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    * 5 février 2021, depuis l'aire de stationnement d'Aumet (1160 m.) au-dessus du hameau de Lhers, en suivant la route direction Sud-Sud-Ouest au-dessus de la rive droite du Labadie ruisseau pour passer près de la cabane de Pourcibo (1340 m.), continuer direction Sud jusqu'à son terme près de la cabane det Caillau (1456 m.), aller chercher à l'Est un sentier pour le suivre direction générale Sud-Est et parvenir à la bifurcation Labigouer-Arlet (1610 m.) où on laisse filer à gauche le sentier de Labigouer pour continuer hors traces en direction Sud-Sud-Est pour arriver dans le secteur Et Hieret de la Montagne de Lacuarde (1800 m.) et revenir par le même itinéraire.

    Sur neige à partir de 1490 mètres et avec utilisation des raquettes à partir de 1550 mètres pour la montée et jusqu'à 1490 mètres à la descente.

    Parti à 7 h45 de l'aire de stationnement d'Aumet, proche d'une cabane (nommée Cabane Aumet de bas sur le cadastre napoléonien) pour une petite sortie de remise en forme vers la Montagne de Lacuarde (nom donné à cette montagne sur le cadastre napoléonien), à 8 h26 je passais près de la cabane de Pourcibo (Cabane de la Poursiübe sur le cadastre napoléonien), puis après avoir traversé quelques névés non gênants je passais à 8 h50 près de la cabane det Caillau où je réalisais une petite pause de dix minutes aux abords d'un gros rocher (Rocher appelé le Caillaü sur le cadastre napoléonien). A partir de 1500 mètres, plus aucune trace de sentier ni de traces humaines sur le manteau neigeux qui le cachait. Après avoir remonté une combe, où on entendait couler le ruisseau sous la neige, puis traversé une zone gondolée et accidentée, je parvenais à 10 h20 dans le secteur de la montagne de Hieret ou Et Hieret (cadastre napoléonien) dans de mauvaises conditions erf . Sans regel nocturne la neige était pourrie et malgré les raquettes, j'ai dû "sortir les rames pour galérer" car par endroits je m'enfonçais jusqu'aux genoux. Il y avait de nombreuses coulées de neige dans les pentes situées sous les falaises Occidentales de la Table de Souperret (Crête de Souperet sur le cadastre napoléonien), dont une en direct bad . Je débutais la descente à 10 h30. A 11 h40 je repassais près de la cabane det Caillau et à 12 heures près de la cabane de Pourcibo après laquelle j'ai croisé 3 promeneurs en tee-shirt et.chaussures légères. Je retrouvais ma voiture, près de laquelle un garde du Parc National avait garé la sienne (il réalisait des repérages d'écobuages), à 12 h35 après un dénivelé positif de 640 mètres pour autant de négatif sous un temps bien couvert.

    Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT et cadastre napoléonien de 1837 d'Accous plus instructif pour être plus riche au niveau de la toponymie:
    -Le "Col de La Cuarde" avec un tout petit lac sur la carte IGN de 1991 est nommé "Col de la Lacuette" sur le cadastre napoléonien de 1837 d'Accous. LACUETE est un nom féminin, désignant un petit lac, un réservoir creusé par les pasteurs sur la montagne pour l'abreuvage de leurs troupeaux (Dictionnaire Béarnais ancien et moderne de Vastin Lespy et Paul Raymond).
    -Le "Gouffre" situé au Nord-Ouest des "Cabanes de la Cuarde" sur la carte IGN de 1991 est nommé "Clot de l'Aygue" sur le cadastre napoléonien de 1837 d'Accous. CLOT est un trou, un creux dans la terre, une fosse et AYGUE ou AGUE signifie eau (Dictionnaire Béarnais ancien et moderne de Vastin Lespy et Paul Raymond).
    -La "Pène de l'Espade" sur la carte IGN de 1991 est nommée "Crête appelée pène de Lespade" sur le cadastre napoléonien de 1837 d'Accous. PENE est un nom féminin désignant un rocher  à  pic, un bloc de rocher, une montagne et ESPADE ou ESPASE signifie épée (Dictionnaire Béarnais ancien et moderne de Vastin Lespy et Paul Raymond).   
    -La "Cabane det Caillau" et la "Fontaine det Caillau" sur la carte IGN de 1991 sont nommées "Cabane det Caillau" et "Fontaine dite det Caillaü" sur le cadastre napoléonien de 1837 d'Accous qui y ajoute un "Rocher appelé le Caillaü" ignoré des cartes IGN. CALHAU signifie caillou,  rocher,  quartier  de  roche (Dictionnaire Béarnais ancien et moderne de Vastin Lespy et Paul Raymond).
    -La "Cabane de Pourcibo" sur la carte IGN de 1991, située sur la rive droite du "Labadie Ruisseau" est nommée "Cabane de la Poursiübe" sur le cadastre napoléonien de 1837 d'Accous qui la situe bien au-dessus de la rive gauche du "Ruisseau Labadie".
    -Le "Sommet de Lamatché" et "Ouratou" situés sur la crête au Nord-Ouest du "Pic de Burcq" par la carte IGN de 1991 sont nommés "Sommet de Lamatche" et "Sommet appelé pic Hourtou" sur le cadastre napoléonien de 1837 d'Accous qui signale sur cette même crête un "Sommet de la Teülirere" et un "Sommet de Gensane" ignorés des cartes IGN..
    -Sur la crête frontière entre le "Pic de Burcq" et le "Pic Rouge" (carte IGN), le cadastre napoléonien de 1837 d'Accous signale un "Sommet des Curets", une "Crête de la Lacuette", un "Col du Camy Junqué" et un "Col des montagnes rouges" que les cartes IGN ignorent.
    -Sur la crête située au Nord du "Col de Saoubathou" (carte IGN) nommé "Col de Saubatou" par le cadastre napoléonien de 1837 d'Accous, ce dernier y désigne un "Sommet de Saubatou" (nommé "Sommet de Saoubathou" par le cadastre napoléonien de 1837 de Borce), un "Col de Lousquette", une "Crête des Curets de haut", une "Crête de Souperet" et à l'Ouest de cette dernière une "Crête appelée la Taoule" et un "Pas de Souet" que les cartes IGN ignorent  mais qui situent une "Table de Souperret" sur la "Crête de Souperet".
    -La "Montagne de Lacuarde", le "Sommet des Agourounets", le "Sommet du Cam Junqué", le "Sommet de Soumas", le "Sommet du Cambouet", le "Ruisseau du Cam Junqué", le "Ruisseau aygues tortes", le "Ruisseau du Cambouet", le "Ruisseau de Souperet", les secteurs "Ets Escourrets", "Labarquère", le "Plané d'Aygues tortes", "Et Hieret", "Le Cambou", du "Mail dets Laïrous", "Ets Arriails" et "Labat" ainsi que le "Bois appelé Cap dets Arriails", situés sur le cadastre napoléonien de 1837 d'Accous sont ignorés des cartes IGN.
    -Par contre, le "Puits d'Arious" que la carte IGN de 1991 cote 1867 et situe au Nord du "Col de Saoubathou" est ignoré du cadastre napoléonien.

    Voir galerie photos Montagne de Hieret


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    * 28 janvier 2021, depuis l'aire de stationnement (862 m.) en bordure de la route située au Sud-Ouest de la chapelle de Houndas au-dessus de Bilhères en Ossau, en suivant la route forestière de Labaigt Dauste, direction générale Sud-Sud-Ouest qui se transforme rapidement en piste (900 m.), la quitter lorsqu'elle vire à droite (930 m.) en continuant en face sur le chemin qui prend une direction Sud puis Sud-Ouest (980 m.), pour la retrouver plus haut (1060 m.) et la suivre à gauche direction Sud puis en lacets direction générale Ouest (1085 m.), parvenir aux Bordes Cabanes ou cabane de la Herrère (1300 m.), y continuer dans le vallon direction Ouest, toujours en suivant la piste pour aller traverser en lacets direction générale Sud le bois de la Herrère, laisser à gauche la cabane de Crambots (1458 m.) et aller à l'Ouest-Sud-Ouest afin de parvenir à la cote 1472 située à l'entrée du vallon coincé entre la crête de Sède de Pan au Sud et la crête de Laherrère au Nord, revenir vers la cabane de Crambots (1458 m.) pour descendre en suivant l'itinéraire de montée, quitter la piste dans le virage en épingle (1155 m.) pour gravir à gauche direction Nord-Est la crête qui permet d'atteindre le sommet du Rocher Lapique (1228 m.), revenir dans le virage en épingle pour y suivre l'itinéraire de montée qui ramène au point de départ.

    Plus de trois mois sans montagne, une bonne fenêtre météo pour ce jeudi 28 janvier mais un BERA (Bulletin d'estimation du risque d'avalanche) pas top à 3, un prochain confinement qui ne devrait pas tarder, je décidais d'aller faire une petite sortie vers les cabanes de la Herrère et si la forme et la neige étaient en bonnes conditions, pousser vers la cabane de Crambots.

    Parti au lever du jour à 7 h50, avec raquettes, crampons et piolet, on ne sait jamais... Je rencontrais les premières zones enneigées à 1100 mètres puis une neige continue au sol à 1120 mètres. J'utilisais les raquettes à partir de 1130 mètres car, par endroits, je m'enfonçais d'une trentaine de centimètres. De 10 h25 à 10 h45 je réalisais une pause devant les Bordes Cabanes ou cabane de la Herrère. Après avoir discuté avec un sympathique randonneur qui m'y avait rejoint et qui reprenait ses activités montagnardes après une opération de la hanche, je décidais de continuer vers la cabane de Crambots. Parvenu à sa hauteur, je choisissais d'aller visiter le vallon situé à l'Ouest-Sud-Ouest, coincé entre la crête de Sède de Pan et la crête de Laherrère que nous avions remonté, en neige, le 8 janvier 2012 lors d'une sortie au pic Mailh Massibé. De 11 h20 à 11 h40, je réalisais une pause à l'entrée de ce vallon où les raides pentes qui le bordent offraient de belles purges naturelles avec la pluie et le redoux. Dans la descente retour, lors de laquelle j'ai rencontré beaucoup de monde, je décidais d'aller faire un crochet au modeste Rocher Lapique, dédaigné des randonneurs, où j'utilisais mon piolet sur de raides zones herbeuses humides. De 13 h25 à 13 h45 je réalisais une tranquille pause restauration sur son sommet boisé au Nord-Ouest. Vers 1100 mètres j'ai croisé un randonneur surpris de voir que j'avais fait suivre les raquettes et le piolet, il montait pour "se faire le pic Mailh Massibé" et m'a demandé s'il était bien sur le bon itinéraire. Il a été surpris que je lui signale la présence de la neige, que je lui précise que vu son manque d'équipement et l'heure tardive avec un couvre-feu à 18 heures son projet était irréalisable oh . Si j'étais sur-équipé avec en plus mes crampons dans le sac, lui il était sous-équipé et inconscient. Je retrouvais ma voiture, seule à mon départ, bien entourée à mon retour, à 14 h35 après un dénivelé positif d'environ 700 mètres pour autant de négatif.

    Carte IGN 1:25000 Top 25 Laruns Gourette Col d'Aubisque Vallée d'Ossau 1546 ET.

    Voir galerie photos Cabane de Crambots et Rocher Lapique


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    Bonne et heureuse année 2021 pleine de santé, qu'elle soit meilleure et moins troublée que l'année 2020 yes


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    * 24 octobre 2020 depuis l'aire de stationnement du refuge de Labérouat (1440 m.) au-dessus de Lescun, en passant au refuge de Labérouat (1442 m.) pour suivre direction Ouest-Nord-Ouest l'itinéraire balisé rouge et blanc du GR 10, traverser le bois du Braca d'Azuns, et à sa sortie laisser filer le sentier à l'Ouest pour monter à droite Nord rejoindre la cabane d'Ardinet (1570 m.), poursuivre direction générale Nord-Nord-Ouest sur la bande herbeuse puis virer à droite pour traverser Nord-Est une zone d'éboulis puis une zone de courte végétation (herbe et petits arbustes), afin d'attendre l'entrée du couloir de la Hache d'Ardinet que l'on remonte Nord pour prendre pied sur la crête faîtière des Orgues de Camplong (1870 m.), la suivre à gauche direction générale Ouest afin de passer sur les deux sommets de la crête les Tourelles (2038 m. et 2041 m.), descendre Ouest-Sud-Ouest au Pas d'Azuns (1873 m.) où on retrouve le sentier balisé rouge et blanc du GR 10 que l'on va suivre direction générale Sud-Est jusqu'à la cabane du Cap de la Baitch (1689 m.), puis en direction Est aller retrouver l'itinéraire de l'aller, sous la cabane d'Ardinet, à l'entrée du bois du Braca d'Azuns.

    Partis à 8 h40 avec Cathy, Dédé, Sylvie, Roland, Eric et Peio, peu après la traversée du bois du Braca d'Azuns nous ferons une pause près de l'abreuvoir de la cabane d'Ardinet de 9 h50 à 10 h10. Après avoir remonté la bande herbeuse puis traversé les éboulis et la zone de courte végétation, nous remonterons le raide couloir de la Hache occupé par des éboulis croulants, bien emmenés par Cathy et Dédé, d'abord en bordure droite des éboulis en appui sur une zone herbeuse raide où le piolet est utile, puis, après une traversée rapide des éboulis croulants, nous poursuivrons la remontée en bordure gauche des éboulis sur un terrain mixte (herbe, terre, gravillons), puis lorsque le couloir d'incurve à droite nous resterons en bordure gauche des éboulis en appui sur la base des falaises pour venir "buter" sur un mur vertical. Nous franchirons ce mur par  l'escalade (II) de son point faible situé à gauche pour atteindre la crête faîtière des Orgues de Camplong où nous ferons une pause de 11 h30 à 11 h40. Après un cheminement amusant en "montagnes russes", qui offre de superbes vues mais où il faut être prudent sur certains passages aériens, à 12 h35 nous parviendrons sur un premier sommet avant d'arriver à 12 h45 sur un second sommet, celui de la crête les Tourelles qui semble plus élevé de 2 ou 3 mètres. Non nommé par l'IGN, ce sommet est nommé par certains pic des Tourelles, Les Tourelles ou encore la Guangue dans l'ouvrage de Jean Lacazette et Damien Lemière "Lescun tous Azimuts". Nous effectuerons la descente vers le Pas d'Azuns avec prudence sur de raides pentes en terrain mixte (rocher, herbe, terre, gravillons), humide et par endroits recouvert de boulettes de neige/grêle. De 13 h30 à 14 h40 nous ferons la pause restauration près du Pas d'Azuns, à l'abri du vent. Les papilles, déjà bien régalées et un peu rouges, seront "rincées" avec l'excellent génépi de Dédé. Un Border Collie en lâchera son maître pour venir chercher son bonheur près de nous. Après une descente tranquille nous retrouverons nos voitures à 16 h45 après une belle journée ensoleillée mais ventée, une super ambiance cool et un dénivelé positif d'environ 850 mètres pour autant de négatif.

    Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, ainsi que le dessin de montagne de Lilou wink2 .

    Voir galerie photos Les Tourelles par la Hache d'Ardinet


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    * 5 septembre 2020, depuis le parking situé en bas des pistes de la station de Candanchu (1560 m.) en allant chercher, hors piste direction Ouest-Sud-Ouest et en légère montée, la zone de la Rinconada où on monte plein Sud pour rejoindre la piste bleue de la Rinconada (1700 m.) qui mène à la piste rouge del Paso (1800 m.), que l'on suit direction Sud-Est puis Sud-Ouest afin de parvenir au Puerto de Tortiellas (1988 m.), continuer sur la piste direction Sud-Ouest et enfin Sud jusqu'à la cote 2032, où on la quitte pour continuer direction Générale Ouest-Sud-Ouest en suivant la crête, qu'on quitte en basculant à gauche (2130 m.) par une désescalade (main courante - câble en acier recouvert de plastique souple) pour ensuite suivre direction Ouest-Sud-Ouest la base de la falaise sur un système de vires qui permet de traverser le flanc Sud de la Tuca Blanca, puis remonter direction générale Nord-Ouest en lacets le cirque situé entre le pico de Aspe et la Tuca Blanca, virer Sud-Ouest (2200 m.) afin de remonter la première partie du corredor Norte (couloir Nord) du pico de Aspe et parvenir sur la crête (2403m.) au Sud-Est du petit sommet coté 2417 pour continuer l'ascension de la deuxième partie du corredor Norte (couloir Nord) en suivant sa rive droite, parvenir à une brèche (2581 m.) où on suit la crête à gauche direction Est pour atteindre le sommet du pico de Aspe (2645 m.), revenir à la brèche (2581 m.) et continuer la descente direction Ouest pour rejoindre le Paso de la Garganta de Aspe ou Brecha (brèche) de Aspe (2427 m.), basculer à droite dans le raide couloir d'éboulis, en lacets direction générale Nord, commencer à faire une traversée sur le flanc Oriental du Circo de Aspe (cirque d'Aspe) (2150 m.), en suivant un sentier en descente modérée direction Nord-Nord-Est, commencer à remonter légèrement (2040 m.), franchir une croupe pour y virer Est-Nord-Est (2070 m.), atteindre et franchir le couloir Ouest de la Tabla (2040 m.) pour y remonter Nord vers les Lomeros de Esper (2060 m.), continuer la descente direction Nord-Est vers El Calcinar, passer une main courante (câble en acier recouvert de plastique souple), passer au col situé au Sud-Est de la Golocha de Esper (1840 m.), où on franchit la frontière hispano-française, et continuer à suivre le sentier direction Est pour passer près d'une grotte avec source et abreuvoir (1750 m.), le sentier vire au Nord-Est pour atteindre le col de Causiat (1634 m.) où on franchit la crête frontière franco-espagnole pour aller retrouver à l'Est la station de Candanchu.

    Parti à 7 h10, après avoir assisté à un combat de brebis au début de la piste rouge del Paso, à 8 h25, je passais au Puerto de Tortiellas. Dans le passage de désescalade équipé d'une main courante (câble en acier recouvert de plastique souple), vers 2130 mètres, je n'ai pas utilisé cette dernière tout en restant à proximité car elle a le mérite de rassurer. Je me suis fait doubler par une bonne quinzaine de randonneurs sans sac sur le dos, dans la remontée de la première partie du corredor Norte (couloir Nord) du pico de Aspe, où j'ai mis du temps avant de pouvoir retrouver un second souffle, j'avais mes provisions et les crampons/piolet dans mon sac à dos et j'étais en train de payer mes efforts de la veille où j'avais fait un circuit d'un peu plus de 3 heures en VTT sur les coteaux de Jurançon à Chapelle de Rousse. A 11 h30 je parvenais au sommet du pico de Aspe également nommé Punta Esper ou encore pico de la Garganta de Aísa et coté selon les publications 2645 ou 2643 ou 2640 ou encore 2636 mètres. Il y avait beaucoup de randonneurs, pour savourer le superbe panorama offert, dont de sympathiques jeunes Atharraztars. C'est à Tardets-Sorholus que dans le début des années 1960 j'allais en colonies de vacances et c'est là que j'ai réalisé ma première ascension, celle de la Madeleine (795 m.), mais contraint et forcé par les moniteurs cela n'avait pas été l'élément déclencheur de ma passion pour les montagnes. Je quittais le sommet à 12 h15 et en "slalomant" entre les groupes de randonneurs debouts et assis, sur un faux pas, clac !!!! oh ... ma cheville droite s'est tordue frown . La suite du retour accompagné d'une "belle" entorse sera dure et laborieuse oops . Il ne me restait plus qu'à resserrer les dents et les lacets de mes "montantes" pour descendre. Dans le couloir d'éboulis situé sous le Paso de la Garganta de Aspe ou Brecha (brèche) de Aspe il y avait des baliseurs qui plantaient des piquets pour marquer l'itinéraire d'une prochaine course de montagne. A la sortie de la zone de gros blocs située à la base de ce couloir d'éboulis, j'ai croisé trois sympathiques randonneuses qui continuaient leur descente vers le Pas d'Aspe. J'ai bien apprécié la pause restauration d'une demi-heure le pied droit dans l'eau fraîche d'une source. J'ai aussi bien apprécié et utilisé la main courante (câble en acier recouvert de plastique souple) de la zone el Calcinar où il y avait de nombreux edelweiss. J'ai également bien apprécié la pause d'une demi-heure à la grotte avec source et abreuvoir (1750 m.). Avant de parvenir au col de Causiat le brouillard s'invitera pour m'accompagner jusqu'à l'aire de stationnement, avant laquelle j'avais rencontré un sympathique couple d'espagnols masqués avec qui nous avons parlé entre autres des conditions d'obligations de port du masque pour cause de coronavirus dans nos pays respectifs. Je retrouvais, avec plaisir, ma voiture à 17 h45 après un dénivelé positif d'environ 1200 mètres pour autant de négatif. 

    Cartes Edirorial Alpina Geo/Estel 1:25000 E-25 Valle de Canfranc Valle de Aisa Candanchu-Astun et ign.es/signa.

    Voir galerie photos Pico de Aspe par le couloir Nord


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