choses sérieuses. L'itinéraire est bien cairné et les éboulis sont par endroits croulants, à partir de l'entrée du couloir ou canal de Cabachirizas, là où vient mourir dans les éboulis un éperon rocheux, nous passerons à sa gauche pour le suivre au plus près en le gardant à notre main droite, rive gauche du couloir. Nous serons enveloppés dans les nuages, un sentier de terre humide en partie recouvert d'éboulis parfois croulants nous permettra d'atteindre le haut du couloir (30°/35°) que nous quitterons juste avant son terme pour dévier à droite afin d'atteindre le collado de Cabachirizas à 11 heures, toujours dans les nuages. On notera que ce couloir et ce col portent un nom à "géométrie variable" selon les cartes et les auteurs, canal de Cabachirizas ou Cabacherizas ou Covachirizas ou Cobacherizas ou Cabichirizas ou Cavichirizas ou encore Cachivirizas et peut-être qu'il y en a d'autres ?? sarcastic . Le passage du Paso Horizontal sera moins spectaculaire dans les nuages, mais nous devinerons malgré tout les à-pics impressionnants qui dévalent sous nos pieds dans le cirque de Piedrafita eek oh . Le "menu" de ce passage se compose de trois portions, une première où le sentier est assez confortable, une seconde sur de minces vires qui se termine sur un éperon et une troisième qui se termine par le contournement d'un rognon rocheux surplombant. Après avoir remonté un système de cheminées vires où il faut s'aider des mains, à 11 h50 nous parviendrons à l'entrée de la cuvette située sous et à l'Ouest du cuello (col ) Telera et après un dernier effort pour gravir de raides pentes herbeuses, caillouteuses et terreuses nous parviendrons, toujours dans les nuages, au sommet de la Peña Telera à 12 h20 où un randonneur espagnol de Pamplona (Pampelune) nous rejoindra après nous avoir suivi depuis le collado de Cabachirizas. Après une vaine attente de voir les nuages se déchirer pour nous permette d'avoir du panorama oops , le vent glacial nous fera repartir et nous débuterons la descente à 12 h30, enveloppés dans les nuages, en ayant abandonné toute idée de revenir par le versant Sud de la Peña Parda ou Cobacherizas ou Peña Zarrambucho. Dans la descente de la crête un chassé-croisé soleil nuages nous fera savourer de superbes vues yes que nous n'avions pas eu la chance d'avoir au sommet. La descente vers le Paso Horizontal et son passage n'en auront été que plus spectaculaires oh ! A 14 h10 nous repasserons au collado de Cabachirizas et après une descente par endroits "glissée" du couloir ou canal de Cabachirizas, de 15 h10 à 16 h25 nous réaliserons une très bonne pause restauration sur une  terrasse promontoire avec vue **** NN (Non Négligeable) sur un Palas pris entre Ossau, Soques, Lurien, Arriel et Balaïtous, Infiernos, Vignemale, Taillon, Sierra Tendeñera. A 18 heures nous retrouverons nos voitures après environ1450 mètres de dénivelé positif pour autant de négatif, et une super journée dans une super ambiance cool .

    Cartes Editorial Alpina 1:40000 Valle de Tena Sierra de Tendeñera Peña Telera et IGN espagnol Signa.

    Voir galerie photos Peña Telera


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