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    * 31 juillet 2014, depuis l'aire de stationnement de la station de ski de Gavarnie Gèdre les Espécières, en bordure de la route D 923 (1850 m), descente au Nord-Ouest pour traverser le ruisseau de Holle (1800 m) et remonter plein Nord vers Peyrenère pour aller couper la crête Est-Nord-Est du pic des Ligades entre les cotes 2002 et 1961, passer à Peyrenère, descendre plein Nord pour aller rejoindre le sentier balisé rouge et blanc du GR 10 (1850 m) et le suivre à gauche direction générale Ouest pour traverser la montagne de Pouey Arraby, passer aux cotes 1887, 1904, 1906, 1887, 1903, traverser le ruisseau de Sausse pour faire demi-tour à la cabane de Sausse dessus (1900 m) et revenir par le même itinéraire après un crochet par une cabane EDF et par la cabane dèts Toussaous ou d'Estoussausse ou encore de Tousaus (1820 m) pour repasser à la station de ski afin de traverser la route D 923, monter direction générale Est pour passer au col de Mourgat (2045 m), gravir au Nord-Est le pic Mourgat (2103 m), en descendre au Nord-Est pour infléchir à l'Ouest (1941 m) puis au Sud-Ouest en réalisant une traversée horizontale à flanc pour aller retrouver l'aire de stationnement de la station de ski.

    J'étais parti pour faire un circuit botanique avec également l'intention de trouver quelques nouvelles traces de l'abornement des sept quartiers de la montagne d'Ossoue, réalisé en exécution de l'article 15 du traité de délimitation signé à Bayonne le 14 avril 1862. Ces sept quartiers de la montagne d'Ossoue (de Pouey Aspé, des Especières, de Pouey Arraby, de Sécrès, de Pla-Laccoum, de Pouey Mourou et de Lacoste) sont la propriété commune de la vallée française de Baréges et de la vallée espagnole de Broto, ils sont compris dans la circonscription cadastrale de la commune de Gavarnie.
    Parti à 7 h45, je réalisais un parcours hors sentier avec pour seules rencontres des marmottes et de nombreuses variétés de fleurs dont certaines endémiques des Pyrénées (Iris, Pédiculaire, Germandrée...), jusqu'à ce que j'emprunte le sentier balisé rouge et blanc du GR 10, un peu à l'Ouest de la cabane dèts Toussaous ou d'Estoussausse ou encore de Tousaus. Après une traversée presque horizontale avec de légères montées et descentes, à 10 h40 je passais à la cabane de Sausse dessus qui était fermée à clef. Au Sud de cette cabane, dans l'estive de la vallée de Sausse dessus les vaches de la vallée de Broto, certaines marquées d'un "B" sur le flanc gauche, y étaient nombreuses. Après de vaines recherches de l'abornement numéro 13 (réalisé sur une grande roche "à 90 mètres à l'Ouest du torrent de Saussé-dessus qui sépare les quartiers de Sécrès et de Pouey-Arraby"), je débutais le retour à 11 h30. Pas plus de succès dans mes recherches des abornements numéro 14 vers la cote 1903 (réalisé 260 mètres après le 13, "sur une pierre à fleur de terre, dans un petit col au Sud du Turonnet de Fartaloubien"), numéro 15 vers la cote 1887 (réalisé "Sur une grande pierre plate, à 180 mètres en avant, et à 60 mètres au Sud-Est du Turon de Pouey-Arraby ou Tozal rédondo de Puirrabin"), numéro 16 vers la cote 1867 (réalisé "A 200 mètres au delà, sur une roche touchant la cabane de Pouey-Arraby, et à 3 mètres au Sud de la fontaine du même nom"), numéro 17 vers la cote 1887 (réalisé "Au Trot ou passage de Pouey-Arraby, sur un rocher au bord du chemin, à 1280 mètres du n°16") et numéro 18 (réalisé "A 400 mètres plus loin, sur une arête rocheuse qui descend de la Montagnette, et qui marque la limite entre les quartiers de Pouey-Arraby et des Espécières"). De 13 heures à 13 h15 j'étais dans le secteur de la cabane dèts Toussaous ou d'Estoussausse ou encore de Tousaus pour essayer de retrouver l'abornement numéro 19 (gravé sur "les rochers au-dessus de la Cabane dèts Toussaous, à 600 mètres du repère antérieur"). Je passais ensuite dans le secteur de l'abornement numéro 20 (réalisé " Au Turonnet de Peyrenère, à 250 mètres de la croix précédente" "A coté des Baz (réservoirs) du même nom". A 14 h30 je traversais le ruisseau de Holle pour rechercher l'abornement numéro 21 (réalisé "A 1100 mètres au delà, au trot ou passage de Lapahule, sur un rocher qui regarde le Nord et à coté du passage") pour retrouver le parking à 14 h35. En face de moi, plein Est, le pic Mourgat qui se détache fièrement de la crête ensorcelait mon regard. A 14 h40 mes jambes décidaient de se remettre en marche pour y faire une visite et après une montée assez rapide direction générale Est  je passais au col de Mourgat (non nommé sur la carte IGN) à 15 h10. La suite sera moins rapide et plus laborieuse, tout d'abord sur une raide pente herbeuse/terreuse/caillouteuse puis les mains seront de la partie pour en découdre avec la crête rocheuse de droite, où l'endémique Saxifrage à longues feuilles/Saxifraga longifolia était bien représentée, pour revenir ensuite à gauche en traversée horizontale sur du rocher très incliné avec de minces prises afin de joindre la cheminée qui débouche à gauche du sommet du pic Mourgat où je parvenais à 15 h29. Superbe vue sur le cirque de Gavarnie et ses sommets ! A 15 h40 je commençais la descente au Nord-Est, à gauche de la crête, vers l'abornement numéro 22 (réalisé "Sur un rocher au Sud du passage, au Pourtillou de Mourgat, à 600 mètres du pic du même nom, et à 730 du Trot de la Pahule").pour aller retrouver ma voiture à 16 h25 après un dénivelé positif d'environ 800 mètres pour autant de négatif. Superbe journée ensoleillée lors de laquelle je n'ai rencontré des gens que sur le GR 10 et sur le parking de la station de ski.
       
    Carte IGN 1:25000 Gavarnie Luz-Saint-Sauveur Parc National des Pyrénées 1748 OT. 

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  • Le pic Mourgat pour terminer une randonnée botanique dans la montagne de Pouey Arraby, le 31 juillet 2014
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    * 10 juillet 2014, depuis la cabane de Milhas en bordure de la piste qui prolonge la route D 128 (1680 m.) au Sud-Est du Turon de Cout et à l'Ouest de Gavarnie, en montant Nord-Nord-Est pour passer au Pla de las Salèras ou Salieras, non nommé par l'IGN (1780 m., croix numéro 6 de l'abornement des sept quartiers de la montagne d'Ossoue), continuer direction Est-Sud-Est pour passer près de la croix numéro 5 (1800 m.), puis direction Est jusqu'à la croix numéro 4 (1823 m.) pour y infléchir Est-Nord-Est et ensuite virer Nord (1900 m.) pour remonter le ravin puis la zone d'éboulis qui mènent au col d'Aspé ou de Pla Coummunau (2281 m), y continuer à droite direction Est pour remonter une partie de la crête Ouest du Soum Blanc de Sécugnat passer au sommet coté 2435, sur une pointe (2435 m.) et faire demi-tour à la brèche suivante pour revenir au col d'Aspé ou de Pla Coummunau (2281 m) et remonter en face sur la crête de Labassà, direction Ouest-Nord-Ouest, passer à la cote 2349, au sommet du Soum de Labassa ou Soum d'èt Labassà (2388 m), au col coté 2366, aux cotes 2418 et 2474 pour atteindre le sommet du Soum d'éts Mèyts (2509 m) nommé les Meyts par l'IGN, revenir au col d'Aspé ou de Pla Coummunau (2281 m), descendre direction générale Sud pour retrouver l'itinéraire de montée (1900 m.), le suivre vers l'Est  jusqu'au Pla de las Salèras ou Salieras (1786 m.) pour y suivre un chemin direction Ouest-Nord-Ouest qui ramène sur la piste du barrage d'Ossoue, traverser le gave d'Ossoue (1710 m.) pour aller contourner le Turon de Cout par le Nord, puis aller longer la base orientale du Carrot de Milha ou Millas direction Sud-Ouest pour parvenir à l'Espugue de Milha ou Millas (1720 m.), revenir Est récupérer la piste du barrage d'Ossoue (1710 m.)  qui ramène à droite à la cabane de Milhas et 300 mètres avant de l'atteindre descendre traverser à droite le gave d'Ossoue pour longer sa rive droite Sud-Est  jusqu'au Pla de Salces (1660 m.) et revenir au Nord-Ouest à la cabane de Milhas (1680 m.).

    J'étais parti pour faire un circuit avec l'intention de trouver quelques traces de l'abornement des sept quartiers de la montagne d'Ossoue, réalisé en exécution de l'article 15 du traité de délimitation signé à Bayonne le 14 avril 1862. Ces sept quartiers de la montagne d'Ossoue (de Pouey Aspé, des Especières, de Pouey Arraby, de Sécrès, de Pla-Laccoum, de Pouey Mourou et de Lacoste) sont la propriété commune de la vallée française de Baréges et de la vallée espagnole de Broto, ils sont compris dans la circonscription cadastrale de la commune de Gavarnie.
    Parti à 7 h15, après une raide montée en pelouse et dans un petit talweg à sec, je parvenais sur une zone herbeuse presque plane, nommée Pla de las Salèras ou Salieras, où il y a des traces de sentier. Sur un gros rocher presque carré situé à une trentaine de mètres au Sud du sentier, il y est gravé une croix constituée d'un trait vertical de 20 centimètres coupé de deux branches horizontales, de 7 centimètres pour celle du haut et 10 centimètres pour celle du bas, avec en dessous son numéro d'ordre "6" gravé à l'envers.  C'est très certainement le même graveur qui a réalisé cet abornement et celui de la frontière internationale franco-espagnole, où tous les chiffres de la croix frontière numéro 315 du Port du Pla d'Aube et les deux premiers chiffres de la croix frontière numéro 316 du col du Cardal sont gravés à l'envers. En suivant les traces du sentier, et après une traversée à flanc qui mène à un petit vallon suspendu, environ 250 mètres au-delà de la croix numéro 6, il y a un mamelon au Sud du sentier avec un groupe de rochers sortant du sol. Sur l'un des premiers rochers il y est gravé la même croix que la précédente avec également son numéro d'ordre "5" gravé à l'envers. J'ai passé un peu plus d'une heure à chercher la croix numéro 4, qui, selon le procès-verbal d'abornement est située à 260 mètres "sur une grande pierre blanche". Ca semblait clair et pourtant j'y étais passé à coté sans la voir, cachée par la végétation elle est gravée sur une pierre gris-beige, de même style que les précédentes, avec également son numéro d'ordre "4" gravé à l'envers. C'est par hasard que je la trouverai lors de mon passage de retour. Après une raide remontée en pelouse puis sur des éboulis croulants avec par endroits des traces de sentier, je passais au col d'Aspé ou de Pla Coummunau à 9 h55. Le procès-verbal d'abornement signalant la première croix gravée "Sur un rocher blanc à la naissance du Barrancou ou ravin de Coumaciouse, près de la dernière crête susmentionnée.", Alphonse Meillon précisant "sur un roc blanc vertical un peu en dessous de la crête... à 500 mètres environ à l'ouest du pic Blanc de Sécugnac.", je décidais donc de remonter une partie de la crête Ouest du Soum Blanc de Sécugnat afin d'explorer toutes les zones situées sous les échancrures de la crête, versant Sud dominant la vallée d'Ossoue, à la recherche de rochers blancs. Si le début de la crête est peu raide et herbeux , la suite est assez raide avec des passages aériens sur la crête où il faut bien tester les prises car certains rochers ne demandent qu'à se détacher. Après être passé au sommet d'une pointe, à la brèche suivante j'étais contraint de faire demi-tour à 11 heures, au pied d'un grand gendarme pas "gentil", après avoir quand même réussi à descendre de quelques mètres en longeant la base de ces falaises Sud sur un semblant de sente où je n'ai pas trouvé la croix numéro 1. De retour au col d'Aspé ou de Pla Coummunau à 11 h30, deux Gypaètes sont passés plusieurs fois au-dessus de moi. Je décidais de remonter en face la crête de Labassà pour passer au sommet du Soum de Labassa ou Soum d'èt Labassà et suivre cette crête jusqu'au sommet du Soum d'éts Mèyts, nommé les Meyts par l'IGN, atteint à 13 h45. Les nuages empêchant de voir le proche pic de Labassa, le Vignemale et les hauts sommets du secteur, je repartais un quart d'heure plus tard pour repasser une troisième fois au col d'Aspé ou de Pla Coummunau et c'est dans la descente que je réalisais en partie un peu plus à l'Ouest que l'itinéraire du montée, et après de nouvelles recherches, que je découvrais par hasard la croix numéro 4. A 16 heures je retrouvais la piste du barrage d'Ossoue pour aller ensuite visiter à l'Ouest l'Espugue de Milha ou Millas, puis au Sud-Est le Pla de Salces avant de retrouver ma voiture à 17 h45 après un dénivelé positif d'environ 1300 mètres pour autant de négatif et une journée assez bien ensoleillée malgré les nuages qui ont empêché, pendant une grande partie de la journée, de voir les plus grands sommets du secteur.       

    Carte IGN 1:25000 Gavarnie Luz-Saint-Sauveur Parc National des Pyrénées 1748 OT.

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  • Le Soum d'éts Mèyts ou les Meyts et la crête Ouest du Soum Blanc de Sécugnat depuis la vallée d\'Ossoue, le 10 juillet 2014
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    * 27 juin 2014, depuis la bordure de la piste d'Aynis à hauteur de la bifurcation sur le plateau de Bernazau ou Bernazaou (1230 m.), au-dessus et au Sud-Ouest de Grust, en suivant la piste de gauche qui mène direction générale Ouest aux granges d'Aynis où elle se termine (1410 m.), pour suivre à gauche  un sentier balisé d'un trait jaune qui monte à flanc direction générale Sud-Ouest, passer près de la résurgence de Coueyla Gran (1829 m.), continuer direction Sud et passer par la cote 1935, puis à l'abri de Lagües pour traverser le torrent afin de longer le lac Lagües par la rive gauche (2035 m) pour la quitter en prenant une direction Ouest-Sud-Ouest afin d'aller remonter par la gauche le chaos, situé sur le versant Occidental du contrefort Nord-Est de l'Aiguille de Lahazère, qui mène direction Sud-Ouest au lac de Pène (2399 m.) pour remonter à flanc direction Sud au-dessus de la rive droite, rejoindre la crête

    Sud-Ouest de l'Aiguille de Lahazère (2445 m.) et la suivre jusqu'au sommet de ladite Aiguille de Lahazère (2552 m.), revenir à la cote 2445 pour passer en direction Sud-Est au lac de Lahazère (2412 m.), puis à gauche Est au col coté 2427, descendre au Sud-Est jusqu'au lac de Cantet (2382 m.) puis Nord-Nord-Est passer à la cote 2113 pour aller retrouver au Nord l'itinéraire de l'aller sur la rive gauche du lac de Lagües (2035 m.).

    Parti au lever du jour à 5 h55, je parvenais à la fin de la piste des granges d'Aynis à 6 h25 et une heure après le départ j'étais à 1635 mètres d'altitude. A 7 h35 je passais près de la résurgence de Coueyla Gran et de 8h15 à 8 h25 j'étais à la cabane Lagües (Il y a une plaque au-dessus de l'entrée qui signale "Cabane Lagües 2031 m." alors que le lac Lagües qui est en contrebas est coté par l'IGN "2035") en train d'étudier le meilleur itinéraire pour remonter le vallon, constitué d'un chaos de gros blocs, situé entre le contrefort Nord-Est de l'Aiguille de Lahazère et la crête Nord-Est de la Tuque de Bat Houradade. Le début de la remontée est assez confus, il faut naviguer entre les blocs, sur de la végétation qui cache des trous puis, il faut sauter de bloc en bloc (dans cet exercice attention aux quadriceps) pour arriver à trouver ensuite quelques portions en pelouse où des traces de sentes et quelques rares cairns aident la progression. Après avoir évité les premiers névés à la solidité douteuse, je trouvais enfin de la neige bien portante à partir de 2200 mètres. De 10 h05 à 10 h10, j'étais au-dessus de la rive droite du superbe lac de Pène en train de mettre les crampons et ranger les bâtons pour sortir le piolet car la neige y était dure et une glissade se serait terminée directement dans les eaux turquoises mais froides du lac rempli de "glaçons". A 10 h30 je parvenais au col situé sur la crête Sud-Ouest de l'Aiguille de Lahazère. Le début de la remontée de cette crête déneigée se réalise en pelouse, la pente se redresse lorsque l'on évite les premiers rochers par la droite, on passe ensuite à gauche d'un petit mamelon pour revenir en pelouse sur la crête. Il faut passer à droite d'un petit piton en remontant une raide pente herbeuse qui se rétrécit pour se terminer à la base d'un dièdre que l'on remonte jusqu'à parvenir à hauteur du passage clé situé sur la paroi verticale de gauche. C'est une vire étroite large d'une vingtaine de centimètres sur une longueur d'environ cinq mètres, ascendante de droite à gauche, qui permet après avoir utilisé les mains de prendre pied sur la crête. Pour ne pas rater ce passage lors de la descente, j'y réalisais un fléchage à la craie. La suite de la montée se réalisant sur et entre des gros blocs enchevêtrés, je parvenais au sommet de l'Aiguille de Lahazère à 11 h10 pour en repartir à 11 h30. Après être passé au-dessus et au Nord du magnifique lac de Lahazère aux eaux turquoises envahies de "glaçons", à 12 h05 je passais au lac de Cantet également envahi de "glaçons". De 13 h10 à 13 h25 je réalisais une pause en bordure du lac de Lagües, à 14 h35 je retrouvais la piste à hauteur des granges d'Aynis et à 14 h55 j'étais de retour à la voiture après un dénivelé positif d'environ 1330 mètres pour autant de négatif et une journée assez bien ensoleillée.    

    Carte IGN 1:25000 Gavarnie Luz-Saint-Sauveur Parc National des Pyrénées 1748 OT.

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