• (007) Vallée d'Aspe - Haute vallée d'Aspe

    * Crête Broca de Lizère (1760 m.) depuis la route forestière de Belonce

    * Pic d'Aillary (2215m.) par la crête Broca de Lizère et la Table d'Arlet depuis la route forestière de Belonce

    * La Cristallère (1874 m.) depuis Lamourane

    * Pic du Baralet (2052 m.) depuis Lamourane sur neige en raquettes

    * Refuge et lac d'Arlet (2000 m.) depuis Espelunguère sur neige en raquettes

    * Sommet de Couecq (2012 m.) depuis Espelunguère

    * Pic d'Arri (2157 m.) depuis Espelunguère

    * Crête pic d'Arri (2157 m.) pic d'Arlet (2207 m.) depuis Espelunguère

    * Pic de Gabedaille (2258 m.) en circuit depuis Espelunguère

    * Pic de Gabedaille (2258 m.) par le versant Est depuis Espelunguère

    * Pic de Gabedaille (2258 m.) depuis la centrale d'Estaens sur neige en raquettes

    * Las Cabretas sommet Est (1922 m.) en boucle depuis Espelunguère

    * Castillo de Acher (2390 m.) par la cheminée Ledormeur depuis Espelunguère

    * Castillo de Acher (2390 m.) par la voie normale depuis Espelunguère

    * Puntal de Secús ou Peña del Mediodia (2510 m.) depuis Espelunguère

    * Cúpula de Secús (2421 m.) et pico Lioviella (2334 m.) en boucle depuis Sansanet

    * Cima Occidental de La Trinchera (2105 m.) depuis Sansanet

    * Puerto de Estanés (1792 m) et ibón de Estanés ou lac d'Estaëns depuis Sansanet sur neige en raquettes

    * Cuchet de Garay ou la Mujer Muerta (1857 m.) en circuit depuis Sansanet

    * Cuchet de Garay ou la Mujer Muerta (1857 m.) depuis Sansanet sur neige en raquettes

    * Cuchet de Garay ou la Mujer Muerta (1857 m.) par la cabane d'Escouret depuis Sansanet

    * Mujer Muerta (1857 m.) depuis Sansanet sur neige en raquettes

    * Cantal de Escurets (1983 m.) depuis Sansanet sur neige en raquettes

    * Circuit bois de Sansané Estaés depuis Sansanet

    * Chemin de croix d'Estaés (1747 m.) depuis Sansanet

    * Circuit à Sansanet par Caillavérisse (1750 m.) depuis Sansanet

    * Pico de Aspe ou de la Garganta (2645 m.) depuis Peyrenère

    * Signal 297 (1795 m.) et Cima de Candanchu (1728 m.) depuis la station de ski de fond du Somport sur neige en raquettes

    * Cima de Candanchú (1728 m.) depuis Peyrenère sur neige en raquettes

    * L'Escarpu ou pic de Sesques (2606 m.) depuis la route du bois de Bieus

    * Soum de Moundaut (2526 m.) depuis la route du bois de Bieus

    * Soum de la Hourquette de Larry (2208 m.) depuis la route de Gouetsoule

    * Col d'Ayous (2201 m.) depuis la route de Gouetsoule

    * Col d'Ayous (2201 m.) depuis la route de Gouetsoule sur neige en raquettes

    * Pic d'Arnoussère (2034 m.) depuis le pont d'Arnousse

    * Murlorum (2092 m.) depuis le col du Somport

    * Pic de Bénou (2271 m.) par les pics d'Arnousse (2141 m.) depuis le col du Somport sur neige en raquettes

    * Crête Arnousse Belonseiche (2297 m.) depuis le col du Somport

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    * 15 décembre 2021, depuis l'aire de stationnement de Peyrenère (1405 m.) en bordure de la route N 134 du col du Somport au-dessus d'Urdos, passage entre les cabanes Pacheu et de Peyrenère pour aller remonter direction Sud-Est et en contrebas de la route la rive droite du vallon, infléchir Est-Sud-Est (1422 m.) jusqu'à parvenir à une passerelle que l'on traverse (1516 m.), continuer la progression direction générale Est pour aller côtoyer sur une cinquantaine de mètres la route N 134 puis en direction générale Sud-Ouest parvenir à hauteur de l'imposant bâtiment de l'espace nordique de la station du Somport (1594 m.) que l'on contourne par la droite, pour remonter direction générale Sud puis Ouest-Sud-Ouest (1650 m.) afin de parvenir sur la crête frontière qu'il faut suivre à gauche Est-Sud-Est pour atteindre la Cima de Candanchú (1728 m), revenir par presque le même itinéraire avec quelques raccourcis pleine pente.

    La route du col du Somport, où nous pensions arriver, était fermée par une barrière à hauteur de Peyrenère. Le chauffeur de l'engin de déneigement, qui était sur place, nous a précisé qu'il attendait l'arrivée d'une pelleteuse car une avalanche s'était produite sur les pentes de Murlorum et que sur la route elle avait une hauteur de 12 mètres.
    Avec Eric nous décidons donc de garer la voiture en bordure de la route, à Peyrenère, pour faire une petite sortie de reprise vers la crête frontière située au Sud de l'espace nordique de la station du Somport. L'itinéraire étant très bien enneigé suite au long épisode neigeux de ces derniers jours, les raquettes à neige seront utilisées dès le départ et ce jusqu'à notre retour à la voiture. En passant près du bâtiment de l'espace nordique du Somport, il y avait un groupe d'écoliers espagnols en train de faire des échauffements, cela ressemblait à la "danse des canards", on s'en marre encore happy . Au-dessus nous suivrons une piste "raquettes" jusqu'aux abords de la crête frontière.où nous la laisserons filer vers Candanchú. Le sommet de la modeste Cima de Candanchú offre un beau panorama, mais l'Est visible à la montée (Arnousse, Astún et la Raca), est un peu caché par les sapins. Nous y ferons une pause restauration au-dessus de la station de Candanchú face au massif d'Aspe... Une terrasse *** yes . Après une "descente piste rouge" où nous avons pris quelques raccourcis pour couper les trajectoires et où nous avons dû réaliser un petit écart pour éviter de recevoir les blocs de neige projetés par la pelleteuse qui était en train de dégager la route, nous retrouverons la voiture après un circuit de 4 h15 d'un petit dénivelé positif d'environ 350 mètres pour autant de négatif, accompagnés d'un superbe soleil glasses . Au moment de repartir en voiture, un randonneur espagnol, raquettes à neige en main, qui descendait en suivant la route vers Sansanet nous a demandé s'il était encore loin de Candanchú, nous l'avons remis dans le bon sens.

    Nous n'avons pas utilisé de carte mais celles qui couvrent le secteur sont les cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:25000 Candanchu Astun, ign.es.signa (Instituto Geográfico Nacional España) et ideAragon.

    Voir galerie photos Cima de Candanchú 15 12 2021


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    * 28 octobre 2021, depuis l'aire de stationnement (1311 m.) située en contrebas de la route N 134 du col du Somport, en suivant la piste qui descend direction Sud-Ouest pour aller franchir la passerelle qui enjambe le gave d'Aspe (1300 m.), laisser filer cette piste lorsqu'elle tourne à gauche et suivre à droite un large sentier, passer sur une petite passerelle en bois et suivre le sentier qui remonte au Nord dans la forêt communale de Borce ou bois de Sansanet vers la cabane d'Escouret, rejoindre et suivre à droite la piste qui mène à cette cabane (1390 m.) qu'on laisse au Nord pour suivre le sentier qui prend une direction générale Ouest (1410 m.), laisser à gauche le mamelon coté 1508 par l'IGN espagnol et nommé Puntal del Taxo par l'Editorial Alpina, passer près du rocher où sont gravées deux croix dont la sixième croix à double branche de l'abornement de la seconde zone d'Estaés (1510 m.), près des ruines de la cabane de Caraou, puis virer direction générale Sud-Ouest pour sortir du bois et laisser à gauche le mamelon boisé nommé Turonnet d'Escourets (1600 m. -borne frontière numéro 292), continuer Ouest pour arriver à l'entrée du vallon où coule le ruisseau d'Escourèts (1670 m.), remonter direction Sud-Ouest la crête qui borde la rive droite du vallon pour atteindre un dôme (1704 m. par Editorial Alpina et IGN espagnol, 1706 m. par IGN français), descendre Nord-Ouest et retrouver le fond du vallon du ruisseau d'Escourèts (1680 m.), longer sa rive droite direction Ouest-Sud-Ouest sur une centaine de mètres afin de remonter Sud pour récupérer la crête de Cantal de Escurets (1850 m.) et la suivre direction générale Sud-Ouest, passer à droite de deux petits pitons rocheux (1899 m.) puis à la cote 1933 et continuer toujours direction générale Sud-Ouest en montagne russe pour passer entre les cotes 1907 et 1913 (Editorial Alpina) puis virer à droite Ouest, descendre pour atteindre un petit plateau (1900 m.) que l'on traverse toujours direction Ouest pour rejoindre le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol ainsi que vert et jaune venant du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) (1910 m.) afin de le suivre à gauche pour monter Sud et en lacets vers le passage de la Trinchera qui marque l'entrée de la Valle de los Sarrios (Vallée des Isards) (2020 m.), commencer à la remonter rive gauche direction Ouest-Sud-Ouest vers le Circo de O Ibón ou Circo de Olivón (Cirque de Olibon), après une centaine de mètres virer à droite Ouest et commencer à remonter les pentes herbeuses qui mènent à la Cima (sommet) Occidental de La Trinchera (2105 mètres), revenir par le même itinéraire jusqu'au plateau suspendu où on laisse filer à gauche le GR 11 pour monter Nord-Est en louvoyant entre les rochers pour entrer dans la zone lapiazée de la crête de Cantal de Escurets, parvenir au sommet coté 1942 et virer à gauche Ouest pour suivre la crête en passant aux cotes 1942 et 1941, commencer à descendre direction générale Nord-Est jusqu'au Puerto de Estanés (1792 m.) pour continuer la descente Est-Nord-Est au-dessus de la rive droite du ruisseau d'Escourèts afin de récupérer l'itinéraire de montée juste après avoir traversé ce ruisseau, à la sortie du vallon.

    Parti de nuit à 8 heures, j'ai suivi le sentier qui monte dans la forêt communale de Borce ou bois de Sansanet dans la pénombre avant le lever du jour qui s'est produit lors de la jonction avec la piste qui mène à la cabane d'Escouret. La crête qui suit le passage du dôme coté 1704 présentant un raide ressaut couvert de givre shocked , je suis descendu d'une quarantaine de mètres de dénivelé pour rejoindre le fond du vallon du ruisseau d'Escourèts afin de remonter un peu plus loin récupérer la crête de Cantal de Escurets. Après un parcours en montagne russe et avoir traversé un plateau suspendu je réalisais la jonction avec le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol à 10 h40. En parvenant à l'entrée Nord de la valle de los Sarrios (vallée des Isards) les nuages venant de derrière les sommets du circo (cirque) de Olibón commençaient à descendre vers la vallée et un vent violent m'accompagnera jusqu'au sommet Occidental de La Trinchera. La carte Editorial Alpina 1:25000 Candanchu Canfranc mentionne "La Trinchera", qui se traduit en français par "Tranchée", pour désigner l'étroit couloir qui relie le plateau suspendu à l'entrée Nord de la valle de los Sarrios (vallée des Isards). Le panorama offert par ce modeste sommet est assez limité et il faut s'avancer de quelques mètres vers le Nord pour voir le ibón de Estanés (lac d'Estaens). Abrité derrière un rocher pour me protéger des fortes rafales de vent je faisais une pause restauration de 12 heures à 12 h45. Après un parcours chaotique à travers la grande zone de lapiaz de la crête de Cantal de Escurets, je passais à 14 h15 au Puerto de Estanés pour y suivre "l'autoroute" qui ramène dans la forêt communale de Borce ou bois de Sansanet qui offrait de magnifiques couleurs automnales. Je retrouvais ma voiture, seule à mon départ, sur un parking où il ne restait presque plus de places à 15 h30 après un dénivelé positif d'environ 1000 mètres pour autant de négatif et une journée bien ensoleillée mais aussi bien ventée.

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:25000 Candanchu Canfranc et Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los valles Occidentales - Huesca - Pirineos Parque Nacional de los Pirineos - Francia  et Signa.ign.es.

    Voir galerie photos Cima Occidental de La Trinchera


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    * 16 décembre 2019, depuis la bordure de la route N 134 du col du Somport, à hauteur de l'accès à l'aire de stationnement de Sansanet (1329 m.), pour descendre Sud-Ouest vers l'aire de stationnement (1311 m.) puis aller franchir ensuite la passerelle qui enjambe le gave d'Aspe (1300 m.) pour suivre le sentier qui remonte au Nord dans la forêt communale de Borce vers la cabane d'Escouret, rejoindre et suivre à droite la piste qui mène à cette cabane (1390 m.) qu'on laisse au Nord pour suivre le sentier qui prend une direction générale Ouest (1410 m.), laisser à gauche le mamelon coté 1508 par l'IGN espagnol et nommé Puntal del Taxo par l'Editorial Alpina, passer près des ruines de la cabane de Caraou, puis virer direction générale Sud-Ouest pour sortir du bois à hauteur du mamelon boisé nommé Turonnet d'Escourets (1600 m. -borne frontière numéro 292), continuer Ouest-Nord-Ouest pour arriver à l'entrée du vallon où coule le ruisseau d'Escourèts (1670 m.), traverser le ruisseau pour remonter le vallon sur sa rive gauche direction générale Ouest-Sud-Ouest, parvenir au Puerto de Estanés (1792 m.), monter plein Nord vers l'antécime Occidentale de la Mujer Muerta pour y virer Nord-Ouest afin d'atteindre le sommet principal de la Mujer Muerta ou anciennement Cuchet de Garay (1857 m.) et revenir quasiment par le même itinéraire.

    Parti à 8 h30 avec ma pas copine du tout "sonde double J" arf , depuis la bordure de la route N 134, car la descente vers l'aire de stationnement était recouverte de neige glacée, à 9 heures je passais à la bifurcation <= Lac d'Estaens - Vente de fromage (de la cabane d'Escouret) =>. Après avoir traversé quelques portions de neige glacée, je marchais sur un sol entièrement enneigé à partir de 1450 mètres et j'ai utilisé les raquettes à partir de 1520 mètres. A 11 h15 je passais au Puerto de Estanés, but initial de ma randonnée, où je décidais de poursuivre vers la Mujer Muerta. De 11 h30 à 12 h10 je me régalais du superbe panorama offert par ce sommet. A 14 heures je retrouvais ma voiture après un dénivelé positif de 600 mètres et autant de négatif pour une randonnée sur "autoroute" lors de laquelle je n'ai rencontré personne. Il est vrai que c'était un lundi et du départ au retour le ciel était chargé de vilains nuages menaçants avec de très fortes rafales de vent oops .

    Cartes, IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:25000 Valle de Canfranc Valle de Aísa Candanchú-Astún et IGN espagnol ign.es.signa.

    Voir galerie photos Mujer Muerta 16 12 2019


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    * 11 décembre 2018, depuis l'aire de stationnement près de la maison Lamourane (1160 m.) au quartier d'Aubise et au-dessus de la centrale électrique de Borce à l'Ouest d'Urdos, en suivant le chemin qui remonte (au début en légère descente) direction Sud-Sud-Ouest la rive gauche du vallon du Baralet, pour passer près d'une prise d'eau (1210 m.), puis le sentier qui lui fait suite traverse une forêt pour ensuite passer en contrebas de la cabane Pacheu, traverse le pont qui enjambe le gave du Baralet (1451 m.) pour continuer la remontée en rive droite, quitter le sentier qui mène à la montagne de Banasse (1480 m.) en suivant à gauche un vague sentier qui prend une orientation Sud-Est puis vire rapidement Nord-Nord-Est  (1510 m.), longe la lisière inférieure du bois de Lacrapautère entre dans le bois (1550 m.) et le traverse Nord-Est (1550 m.), laisser filer le sentier, qui mène au Nord-Est à la cabane de Couylaret, pour virer en angle droit à droite direction Sud-Est (1590 m.) et sortir en suivant du bois, longer la lisière du bois (1610 m.) puis s'en écarter en prenant une direction Est (1660 m.), traverser un ruisseau (1680 m.) pour virer au Nord en suivant des sentes qui se rejoignent en formant un large sentier herbeux qui se dirige vers un couloir pour aller traverser une crête à hauteur d'une brèche (1732 m.), en suivant infléchir Nord-Est puis Est (1740 m.) pour atteindre le col de la Coumette (1789 m.) et son étang, remonter Nord-Nord-Ouest la crête qui mène au sommet de La Cristallère (1874 m.) et revenir par le même itinéraire en réalisant un petit crochet pour visiter la cabane Pacheu.

    Après avoir garé ma voiture en bordure de la route contre la clôture du jardin de la maison Lamourane et non loin du panneau signalant: "Electricité de France - Propriété privée - Stationnement génant", en prenant garde de ne pas géner le passage des véhicules, à 8 h55 par - 2°C de température je commençais ma randonnée en empruntant le chemin avec les signalisations: "Electricité de France - Route privée - Sans issue", "Electricité  de France - Propriété privée - Accès interdit" et "<=Parc National à 0h.30 <=Montagne de Banasse 2h.15 <=Refuge d'Arlet 3h.". Ce chemin qui commence par une légère descente mène à une prise d'eau mentionnée sur la carte IGN de 2013 mais occultée sur la carte IGN de 2017. Le passage situé à hauteur de cette prise d'eau était totalement glacé, une vraie patinoire. Après être passé à 9 h55 sur la passerelle en béton qui enjambe le gave du Baralet, j'ai continué a suivre sur près de 500 mètres le sentier qui mène à la montagne de Banasse sans trouver la moindre amorce de sentier et c'est hors traces que je suis monté Nord-Est vers la lisière du bois de Lacrapautère. C'est peu après mon entrée dans le bois que j'ai rejoint un sentier visible en contrebas et que j'ai suivi jusqu'au-delà de sa sortie du bois sans trouver le moindre départ de sentier. Je suis revenu sur mes pas pour aller rejoindre hors traces la lisière du bois où il y avait quelques traces de sentes que j'ai suivi direction Sud-Est jusqu'à un replat (1660 m.) où il faut virer direction Est pour aller rejoindre la brèche cotée 1732 bien visible. Cette brèche franchie à 11 h05, j'ai ensuite progressé avec prudence sur les sentes qui mènent au col de la Coumette car elles étaient recouvertes de neige glacée. A 11 h40 je construisais un petit cairn au sommet de La Cristallère. Après une pause restauration, je quittais ce "petit" sommet qui offre un grand panorama à 12 h20. De 13 h30 à 13 h45 je visitais la cabane Pacheu pour retrouver ma voiture à 14 h40 après un dénivelé positif de 720 mètres pour autant de négatif et une journée bien ensoleillée glasses .

    Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.

    Voir galerie photos La Cristallère


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    * 5 octobre 2018, depuis l'aire de stationnement d'Espelunguère (1349 m.) au-dessus de la centrale électrique d'Estaens aux Forges d'Abel, en suivant au Nord la route forestière d'Espelunguère qui traverse le bois d'Espélunguère direction générale Nord pour en sortir et arriver en suivant à un col face à la montagne de Couecq (1620 m.), abandonner la piste du lac et refuge d'Arlet juste avant la traversée du ruisseau de Couecq pour suivre à gauche (1623 m.) celle qui mène aux cabanes Caillabère, l'abandonner une cinquantaine de mètres avant qu'elle traverse le ruisseau de Couecq (1700 m.) pour monter hors traces direction Sud-Ouest, infléchir Sud-Sud-Ouest (1820 mètres) afin d'atteindre une échancrure (1980 m.) sur la portion de crête orientée Ouest-Est, à l'Ouest de la cote 1986, et la remonter à droite Ouest puis Ouest-Nord-Ouest (2050 m.) pour rejoindre la crête principale Sud (2120 m.) que l'on suit à droite Nord-Ouest pour la quitter (2150 m.) afin d'aller traverser presque horizontalement direction Ouest-Nord-Ouest, sous la ligne de crête, la très raide zone de barres rocheuses de grès rouge à la rencontre d'un ravinement situé entre les pelouses à gauche et la barre de grès rouge à droite (2190 m.) pour le remonter direction Nord afin de parvenir au sommet du pic de Gabedaille ou Signal d'Espelunguère ou encore pico de Acué (2258 m.) continuer sur la crête Nord pour passer un col (2226 m.) avant de parvenir au sommet de l'antécime Nord nommée par certains sites Punta Gabedallo et par l'IGN espagnol pico de Gabedallos (2245 m.), revenir au pic de Gabedaille ou Signal d'Espelunguère pour descendre en suivant la crête Ouest, la quitter (2120 m.) pour continuer la descente Nord-Est puis Nord rejoindre le col de la Countende ou de Couecq nommé collado de Acué par l'IGN espagnol (2019 m., croix frontière nméro 279), puis direction générale Est-Sud-Est en rive gauche du vallon de Couecq pour passer aux cabanes Caillabère (1755 m) et aller retrouver la piste de montée au Sud de ses cabanes sur la rive droite du ruisseau de Couecq (1700 m.).

    Parti à 7 h50, je passais à 8 h45 à la bifurcation du lac d'Arlet et des cabanes Caillabère. Sur l'itinéraire que je vais suivre, pas de cairn entre le ruisseau de Couecq (1700 m.) et le sommet du pic de Gabedaille, je vais en ériger une quinzaine jusqu'à l'échancrure (1980 m.) située sur la portion de crête orientée Ouest-Est, à l'Ouest de la cote 1986. Par endroits, à partir de 1900 mètres, on peut suivre quelques vagues sentes d'isards et les derniers mètres qui mènent à l'échancrure sont raides sur du grès rouge décomposé. La portion de crête qui suit et qui mène à la crête principale Sud du pic de Gabedaille ne présente aucune difficulté. Cette crête principale Sud, que j'avais suivi le 2 juin 1994 pour descendre du sommet vers le col de l'Escalé d'Aigue-Torte, se remonte facilement en s'aidant par endroits des mains, c'est pour cette raison que j'ai voulu aller voir de plus près la très raide zone de barres rocheuses de grès rouge située sous la ligne de crête. Elle est très aérienne et pour la traverser la prudence et la maîtrise du vertige s'imposent, la chute y est interdite oh , j'y ai progressé en utilisant quelques courtes vires et dans certains passages en dévers j'ai dû planter la lame du piolet. J'ai également utilisé la lame du piolet pour remonter le ravinement qui devient de plus en plus raide pour mener sur la crête sommitale du pic de Gabedaille où je réalisais une pause de 11 h55 à 12 h10. Après avoir suivi la crête Nord, qui impose de s'aider des mains pour franchir quelques passages d'escalade facile, je passais sur l'antécime Nord ou Punta Gabedallo ou encore pico de Gabedallos. Ne connaissant pas le versant Nord de ce sommet, je décidais de revenir sagement par le sommet du pic de Gabedaille sur lequel je réalisais une nouvelle pause de 12 h50 à 13 h05. De 14 h25 à 14 h45 je me restaurais à la source située près des cabanes Caillabère et je retrouvais ma voiture à 16 h05 après un dénivelé positif d'environ 1000 mètres pour autant de négatif et une belle journée ensoleillée glasses .

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT et 1:25000 Editorial Alpina Geo/Estel Valle de Canfranc Valle de Aísa Candanchú-Astún et IGN (Instituto Geográfico Nacional) espagnol Signa.

    Voir galerie photos Pic de Gabedaille par le versant Est 05 10 2018


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    * 18 juin 2018, depuis le virage en épingle, situé juste après la barrière canadienne, de la route forestière de Gouetsoule (1120 m.) à l'Est de Claverie Jean et au Sud-Est de la Maison Blanche (ne vous TRUMPez pas, pas celle de Washington où réside le président des Etats-Unis d'Amérique mais celle d'Urdos où habitait un résident des états), remontée Est-Nord-Est pour aller traverser le pont de Coustey qui enjambe le ruisseau de Larry (1200 m.), continuer direction Est, passer près de la confluence des ruisseaux de Yerre et de Larry (1238 m.), traverser le ruisseau de Yerre (1280 m.) pour continuer direction générale Sud-Est en rive droite du vallon de Larry, traverser la passerelle qui enjambe le ruisseau de Larry (1715 m), passer près des cabanes de Larry (1724 m.) et du refuge de Larry (1750 m.), continuer direction générale Est, traverser le ruisseau de Larry (1780 m.), infléchir Nord-Ouest pour contourner un mamelon par la gauche et reprendre la progression direction générale Est, abandonner l'itinéraire du col d'Ayous (1900 m.) pour monter Nord-Est jusqu'au col de la Hourquette de Larry (2055 m.) afin d'y suivre la crête à gauche direction Nord-Nord-Ouest, passer sur une antécime (2168 m.), descendre au col Ouest (2150 m.) et remonter Nord-Ouest pour parvenir au Soum de la Hourquette de Larry (2208 m.) et revenir par le même itinéraire.

    Parti à 9 h10, en passant au pont de Coustey, qui est une passerelle en bois, le débit du ruisseau de Larry transformé en torrent est énorme. Plus haut, vers 1450 mètres, la traversée du lit du ruisseau, qui se fait sur neige en hiver et à gué en été, est rendue impossible. Le grand névé noirci par la terre, qui occupe le lit du ruisseau transformé en torrent, est coupé en son milieu sur presque toute sa longueur et la dizaine de mètres restante, de ce pont de neige glacé situé sur le passage, est un vrai "gruyère" arf . Je remonte au-dessus de la rive droite du ravin, en forêt sur une pente raide, jusqu'au pied d'une belle cascade vers1530 mètres, mais l'important débit des eaux la rendant infranchissable erf je retourne en amont du grand névé  pour traverser le torrent et remonter acrobatiquement le talus de la rive gauche. Après cette traversée "musclée", dans une série de lacets vers 1650 mètres, je passe au milieu d'un troupeau de brebis Manech tête noire, pas de patou ououf ! L'eau coule de partout, "la montagne transpire". Passage près des cabanes de Larry  où deux chiens Berger des Pyrénées à poil long viennent vers moi en aboyant, mais quand je leur ai montré mes dents mad , grrrrrrreu !... ils sont repartis plus vite qu'ils n'étaient arrivés. A 11 h40 je passe au refuge de Larry pour en repartir à 11 h50. De 12 h50 à 13 heures je fais une pause au col de la Hourquette de Larry. Deux randonneurs allemands qui me suivaient m'y rejoignent, ils pensaient se trouver au col d'Ayous, je leur ai signalé qu'en perdant une cinquantaine de mètres direction Est ils allaient rejoindre l'itinéraire balisé du GR 10 qui mène à ce col. Après une première partie de crête raide jusqu'à l'antécime cotée 2168, où on longe les limites du Parc National, je parviens au Soum de la Hourquette de Larry à 13 h40. Le cairn sommital est situé une vingtaine de mètres avant le vrai sommet où je réalise mon cairn. Après avoir profité du beau panorama qui m'était offert, les nuages devenant menaçants, je commence la descente à 14 heures. Sous le col de la Hourquette de Larry j'ai trouvé un beau cristal de roche sur quartz blanc. A 15 h30 je repasse au refuge de Larry puis aux cabanes où il n'y avait plus les chiens. Juste après la traversée "musclée" du torrent; j'ai croisé les deux bergers des cabanes de Larry qui montaient avec les deux chiens Berger des Pyrénées rencontrés ce matin. Le berger le moins jeune est un basque Ezterenzubitar (d'Estérençuby) et il est propriétaire du troupeau de brebis Manech tête noire. Il m'a précisé que certaines années pour franchir le passage du torrent ils sont obligés de tailler des marches dans la glace en bordure de la rive gauche ou de passer par la cascade située en amont si le débit de cette dernière le permet. Après avoir lavé mon sac à dos et mes vêtements salis lors de mon passage sous le pont de neige où de la boue coulait, je retrouve ma voiture à 17 h25 après un dénivelé positif d'environ 1200 mètres pour autant de négatif.

    Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.

    Voir galerie photos Soum de la Hourquette de Larry


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    * 8 juin 2018, depuis le terminal de la route forestière de Belonce (1156 m.) au-dessus et au Sud-Sud-Ouest du village de Borce, en suivant direction Sud sur une centaine de mètres la piste qui va traverser un peu plus loin le gave de Belonce, l'abandonner pour passer sur la passerelle enjambant le gave de Belonce (1145 m.), suivre Sud-Sud-Ouest en rive droite l'itinéraire du lac et du refuge d'Arlet pour le quitter (1255 m.) en suivant à gauche direction Nord-Est le sentier qui entre dans le bois de Belonce, passe près de la Fontaine des Corbeaux (1425 m.) pour atteindre le col de Lagréou (1454 m.), y suivre à droite direction Sud-Sud-Ouest la crête Broca de Lizère, passer en forêt à la cote 1582, au col Caout (1562 m.), sortir de la forêt et contourner par la droite le sommet coté 1688 pour passer au col non nommé coté 1654, continuer à flanc direction Sud-Ouest en contournant le mamelon coté 1748 par la droite pour remonter Sud-Est au col de Lestarou (1715 m.) et y suivre la crête vers le Sud-Sud-Ouest puis vers le Sud (1800 m.) pour passer sur un sommet (1915 m.), au col non nommé coté 1903, toujours direction Sud gravir le ressaut qui mène au sommet de la crête Broca de Lizère (2033 m.), suivre la crête Ouest-Sud-Ouest pour passer au sommet de la Table d'Arlet ou Mailh de Banassolle (2057 m.), descendre Sud-Ouest au lac d'Arlet (1986 m.), passer devant le refuge d'Arlet (2000 m.) et remonter plein Ouest au col d'Arlet ou Portillo de Coda del Rey ou Portiello de Coda o Rei ou Portillo de Cuba el Rey (2095 m. par l'IGN français, 2098 m. par l'IGN espagnol et l'Editorial Alpina - croix frontière numéro 278) pour remonter la crête Nord-Ouest afin de parvenir au sommet du pic d'Aillary (2215 m. par l'IGN français, 2216 m. par l'IGN espagnol et 2218 m. par l'Editorial Alpina), en descendre Sud-Est puis Est-Sud-Est pour passer derrière le refuge d'Arlet (2000 m.), continuer la descente Nord-Ouest vers la cabane de Lapassa et avant de l'atteindre virer à droite direction Est (1850 m.), descendre sur le plateau de la Cure pour y traverser le gave de Belonce (1720 m.), continuer la descente Est-Nord-Est puis Nord-Nord-Est (1700 m.), passer près de la cabane d'Hortassy (1630 m.), descendre en zigzag direction générale Ouest jusqu'à 1500 mètres pour continuer Nord-Nord-Est rive droite du gave de Belonce afin de retrouver l'itinéraire de montée, à la bifurcation du col de Lagréou (1255 m.), qui ramène au point de départ.

    Parti au lever du jour à 6 h25, avec l'intention de suivre l'itinéraire que j'avais réalisé le 24 mai dernier sur la crête Broca de Lizère et de prolonger jusqu'au sommet de la Table d'Arlet. A 6h 55 je laisse filer l'itinéraire fléché : "Lac et refuge d'Arlet 3h" pour suivre à gauche le sentier indiqué "Col de Lagréou 0h45" qui retourne dans le bois de Belonce. Le sentier est par endroits boueux et glissant, à 7 h30 j'arrive au col de Lagréou au moment où le soleil fait son apparition au-dessus du massif de Sesques. Maintenant je vais suivre la crête Broca de Lizère, nommée "Crête de Broucaa" sur le cadastre napoléonien de 1837 de Borce. De 8 h47 à 8 h58 je fais une petite pause au col de Lestarou et après une montée par endroits raide, je parviens au vaste sommet coté 1915 à 9 h30. Après être descendu au col coté 1903, le franchissement du ressaut suivant débute par une traversée légèrement ascendante sur le flanc occidental, avec passage sur un névé peu pentu et après avoir viré à gauche la remontée est plus raide mais jamais difficile. A 10 h07 je parviens au sommet de la crête Broca de Lizère, point non nommé coté 2033 par l'IGN. En continuant Ouest-Sud-Ouest sur la crête, en pente douce sur la gauche et au-dessus de l'à-pic sur la droite, à 10 h25 je parviens au sommet de la Table d'Arlet, point non nommé coté 2057 par l'IGN français et 2062 par l'Editorial Alpina. Ce sommet est nommé "Mailh de Banassolle" sur le cadastre napoléonien de 1837 de Borce. Sur le rocher sommital vierge à mon arrivée, j'y ai édifié un petit cairn "fenêtre" sur le pic d'Anie. Après une pause de 10 h45 à 11 heures au bord du lac d'Arlet gelé et consultation de l'état de mes genoux yes yes , je décide de poursuivre la sortie vers le pic d'Aillary. Il y a encore beaucoup de neige et à 11 h17 je passe au col d'Arlet ou Portillo de Coda del Rey ou Portiello de Coda o Rei ou Portillo de Cuba el Rey. Je remonte la crête par le versant espagnol pour parvenir au sommet du pic d'Aillary à 11 h43. Superbe panorama malgré une couverture nuageuse menaçante qui "rabote" les plus hauts sommets. A 11 h58 je quitte ce beau belvédère pour redescendre en suivant le fil de la crête et passer derrière le refuge d'Arlet à 12 h20. Après avoir traversé quelques névés, dissimulant le sentier, à 12 h57 je passe à la bifurcation de la cabane de Lapassa. Le sentier disparaît par endroits et les trop rares balises, un trait rouge peint sur fond blanc en voie de disparition, du Parc National ne sont pas suffisantes en cas de brouillard. Au plateau suspendu de la Cure on y traverse le gave de Belonce à gué. Ce plateau et ses abords sont réglementés par un countendé (ancien accord de pratiques pastorales), les eaux issues des ruisseaux du lac d'Arlet et du pic d'Aillary s'y réunissent pour former le gave de Belonce, en période d'estive le berger de la cabane de Lapassa y mène ses troupeaux le matin et le berger de la cabane d'Hortassy l'après-midi. A 13 h40 je passe près de la cabane d'Hortassy et après une descente en zigzag en forêt et sur un sentier par endroits boueux, à 14 heures je retrouve, après l'avoir perdu à la sortie du bois, le sentier balisé du Parc National qui ramène vers Belonce et Borce. Dans un passage en forêt, vers 1300 mètres, je croise la première et seule personne de la journée, à 15 h15 je retrouve la bifurcation du col de Lagréou et après avoir lavé mes chaussures et le bas de mon pantalon chargés de boue dans le gave de Belonce, à 15 h40 je retrouve ma voiture après un dénivelé positif d'environ 1200 mètres pour autant de négatif.

    Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.

    Voir galerie photos Pic d'Aillary par la crête Broca de Lizère


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    * 24 mai 2018, depuis le terminal de la route forestière de Belonce (1156 m.) au-dessus et au Sud-Sud-Ouest du village de Borce, en suivant direction Sud sur une centaine de mètres la piste qui va traverser un peu plus loin le gave de Belonce, l'abandonner pour passer sur la passerelle enjambant le gave de Belonce (1145 m.), suivre Sud-Sud-Ouest en rive droite l'itinéraire du lac et du refuge d'Arlet pour le quitter (1255 m.) en suivant à gauche direction Nord-Est le sentier qui entre dans le bois de Belonce, passe près de la Fontaine des Corbeaux (1425 m.) pour atteindre le col de Lagréou (1454 m.), y suivre à droite direction Sud-Sud-Ouest la crête Broca de Lizère, passer en forêt à la cote 1582, au col Caout (1562 m.), sortir de la forêt et contourner par la droite le sommet coté 1688 pour passer au col non nommé coté 1654, continuer à flanc direction Sud-Ouest en contournant le mamelon coté 1748 par la droite pour remonter Sud-Est au col de Lestarou (1715 m.) et y suivre la crête vers le Sud-Sud-Ouest jusqu'à 1760 mètres pour revenir par le même itinéraire.

    Après les 75 kilomètres de route qui mènent de Pau à l'entrée de la route forestière de Belonce, située au-dessus du village de Borce, et après avoir remonté en voiture et non en 4x4 les 4,4 kilomètres de cette route forestière, tranquillement et non quatre à quatre, je garais ma voiture à l'entrée du vallon de Bélonce, à l'intersection du départ de 3 pistes. Cette piste, pompeusement nommée route est à remonter avec prudence, j'ai dû m'arrêter pour la dégager d'une grosse pierre, j'étais averti par le panneau situé à son départ : " Commune de BORCE Route sylvo pastorale de BELONCE Chutes de pierres-Transport de bois-Troupeaux CIRCULATION AUX RISQUES ET PERILS DES USAGERS".
    Les prévisions météorologiques n'étant pas favorables pour prévoir une randonnée, j'étais venu dans ce secteur pour plusieurs raisons. Je possède une ancienne carte IGN qui indique cette route forestière fermée par une barrière et je voulais savoir si elle existait toujours pour envisager une éventuelle montée dans les prochains jours vers le pic de Labigouer par ce versant du vallon de Belonce que je ne connais pas.
    Le ciel étant chargé en nuages, je décide quand même d'aller faire un tour vers le col de Lagréou pour essayer de voir l'enneigement du secteur du pic de Labigouer et à 7 h40 je quitte l'aire de stationnement sous quelques gouttes de pluie pour aller traverser la passerelle qui enjambe le gave de Belonce et suivre à droite le sentier fléché : "Parc national à 0h.20 Cabane d'Hortassy 2h Lac et refuge d'Arlet 3h.30". Le sentier rejoint une piste qu'on abandonne pour suivre à droite la piste avec panneau : "Parc National 10mn Cabane d'Hortassy Lac et refuge d'Arlet". Cette piste sort du bois et fait place à un sentier. Passage au panneau qui signale l'entrée dans le Parc National et un peu plus loin, à 8h 08 je laisse filer l'itinéraire fléché : "Lac et refuge d'Arlet 3h" pour suivre à gauche le sentier indiqué "Col de Lagréou 0h45" qui retourne dans le bois de Belonce. Intersection de sentiers avec gros cairn (1365 m.), par erreur je suis le sentier de droite. De retour à l'intersection, je m'engage sur le bon sentier qui était dans le prolongement de celui que je suivais et qui monte raide pour ne s'adoucir qu'à l'approche de la Fontaine aux Corbeaux. A 9 h10 j'arrive au col de Lagréou où des panneaux signalent : "1,7 km 0h50 STATIONNEMENT D'AUBISE" et "BELONCE  - Belonça 0h40 1,4 km". Pour mieux étudier le secteur du pic de Labigouer, caché par les arbres, je décide de continuer à remonter la large crête boisée Broca de Lizère. Cette crête est nommée "Crête de Broucaa" sur le cadastre napoléonien de 1837 de Borce. Un peu plus haut, le sentier commence à longer les balises du Parc National peintes sur les troncs d'arbres (1570 m.), réalise une traversée à flanc pour passer au col Caout et toujours à flanc il sort du bois pour réaliser une traversée presque horizontale. Je passe près d'un abri en pierres disposées en cercle (1660 m.) et, après un bref passage en forêt entravé par quelques arbres couchés, au col coté 1654. Sans trop gagner d'altitude et en continuant à flanc, passage sur un mamelon herbeux également surmonté d'un abri en pierres disposées en cercle (1680 m.), avec quelques blocs de poudengue épars. La vue y est bien dégagée sur l'itinéraire du pic de Labigouer, enneigé sur sa partie haute. Juste après, entrée en forêt en suivant un vague sentier qui s'élève à peine (1670 m.) pour traverser une brèche rocheuse et descendre en suivant. Supposant que ce sentier devenant escarpé descend vers la cabane d'Hortassy, je reviens sur mes pas jusqu'à l'abri en pierres disposées en cercle (1680 m.) pour monter hors traces au col de Lestarou situé au Sud du sommet coté 1748 et y suivre la crête à droite jusqu'à un mamelon (1760 m.) où je parviens à 11 h15. Le temps devenant de plus en plus menaçant, après avoir "essuyé" quelques gouttes de pluie et profité du beau panorama qui m'était offert, je commence ma descente à 11 h25 pour retrouver le sentier qui me ramène, sous le soleil revenu, au col de Lagréou où je réalise une pause restauration de 12 h40 à 13 h05. En suivant l'itinéraire de ce matin, je retrouve ma voiture à 14 h15 après un dénivelé positif d'environ 700 mètres pour autant de négatif et une journée où je n'ai rencontré personne, uniquement quelques grosses limaces noires et quelques papillons. Une promenade qui s'est transformée en randonnée botanique improvisée.

    Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.

    Voir galerie photos Crête Broca de Lizère

     


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    * 27 avril 2018 depuis l'aire de stationnement de Sansanet (1311 m.) en allant franchir au Sud-Ouest la passerelle qui enjambe le gave d'Aspe (1300 m.) pour suivre le sentier qui remonte au Nord dans la forêt communale de Borce vers la cabane d'Escouret, rejoindre et suivre à droite la piste qui mène à cette cabane (1390 m.), laisser filer  à l'Ouest le sentier qui mène au lac d'Estaens (ibón de Estanés) (1410 m.) pour continuer direction Nord, traverser le ruisseau d'Escourèts et parvenir à la cabane d'Escouret (1413 m. - il y a deux cabanes-) où on laisse filer le sentier vers le Nord-Ouest pour monter hors traces direction Ouest, d'abord sur une raide mais large croupe qui s'adoucit ensuite pour mener, direction générale Ouest-Sud-Ouest, au sommet du Cuchet de Garay ou la Mujer Muerta (1857 m.), en descendre Sud-Ouest pour remonter sur un dôme (1850 m.), en descendre Sud-Ouest puis (1830 m.) Sud-Sud-Est afin de parvenir au Puerto de Estanés (1792 m.), continuer la descente dans le vallon où coule le ruisseau d'Escourèts direction Est-Nord-Est au-dessus de la rive gauche, puis traverser le ruisseau d'Escourèts à la sortie du vallon (1670 m.) pour continuer la descente direction Est-Sud-Est, passer sur le mamelon boisé nommé Turonnet d'Escourets (1600 m. -borne frontière numéro 292), continuer la descente direction générale Nord-Est, passer près des ruines de la cabane de Caraou puis au Sud-Ouest près du rocher où sont gravées deux croix dont la sixième croix à double branche de l'abornement de la seconde zone d'Estaés (1510 m.), laisser à droite le mamelon coté 1508 par l'IGN espagnol et nommé Puntal del Taxo par l'Editorial Alpina pour suivre le sentier qui ramène à la bifurcation de la cabane d'Escouret où on retrouve l'itinéraire de montée qui ramène au point de départ.

    Randonnée effectuée sur neige continue de 1500 mètres à 1550 mètres sur la croupe à l'Ouest de la cabane d'Escouret puis sur la crête à partir de 1750 mètres jusqu'au sommet et dans la descente du sommet jusqu'à la sortie du vallon d'Escourèts à 1670 mètres. Ensuite il y avait quelques névés jusqu'à la Puntal del Taxo. Rien à voir avec l'enneigement que nous avions eu 12 jours avant pour Cantal de Escurets, aujourd'hui les raquettes et le piolet sont restés sur le sac à dos et les crampons à l'intérieur.

    Parti à 10h 35, à 10 h45 je laissais filer l'itinéraire du lac d'Estaens (ibón de Estanés) pour me diriger vers la cabane d'Escouret. La pente herbeuse qui est au-dessus de cette cabane est raide et à la sortie du bois, dans lequel j'avais vu un lapin, j'ai eu la chance de voir un beau renard au pelage roux-brun yes . Le but de cette randonnée était d'essayer de retrouver quelques traces de l'abornement des zones d'Estaés conformément à l'article 10 du Traité de délimitation de la frontière franco-espagnole signé à Bayonne le 14 avril 1862, mais après avoir "ratissé" le secteur sans rien trouver, je décidais de monter vers le Cuchet de Garay ou la Mujer Muerta. Je "feintais" la falaise, où venait buter la large croupe, par la gauche pour reprendre pied au-dessus de cette falaise en suivant à droite une fine corniche. A 13 h45 je parvenais au sommet du Cuchet de Garay ou la Mujer Muerta d'où on ne voit pas le lac d'Estaens (ibón de Estanés) et en continuant au Sud-Ouest, je passais sur un dôme qui offre une superbe vue sur ce lac. De 14 h35 à 14 h50 je réalisais une pause au Turonnet d'Escourets, près de la borne frontière numéro 292. A 15 h15 je passais près du rocher où sont gravées deux croix dont la sixième croix à double branche de l'abornement de la seconde zone d'Estaés et à 15 h45 je retrouvais ma voiture après un dénivelé positif d'environ 650 mètres pour autant de négatif et une journée assez bien ensoleillée malgré de nombreux nuages menaçants et quelques coups de tonnerre lointains shocked .

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:25000 Candanchu Canfranc et Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los valles Occidentales - Huesca - Pirineos Parque Nacional de los Pirineos - Francia  et Signa.ign.es.

    Voir galerie photos Cuchet de Garay ou la Mujer Muerta 27 04 2018

     


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    * 15 avril 2018 depuis la bordure de la route N 134 du col du Somport, à hauteur de l'accès à l'aire de stationnement de Sansanet (1327 m.), pour descendre Sud-Ouest vers l'aire de stationnement (1311 m.) puis aller franchir ensuite la passerelle qui enjambe le gave d'Aspe (1300 m.) pour suivre le sentier qui remonte au Nord dans la forêt communale de Borce vers la cabane d'Escouret, rejoindre et suivre à droite la piste qui mène à cette cabane (1390 m.) qu'on laisse au Nord pour suivre le sentier qui prend une direction générale Ouest (1410 m.), laisser à gauche le mamelon coté 1508 par l'IGN espagnol et nommé Puntal del Taxo par l'Editorial Alpina, passer près du rocher où sont gravées deux croix dont la sixième croix à double branche de l'abornement de la seconde zone d'Estaés (1510 m.), près des ruines de la cabane de Caraou, puis virer direction générale Sud-Ouest pour sortir du bois et laisser à gauche le mamelon boisé nommé Turonnet d'Escourets (1600 m. -borne frontière numéro 292), continuer Ouest pour arriver à l'entrée du vallon où coule le ruisseau d'Escourèts (1670 m.), remonter direction Sud-Ouest la crête qui borde la rive droite du vallon pour atteindre un dôme (1704 m. par Editorial Alpina et IGN espagnol, 1706 m. par IGN français), descendre Nord-Ouest et retrouver le fond du vallon du ruisseau d'Escourèts (1680 m.), longer sa rive droite direction Ouest-Sud-Ouest sur une centaine de mètres afin de remonter Sud-Est pour récupérer la crête de Cantal de Escurets (1740 m.) pour la suivre direction générale Sud-Ouest, virer Ouest (1899 m.) pour commencer une montée à flanc jusqu'à parvenir sur la crête Sud-Est (1933 m.) afin de la remonter Nord-Ouest pour atteindre le sommet de Cantal de Escurets (1983 m.), en descendre Sud-Ouest pour contourner par le Sud le sommet coté 1942, remonter sur la crête pour passer sur le dôme également coté 1942, poursuivre Ouest-Nord-Ouest vers le point coté 1941 pour, une centaine de mètres après l'avoir dépassé, plonger direction générale Nord-Nord-Est, traverser le ruisseau d'alimentation du ibón de Estanés (lac d'Estaens) venant du Puerto de Estanés (1760 m.), remonter direction Est jusqu'au Puerto de Estanés (1792 m.) pour descendre Est-Nord-Est en rive droite du ruisseau d'Escourèts récupérer l'itinéraire de montée à la sortie du vallon.

    Randonnée effectuée sur neige avec utilisation des raquettes, des crampons et du piolet. La seule partie déneigée était celle située dans la forêt communale de Borce de 1300 mètres à 1390 mètres. Nous avons dû garer les voitures en bordure de la route N 134 car la descente d'accès à l'aire de stationnement de Sansanet n'était pas déneigée.  

    Partis à 8 h30 avec Pierre (en skis de randonnée), Roland, Sylvie, Dino et Eric, nous utiliserons les raquettes à neige à partir de la frontière franco-espagnole à la sortie du bois près du mamelon nommé Turonnet d'Escourets. La crête qui suit le passage du dôme coté 1704 présentant un raide ressaut, nous déciderons de l'éviter en descendant dans le fond du vallon du ruisseau d'Escourèts pour remonter un peu plus loin récupérer la crête de Cantal de Escurets à la base d'un ressaut plus raide que le précédent yes et où certains utiliseront les crampons et le piolet. Nous parviendrons au sommet de Cantal de Escurets à 12 h05. Cantal de Escurets (Editorial Alpina) ou Cantal Escurets (IGN espagnol et IGN français) ou Cantal Escuret ou Cantal d'Escurez ou encore Cantal des Curets est un modeste sommet qui a une belle proéminence de 83 mètres. Cantal en aragonais signifie pierre ou roche, escourre en béarnais signifie cours d'eau ou torrent et escurret en occitan signifie petit cours d'eau ou torrent. Après avoir apprécié le superbe panorama qui nous était offert, nous repartirons à 12 h30 et après une raide descente nous ferons une pause restauration de 13 h30 à 15 heures sur les rochers situés dans le ruisseau d'alimentation du ibón de Estanés (lac d'Estaens). Nous retrouverons les voitures à 17 heures après un dénivelé positif de 800 mètres pour autant de négatif et une journée conviviale cool bien ensoleillée glasses .

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:25000 Candanchu Canfranc et Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los valles Occidentales - Huesca - Pirineos Parque Nacional de los Pirineos - Francia  et Signa.ign.es.

    Voir galerie photos Cantal de Escurets 15 04 2018


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  • * 9 janvier 2017 depuis le col du Somport (borne frontière 305 et stèle-borne frontière 305 bis) (1632 m.), pour passer à droite, Est, de l'établissement des Ponts et Chaussées "Centre de déneigement du Somport" et monter Nord, passer près de la croix frontière numéro 306 et toujours direction Nord traverser le vallon situé sous et à l'Ouest du col d'Astun ou Collado de Astún (1650 m.) pour remonter Nord-Ouest en suivant un sentier qui mène sur un petit plateau (1730 m.) et où on l'abandonne pour aller chercher au Nord la base d'un couloir (1750 m.) que l'on remonte pour tomber sur une seconde partie de couloir au-dessus de laquelle on débouche sur un autre petit plateau situé à l'Est du proche point coté 1824, remonter Nord le vallon qui mène au col Mayou (2029 m.) pour y suivre à gauche, direction Ouest la crête qui mène au sommet de Murlorum (2092 m.), descendre Ouest-Nord-Ouest (2080 m.) pour remonter sur un second sommet (2090 m.). Retour avec quelques variantes, à partir du col Mayou descente en s'appuyant à gauche du vallon puis à droite pour atteindre le petit plateau à l'Ouest du point coté 1824 où on trouve l'entrée d'un petit défilé qui se transforme en ravin où coule le ruisseau Larricarrouy, le suivre puis l'abandonner en franchissant un éperon herbeux situé à la base et à la fin des falaises de sa rive gauche (1740 m.) pour faire une traversée en légère descente à flanc et direction Est afin de retrouver l'itinéraire de montée sur le petit plateau (1730 m.), le suivre pour ensuite arriver par l'Ouest à l'établissement des Ponts et Chaussées.

    Parti à 10 h20 avec une température de -4°C et sous un plafond de nuages bas qui n'offrait pas de visibilité à plus d'une cinquantaine de mètres au-dessus de moi, après avoir atteint le vallon situé sous et à l'Ouest du col d'Astun ou Collado de Astún, ayant négligé la consultation de ma boussole, j'ai trouvé et suivi un vague sentier qui remontait Nord-Est et c'est lorsque le plafond de nuages a commencé à se dissiper, en voyant les bâtiments de la station de Astún, que je me suis aperçu de mon erreur oh . J'étais sur la croupe Sud du pic d'Arnousse (1760 m.). Ayant fait demi-tour direction Ouest-Sud-Ouest en longeant la base d'une barre rocheuse, c'est à la fin de cette dernière (1680 m.) que j'ai trouvé le sentier cairné qui mène Nord-Ouest sur un petit plateau (1730 m.). Après avoir cairné l'entrée du couloir (1750 m.) que j'ai remonté facilement en évitant les parties glacées dans la seconde partie où coulait un ruisseau, j'arrivais sur le petit plateau situé à l'Est du proche point coté 1824, occupé par un névé. La suite de l'itinéraire qui remonte le vallon situé sous le col Mayou se déroule sur de raides pentes d'herbes couchées, de terres et de rochers de grès affleurants de couleur rougeâtre et rosâtre. A 12 h10 je passais au col Mayou et après avoir gravi avec prudence et avec le piolet la crête par endroits enneigée, glacée et givrée, je parvenais au sommet de Murlorum à 12 h25. Ce sommet coté 2092 et non nommé sur la carte IGN, est situé à l'Ouest du col Mayou et il termine la partie Est de la crête nommée Murlorum. Un deuxième sommet situé à l'Ouest-Nord-Ouest me paraissait à peine plus élevé sarcastic , après une perte d'une dizaine de mètres de dénivelé, je passais sur le névé du col qui sépare les deux sommets pour remonter facilement sur ce deuxième sommet où mon altimètre lui a donné deux mètres de moins yes . De retour sur le premier sommet, je débutais la descente retour à 13 heures. Parvenu au-dessus du petit plateau situé à l'Est du proche point coté 1824, je décidais de passer un peu plus à l'Ouest en me dirigeant vers l'entrée d'un petit défilé qui se transforme en ravin où coule et cascade le ruisseau Larricarrouy. La pente rocheuse y est raide, par endroits recouverte de glace elle m'a obligé à réaliser quelques acrobaties imposant l'utilisation des mains arf erf yes . Pour quitter ce ravin, le franchissement de l'éperon herbeux situé à la base et à la fin des falaises de sa rive gauche est également délicat. Ensuite, ayant en vue le parking de la station de ski de fond du Somport, j'ai réalisé une traversée en légère descente et à flanc, hors traces, à travers une zone d'herbes hautes et de petits pins pour retrouver le sentier sur le petit plateau (1730 m.)  Ayant réalisé une pause restauration de 20 minutes je retrouvais ma voiture à 14 h50, après un dénivelé positif d'environ 620 mètres (dont 80 mètres dus à mon erreur) pour autant de négatif et une belle journée ensoleillée glasses .

    Si l'IGN français donne une cote de 2092 mètres et ne nomme pas le sommet situé au terme de la partie Est de la crête Murlorum, les cartes Editorial Alpina et IGN espagnol donnent une cote identique de 2094 mètres aux deux sommets situés à l'Ouest du col Mayou mais ne les nomment pas. Le site Mendikat.net nomme ce double sommet "Pic de Mayou". On pourrait également nommer ce double sommet de Murlorum "Sommet Ouest du col Mayou".

    Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe¨Parc National des Pyrénées 1547 OT.

    Voir galerie photos Murlorum 9 01 2017


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  • * 11 décembre 2016 depuis le virage en épingle, situé juste après la barrière canadienne, de la route forestière de Gouetsoule (1120 m.) à l'Est de Claverie Jean et au Sud-Est de la Maison Blanche (ne vous TRUMPez pas, pas celle de Washington où réside le président des Etats-Unis d'Amérique mais celle d'Urdos où habitait un résident des états), remontée Est-Nord-Est pour aller traverser le pont de Coustey qui enjambe le ruisseau de Larry (1200 m.), continuer direction Est, passer près de la confluence des ruisseaux de Yerre et de Larry (1238 m.), traverser le ruisseau de Yerre (1280 m.) pour continuer direction générale Sud-Est en rive droite du vallon de Larry, traverser la passerelle qui enjambe le ruisseau de Larry (1715 m), passer près des cabanes de Larry (1724 m.) et du refuge de Larry (1750 m.), continuer direction générale Est, traverser le ruisseau de Larry (1780 m.), laisser à gauche le col de la Hourquette de Larry et continuer Est-Sud-Est pour remonter une raide pente (large couloir 40° sur la fin) et parvenir à une brèche nommée par certains Hourquette de Larry (2140 m.), monter à droite Sud en suivant la crête pour passer à la cote 2241 puis parvenir sur un petit sommet rocheux de la crête Nord du pic de Larry (2265 m.), descendre Nord-Est jusqu'au col d'Ayous (2201 m.) pour y faire une traversée à flanc direction Ouest afin de retrouver l'itinéraire de montée sur la crête située au-dessus de la brèche nommée par certains Hourquette de Larry.

    Parti avec Eric à 8 h40 avec l'objectif d'aller si possible au col d'Ayous, nous trouverons la neige à partir de 1400 mètres et comme par endroits elle était glacée nous utiliserons les crampons à partir de 1450 mètres. Un peu plus haut nous traverserons un gros couloir d'avalanches, large saignée dans la forêt, vide d'arbres car les végétaux arrachés par les puissantes avalanches forment un vrai mikado au fond du ravin du ruisseau de Larry. Nous parviendrons à 10 h20 au refuge de ou du Larry où il y avait un groupe d'une vingtaine de randonneurs de Cestas.qui allait monter au Soum de la Hourquette de Larry. Nous ferons une pause d'une vingtaine de minutes devant ce joli refuge qui appartient au Parc National des Pyrénées et qui a été rénové cette année avec l'appui de l'Association des Amis du Parc National. La fin de la montée du large couloir qui permet d'atteindre la crête à la brèche nommée par certains Hourquette de Larry est très raide (40° sur la fin) et la qualité de la neige n'étant pas au top, on s'enfoncera par endroits jusqu'aux genoux ouch . Au-dessus de la brèche nous aurons une neige par endroits poudreuse, croûtée ou glacée arf erf et nous parviendrons à 12 h30 sur le petit sommet rocheux de la crête Nord du pic de Larry qui offre un superbe panorama. Nous débuterons la descente à 12 h50 et après avoir descendu le large et raide couloir situé sous la brèche nommée par certains Hourquette de Larry nous ferons une pause restauration à 2030 mètres à 13 h25. Nous repartirons à 14 h30 les raquettes aux pieds pour repasser au refuge de Larry à 15 heures afin d'y récupérer de l'eau. Nous retirerons les raquettes à 1400 mètres pour retrouver la voiture à 16 heures après un dénivelé positif d'environ 1150 mètres pour autant de négatif et une superbe journée ensoleillée glasses .

    Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.

    Voir galerie photos Col d'Ayous 11 12 2016


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  • * 16 octobre 2016, depuis l'aire de stationnement de Sansanet (1311 mètres) en contre-bas de la route N 134 du col du Somport, en empruntant au Sud de l'aire de stationnement le chemin qui remonte Sud-Sud-Ouest en forêt la rive droite du gave d'Aspe, pour suivre l'itinéraire fléché "Peyrenère" en suivant à droite les deux chemins rencontrés (1420 m. et 1470 m.), ensuite sortir du bois et laisser filer à gauche l'itinéraire de "Peyrenère" pour suivre celui fléché "Causiat. GR. 11 0h.15" (1500 m.) qui monte à droite Sud rejoindre le sentier venant de Causiat (1580 m.) afin de suivre la direction du fléchage "Lac d'Estaens" à droite direction Ouest et en descente puis (1520 m.) en remontée Sud-Ouest bien au-dessus de la lisière de la forêt pour aller traverser le gave d'Aspe (1600 m.) sous le Pas d'Aspe ou Chourrout d'Aspe ou encore Chorrota de Aspe, continuer Nord-Ouest pour parvenir à la base des falaises verticales de Caillavérisse ou de la Callaverisa (1600 m.) où on abandonne le sentier du lac d'Estaens qui suit sa base vers le Nord, pour monter à gauche Nord-Ouest hors traces en suivant la rive droite d'un ruisseau puis un vallon suspendu au-dessus des falaises de la Caillavérisse ou la Callaverisa ou encore Caballeriza, traverser un pierrier (1700 m.) quitter le fond du vallon direction Nord-Est pour passer au sommet du Mallo del Huerto de Estanés (1804 m.), retrouver le fond du vallon (1780 m.) sous et à l'Ouest du col coté 1789 pour aller chercher au Nord-Ouest la base d'un couloir herbeux (1800 m.) qui se transforme en cheminée que l'on remonte Nord-Ouest en prenant appui sur les rochers de droite pour déboucher dans le vallon des Laderas de Cantal (1900 m.) que l'on suit à l'horizontale direction Ouest pour rejoindre le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol ainsi que vert et jaune venant du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) (1910 m.) afin de le suivre à gauche pour monter Sud et en lacets vers le passage de la Trinchera qui marque l'entrée de la Valle de los Sarrios (Vallée des Isards) (2020 m.), la remonter Sud-Ouest vers le Circo de O Ibón ou Circo de Olivón (Cirque de Olibon) jusqu'au Puerto de la Vernera ou Bernera (2115 m.) y virer Ouest puis, parvenu au Nord du proche Ibón Viejo, remonter Nord-Ouest au-dessus de la Plana Mestresa pour atteindre le col coté 2248 qui sépare la Cúpula de Secús à gauche du pico Lioviella à droite, monter Nord-Ouest en suivant la crête, gravir plusieurs raides cheminées herbeuses/caillouteuses/terreuses en s'aidant des rochers qui les bordent pour parvenir au sommet de la Cúpula de Secús (2421 m.), revenir au col coté 2248, monter Est-Sud-Est en suivant la crête au pico Lioviella ou pico Liovilla ou encore Liouviella (2334 m.), retourner pour la troisième fois au col coté 2248, descendre le large et raide vallon Nord herbeux/caillouteux/terreux, parvenir à la cuvette pour en sortir en suivant le lit du barranco asséché de gauche, puis infléchir à gauche Ouest-Nord-Ouest (2050 m.) pour suivre à l'horizontale une corniche en dévers sur du rocher blanc qui longe la bordure d'à-pics pour aller trouver le point faible et descendre rejoindre Nord-Ouest une zone d'éboulis marrons au bas de laquelle on trouve le sentier venant de la Brecha (Brèche) de Secús que l'on suit à droite Est pour rejoindre le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol (1910 m.) qui mène direction générale Est au-dessus du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) et à partir d'où on quitte les balises GR 11 pour suivre le sentier balisé jaune et vert qui rejoint l'extrémité de la rive Sud (1765 m.), remonte Est au Puerto de Estanés (1792 m.), toujours direction Est traverse l'Arroyo de Escuret (Ruisseau d'Escouret) (1680 m.), où peu après on le laisse filer quand il prend une direction Sud en direction du cirque d'Aspe, pour continuer toujours direction Est et passer près du mamelon boisé Turonnet d'Escourèts ou Turonet d'Escurets (1600 m., non nommé sur les cartes et sur lequel il y a la borne frontière numéro 292), puis suivre le sentier qui en direction générale Est passe près du mamelon où se trouvent les ruines de la cabane de Caraou (1520 m., non nommées sur les cartes), descendre au Sud et passer près du rocher (1510 m.) où sont gravées deux croix dont la sixième croix à double branche de l'abornement de la deuxième zone d'Estaés "sur une roche inclinée, à 70 mètres au Sud de la cabane de Caraou", continuer sur le sentier qui rejoint la piste de Peyrenère-Sansanet descendant vers le Sud (1410 m.), quitter cette piste un peu plus loin (1380 m.) pour suivre à gauche le large sentier qui, dans le bois de Sansanet, ramène direction générale Sud vers le gave d'Aspe et le point de départ.

    Parti à 7 h30 à la lueur de ma frontale j'ai suivi le large chemin qui devient plus étroit par endroits et qui monte dans le bois de Sansanet. Après une première bifurcation où on laisse filer à droite l'itinéraire fléché "Tour du Val d'Aspe" pour suivre celui fléché "Peyrenère 0h30", j'ai suivi sur la droite dans le sens de la montée les deux nouvelles pistes rencontrées pour sortir du bois à 8 h15. Parvenu à la jonction avec le sentier venant de Causiat, surprise, ??, pas d'écriteaux directionnels !!, le poteau sur lequel ils étaient fixés était couché au sol derrière un gros rocher. Le temps de le remettre sur pied pour rendre visible son fléchage multidirectionnel "Candanchu - Lac d'Estaens - Peyrenère Parking de Sansanet" je repartais à 8 h40. Dans la traversée à flanc au-dessus de la forêt, face au Pas d'Aspe et avant de croiser le gave d'Aspe, la sente descendante et déversante passe dans un secteur terreux éboulé très raide où il ne faut pas glisser eek . On comprend mieux pourquoi l'itinéraire n'est plus balisé par le GR 11 espagnol. A 9 h30 je parvenais à la base des falaises verticales de Caillavérisse ou de la Callaverisa ou encore Caballeriza. On peut y voir quelques anciennes croix frontière gravées. A partir d'ici, la suite se déroule hors traces sur un terrain caillouteux herbeux raide, il faut longer la rive droite du ruisseau et après une trentaine de mètres de dénivelé j'ai commencé à faire quelques cairns. Surprise, plus haut il y avait quelques traces de sentes caillouteuses et... des cairns (??) judicieusement placés pour aller traverser un pierrier puis le fond d'un vallon encombré de blocs. Après un détour pour passer au sommet du Mallo del Huerto de Estanés afin d'y voir la suite de l'itinéraire envisagé, je retrouvais le fond du vallon dans une herbe haute où il n'y avait plus de traces ni de cairns. C'est à vue que j'ai été chercher sur de raides pentes également couvertes de hautes herbes le couloir herbeux qui mène en entonnoir à la base d'une cheminée. Pour remonter cette cheminée, on s'aide des bonnes prises offertes par les rochers qui sont main droite pour arriver en haut et à gauche sur une étroite brèche qui permet de déboucher dans le vallon des Laderas de Cantal où on trouve quelques traces de sentes qui vont rejoindre le sentier venant du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) copieusement balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol ainsi que vert et jaune. A 11 h30 j'entrais dans la Valle de los Sarrios (Vallée des Isards) où je croisais un couple de randonneurs espagnols qui pensaient aller vers le Visaurin. Leur ayant signalé leur erreur, je remontais cette superbe vallée vers le Circo de O Ibón ou Circo de Olivón (Cirque de Olibon) face à un vent terrible mad . A 12 heures je passais au Puerto de la Vernera ou Bernera où j'abandonnais les balisages rouge et blanc ainsi que vert et jaune pour monter directement vers le col coté 2248 en suivant au début un ancien balisage rouge et blanc puis la bordure gauche d'un pierrier sur un terrain assez raide. A 12 h30 j'arrivais au col coté 2248 où le vent violent et glacial qui balayait toute la crête me fit mettre le bonnet et les gants et par endroits j'étais presque obligé de progresser à "quatre pattes" pour éviter de me faire renverser eek . Après avoir surmonté une première cheminée, raide, herbeuse/caillouteuse/terreuse, en m'aidant des rochers qui la bordent et en traçant quelques flèches à la craie pour faciliter le retour, je constatais qu'il me restait encore la coupole terminale à gravir. Après avoir remonté une nouvelle cheminée, un peu moins raide et moins herbeuse que la précédente, je parvenais au sommet de la Cúpula de Secús à 13 h15. Quel superbe panorama ! Visaurin, Castillo de Acher, Ansabère, Sesques, Ossau, Balaïtous, Anayet, massif d'Aspe, Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) etc... A 13 h35 je quittais le sommet pour retourner prudemment sur mes traces retrouver le col coté 2248. La crête qui mène au sommet du pico Lioviella ou pico Liovilla ou encore Liouviella est plus simple à parcourir, pas de cheminée, certains passages s'évitent par la droite et c'est sur une large crête herbeuse que j'en termine avec l'ascension de ce sommet à 14 h15 pour en repartir à 14 h30 après avoir étudié la fière pointe de moindre altitude située sur la crête Nord, dotée d'un cairn sommital et dont la solidité de la roche a l'air douteuse et les pentes herbeuses extrêmement raides oh .
    Bien que situés en Espagne, la Cúpula de Secús et le pico Lioviella ou pico Liovilla ou encore Liouviella sont situés sur la "Divisoria" ou ligne de partage des eaux des Pyrénées, les eaux déversant au Nord s'écoulant en France.
    Revenu au col coté 2248 pour un troisième passage, je descendais avec prudence et hors traces les raides pentes du vallon Nord sur un terrain constitué de fins éboulis de terre et d'herbe. J'évitais les barres rocheuses situées sous ce vallon en suivant à gauche et à l'horizontale une corniche en dévers sur du rocher blanc qui longe la bordure d'à-pics pour aller trouver le point faible. Après une petite désescalade facile, je retrouvais avec soulagement un terrain moins hostile à la rencontre du sentier venant de la Brecha (Brèche) de Secús qui ramène sur le GR 11 espagnol. Ce Gr ne traverse plus au-dessus de la rive Sud du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) et c'est en suivant un sentier balisé vert et jaune que je passais au Puerto de Estanés à 16 h45 pour retrouver ma voiture à 17 h50 après un dénivelé positif d'environ 1400 mètres pour autant de négatif et une looooooooooooongue journée très ventée et trop peu ensoleillée.     

    Cartes 1:25000 Editorial Alpina Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los Valles Occidentales Parque Nacional de los Pirineos, IGN Ossau Vallée d'Aspe Parc national des Pyrénées 1547 OT, et IGN es Signa.

    Voir galerie photos Cúpula de Secús et pico Lioviella


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    * 2 juin 1994, depuis l'aire de stationnement (1349 m.) au-dessus de la centrale électrique d'Estaens aux Forges d'Abel, en suivant au Nord la route forestière d'Espelunguère pour l'abandonner, environ 250 mètres après qu'elle ait pris une direction Sud-Est, pour remonter direction générale Nord dans le bois d'Espélunguère et à la sortie du bois prendre une direction générale Ouest-Nord-Ouest pour passer au Sud de la cabane Grosse, traverser le ruisseau de Couecq, continuer la remontée du vallon sur la rive gauche toujours Ouest-Nord-Ouest, passer aux cabanes Caillabère (1755 m.) puis direction Ouest rejoindre le col de la Contende ou de Couecq (2019 m.), aller chercher au Sud la crête Ouest du pic de Gabedaille ou Signal d'Espelunguère ou encore pico de Acué afin de la remonter jusqu'au sommet (2258 m.), en descendre direction Sud en longeant le talweg qui dégringole jusqu'au col de l'Escalé d'Aigue-Torte (1635 m.) pour ensuite suivre direction Ouest la rive gauche du vallon d'Espelunguère, passer au-dessus de la cabane d'Espelunguère, puis direction Est-Nord-Est aller retrouver le point de départ peu après la cascade d'Espelunguère.

    Avec Marcel nous avons mis 5 h30 pour réaliser cette boucle et nous retrouverons la voiture après un dénivelé positif de 1000 mètres pour autant de négatif lors d'une journée débutée sous les nuages et terminée sous le soleil glasses . Si la montée jusqu'au sommet fut tranquille, la "plongée" au Sud sur le col de l'Escalé d'Aigue-Torte en longeant le ruisseau fut "musclée", tantôt rive droite, tantôt rive gauche du talweg, sur un terrain dangereux parfois très raide et glissant constitué de portions herbeuses, terreuses, de roches friables, de petits névés et de fins éboulis instables arf erf eek oops . La vallée de Aguas Tuertas est une merveille ! happy yes

    Carte IGN 1:25000 Top 25 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.

    Voir galerie photos Pic de Gabedaille en circuit


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  • * 18 novembre 2003, depuis l'aire de stationnement d'Espelunguère (1349 m.) située au-dessus de la centrale électrique d'Estaens aux Forges d'Abel, en suivant le sentier qui monte Sud-Ouest pour passer près de la cascade d'Espelunguère, à la sortie de la forêt aller suivre la rive gauche du ruisseau d'Espelunguère puis traverser la passerelle qui enjambe ce ruisseau pour continuer direction Est, puis environ 200 mètres après remonter direction Sud en laissant filer à gauche le sentier de Sansanet (1425 m.), continuer la remontée en forêt direction générale Sud puis Ouest (1540 m.), passer près de la cabane E.D.F. (1615 m.), sortir de la forêt sur un sentier en balcon qui mène direction Sud-Ouest à une échelle de fer puis au Port de Bernère ou Pas de l'Echelle (1775 m.), passer au-dessus de la rive Nord du ibón de Estanés (lac d'Estaens) en suivant direction Ouest la crête qui mène au sommet Est de Las Cabretas (1922 m.), en descendre Nord-Ouest pour suivre le fond du vallon qui vire au Nord-Est pour passer à la Fuente de la Grava, parvenir sur la rive droite du barranco de Escalé (1645 m.) que l'on suit direction Est pour passer l'Escalé d'Aigue Torte (1635 m.) et descendre Est dans le vallon d'Espelunguère pour passer près de la cabane d'Espelunguère et retrouver l'itinéraire de montée près de la passerelle qui enjambe le ruisseau d'Espelunguère.

    Partis à 10 h30 avec Jean-Marc, nous passerons par le Port de Bernère ou Pas de l'Echelle pour atteindre la rive Nord du ibón de Estanés (lac d'Estaens) à 11 h45 et après un parcours prudent en crête sur un terrain accidenté de lapiaz, avec des trous cachés par la végétation, nous parviendrons au sommet Est de Las Cabretas à 13 heures. Ce petit sommet d'une proéminence de 31 mètres et qui offre un magnifique panorama est coté mais non nommé sur les cartes et il est situé à l'Est d'une zone nommée "Las Cabretas" par l'IGN espagnol et l'Editorial Alpina. Après une rapide restauration, nous quitterons le sommet à 13 heures pour revenir en boucle par l'Escalé d'Aigue Torte et retrouver la voiture à 14 h30 après un dénivelé positif d'environ 750 mètres pour autant de négatif par une superbe journée ensoleillée glasses .

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:25000 Valle de Canfranc Valle de Aísa Candanchú-Astún et Signa.ign.es.

    Voir galerie photos Las Cabretas sommet Est 18 11 2003


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  • * 7 novembre 2015, depuis l'aire de stationnement de Sansanet (1311 m.), en allant franchir au Sud-Ouest la passerelle qui enjambe le gave d'Aspe pour suivre la piste fléchée "Tour du Val d'Aspe 1h. - Peyrenère 1h.30" qui se dirige Sud-Sud-Ouest, la quitter dans le virage en épingle à droite (1330 m.) pour bifurquer à gauche Sud-Sud-Ouest afin de suivre le chemin fléché "Tour du Val d'Aspe - Peyrenère" et balisé d'un trait rouge pris entre deux traits blancs, traverser une petite clairière délimitée par deux ruisseaux (1350 m.) puis quitter le chemin une centaine de mètres après (1370 m.) pour remonter hors traces Nord-Ouest puis Sud, traverser la Coume de la Bouchouse (non nommée sur les cartes), parvenir au Passage de l'Ours (1415 m., non nommé sur les cartes) où a été gravée la 9ème croix de l'abornement de la seconde zone d'Estaés "au pied d'une grande muraille verticale de rochers, dans un étroit défilé appelé Passage de l'Ours", suivre la base de la grande muraille direction Sud-Sud-Ouest, passer à l'Espugne de Sansané (1490 m.) (longue grotte située à la base de la muraille verticale et non nommée ni figurée sur les cartes), parvenir au ravin de Caillavérisse (non nommé sur les cartes) , pour bifurquer à droite Ouest, traverser deux vallons direction Nord-Ouest, passer au-dessus et à l'Ouest de la borne frontière numéro 294, sortir du bois de Sansanet pour descendre à la fontaine de Sansané ou source de Sansanet (1600 m., neuvième croix de l'abornement de la troisième zone d'Estaés, gravée "sur les rochers qui dominent la fontaine de Sansané", non nommée ni figurée sur les cartes), remonter Ouest dans le vallon situé au-dessus de la source (1685 m.) pour faire une traversée horizontale à flanc direction Nord-Est, descendre Est au mamelon de Tronsec (1615 m., non nommé sur les cartes et sur lequel il y a la borne frontière numéro 293), aller couper à l'Ouest le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol pour le longer vers le Nord en progressant sur les pelouses qui le dominent, retrouver le GR 11 dans le secteur du Cullerot Martin ou Couillerot Martin (non nommé sur les cartes) pour le suivre plein Nord, le quitter lorsqu'il vire à l'Ouest vers le ibón de Estanés ou lac d'Estaëns et continuer Nord pour traverser le ruisseau d'Escourèts (non nommé sur les cartes) et monter sur le petit promontoire Cuchet de Garay de Landa ou Coutchèt det Garray de Landa (1710 m., non nommé sur les cartes), revenir après une petite boucle pour traverser le ruisseau d'Escourèts, descendre direction générale Est vers la borne frontière numéro 291 (1610 m.) puis direction Sud vers le mamelon boisé Turonnet d'Escourèts ou Turonet d'Escurets (1600 m., non nommé sur les cartes et sur lequel il y a la borne frontière numéro 292), puis suivre le sentier qui en direction générale Ouest passe près du mamelon où se trouvent les ruines de la cabane de Caraou (1520 m., non nommées sur les cartes), descendre au Sud et passer près du rocher (1510 m.) où sont gravées deux croix dont la sixième croix de l'abornement de la deuxième zone d'Estaés "sur une roche inclinée, à 70 mètres au Sud de la cabane de Caraou", continuer sur le sentier qui rejoint la piste de Peyrenère-Sansanet descendant vers le Sud (1410 m.), quitter cette piste un peu plus loin (1380 m.) pour suivre à gauche le large sentier qui ramène direction générale Sud vers le point de départ.

    Le but de cette randonnée était d'essayer de retrouver quelques traces de l'abornement des zones d'Estaés conformément à l'article 10 du Traité de délimitation de la frontière franco-espagnole signé à Bayonne le 14 avril 1862. Avant de traverser la Coume de la Bouchouse, je suis passé, hors traces, devant une petite grotte à l'entrée de laquelle il y avait de nombreuses crottes d'animal, plus grosses que celles d'isards et de forme ovale de 6 à 7 centimètres de long. Une tanière d'ours ?? Les pentes qui précèdent le Passage de l'Ours sont raides et celles qui sont situées à la base de la grande muraille verticale entre le Passage de l'Ours et l'Espugne de Sansané sont très raides. Sur ces pentes tapissées de feuilles mortes qui dissimulaient traîtreusement des zones herbeuses, rocheuses et terreuses, humides arf , j'ai utilisé les crampons quatre pointes ^^ . J'ai passé du temps à rechercher en vain la dixième croix de l'abornement de la seconde zone d'Estaés qui avait été gravée "sur le roc vertical où se trouve l'Espugne de Sansané". Cette longue grotte est située à la base des falaises et le rocher y a été fortement endommagé pour construire un muret de protection. J'ai également longtemps recherché en vain la croix suivante (onzième croix de l'abornement de la seconde zone d'Estaés) qui avait été gravée "A 280 mètres en continuant par le pied de la même muraille, au point où elle rencontre le ravin ou ruisseau de Caillavérisse, sur un grand rocher au milieu du ravin". Des rochers il y en a ! mais de la mousse aussi... Après avoir cherché la neuvième croix de l'abornement de la troisième zone d'Estaés signalée gravée "sur les rochers qui dominent la fontaine de Sansané" par le procès-verbal d'abornement français, j'ai fini par la trouver sur le rocher situé juste au-dessus de la fontaine ou source de Sansanet que le procès-verbal d'abornement espagnol signale gravée "sobre una roca que domina a la fuente de Sansane". J'ai également cherché en vain la huitième croix, signalée gravée par le procès-verbal français "au Couillerot Martin, au-dessus du Cantalas ou Coubilar del Cardal" et par le procès-verbal espagnol "en el Cullerot Martin, por debajo del Cantalas (Cubillar del Cardal)", la septième croix, signalée gravée au "Couillerot d'Escot" ou "Cullerot de Escot" et la sixième croix, signalée gravée "sur un petit promontoire appelé Coutchèt dèt Garray de Landa" ou "Cuchet de Garay de Landa".

    Parti à 8h 15, pour "sortir" une dernière fois "mon" genou gauche arf , après presque 64 ans de très bons et très loyaux services yes , sur une randonnée effectuée pour ses trois quarts hors traces, j'étais de retour à la voiture à 14h 10 après un dénivelé positif d'environ 600 mètres pour autant de négatif et une superbe journée ensoleillée.

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:25000 Candanchu Canfranc et Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los valles Occidentales - Huesca - Pirineos Parque Nacional de los Pirineos - Francia et Signa.ign.es.

    Voir galerie photos Circuit bois de Sansané Estaés

     


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    * 22 juin 2015, depuis l'aire de stationnement d'Espelunguère (1349 m.) située au-dessus de la centrale électrique d'Estaens aux Forges d'Abel, en suivant le sentier qui monte Sud-Ouest pour passer près de la cascade d'Espelunguère, à la sortie de la forêt aller suivre la rive gauche du ruisseau d'Espelunguère puis traverser la passerelle qui enjambe ce ruisseau pour continuer direction Est, puis environ 200 mètres après remonter direction Sud en laissant filer à gauche le sentier de Sansanet (1425 m.), continuer la remontée en forêt direction générale Sud puis Ouest (1540 m.), passer près de la cabane E.D.F. (1615 m.), sortir de la forêt sur un sentier en balcon qui mène direction Sud-Ouest à une échelle de fer puis au Port de Bernère ou Pas de l'Echelle (1775 m.), passer au-dessus de la rive Nord du ibón de Estanés (lac d'Estaens) (1880 m. puis 1770 m.) pour aller rejoindre à l'Ouest-Sud-Ouest le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol (1890 m.) et le suivre à gauche Sud-Est, le quitter environ 400 mètres après en suivant à droite de vagues traces de sentes pour passer au Sud et à gauche d'un mamelon coté 1991, faire une traversée à flanc direction Ouest, presque horizontale, sur une grande zone d'éboulis (1970 m.) puis remonter en zigzags direction générale Sud-Ouest pour atteindre la Brecha (Brèche) de Secús (2245 m.), basculer sur l'autre versant pour descendre Sud-Ouest rejoindre le fond d'un vallon suspendu (2180 m.) pour le remonter Ouest et atteindre la base de la crête Est de la Puntal de Secús afin de la suivre jusqu'au sommet également nommé Peña del Mediodia (2510 m., 2512 m. ou 2514 m. selon les cartes et les guides). Retour dans le vallon suspendu pour passer sous et au Sud de la Becha (Brèche) de Secús et faire une longue traversée presque horizontale Est-Sud-Est de la Plana Mestresa afin d'atteindre le Puerto de Vernera ou Bernera (2115 m.), descendre Nord-Est la Valle de los Sarrios (vallée des Isards) ou Valle de Olibón jusqu'au ibón de los Sarrios (2010 m.), continuer la descente Nord-Nord-Est pour atteindre le fond d'un vallon (1900 m.) et le longer à gauche Ouest-Nord-Ouest, le quitter en suivant le balisage vert et jaune pour aller retrouver au Nord-Est le ibón de Estanés (lac d'Estaens) et réaliser une traversée Est-Nord-Est au-dessus de la rive Sud (1790 m.), puis longer direction Nord la rive Est (1754 m.) pour aller retrouver l'itinéraire de montée au Port de Bernère ou Pas de l'Echelle (1775 m.).     

    Parti à 6 h30, après une agréable montée en forêt, une belle traversée bien fleurie à flanc sur un sentier en balcon et un passage sur une échelle métallique, je parvenais au Port de Bernère ou Pas de l'Echelle à 8 h30. La traversée au-dessus de la rive Nord du ibón de Estanés (lac d'Estaens) se réalise sur un terrain accidenté, lapiazé et en montagne russe avec un passage de désescalade de 5 mètres pour parvenir à hauteur de la rive Ouest. Après avoir traversé deux raides névés où j'ai dû faire la trace sur le flanc Nord du pico Alto de la Portaza et remonté une grande zone d'éboulis avec quelques secteurs croulants, je passais  à 11 h30 à la Brecha (Brèche) de Secús. La traversée à flanc du versant Sud de la sierra de Secús étant trop raide et accidentée je perdais un peu plus de soixante mètres de dénivelé pour atteindre, afin de le suivre, le fond du vallon suspendu totalement enneigé jusq'à la base de la crête Est de la Puntal de Secús. De 12 h45 à 13 h15 je savourais le superbe panorama offert par le sommet de la Puntal de Secús également nommé Peña del Mediodia : Fetás, Visaurin ou Bisaurin, punta Agüerri, sierra de Alano, Castillo de Acher, Acherito, Ansabère, Trois Rois, Anie, Labigouer, Sesques, Gabedaille, Ger, pic du Midi d'Ossau, Lurien, Palas, Balaïtous, Frondellas, Infiernos, Garmo Negro, Algas, Argualas, Anayet, sierra de Secús, Pala de Ip, Collarada, Aspe... Dans la descente retour, juste après avoir quitté la zone enneigée et être passé sous la Brecha (Brèche) de Secús, j'ai suivi le raide cours d'un ruisseau qui coule en cascades, où il ne faut pas mettre les mains dans les poches pour atteindre le début de la traversée presque horizontale de la Plana Mestresa. La descente de la Valle de los Sarrios (vallée des Isards) ou Valle de Olibón est un vrai régal, il faudrait avoir une autre paire d'yeux derrière la tête... De retour au Port de Bernère ou Pas de l'Echelle à 16 h55, je retrouvais ma voiture à 18 heures après un dénivelé positif d'environ 1450 mètres pour autant de négatif et une superbe journée chaude et ensoleillée glasses .    
     
    Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc national des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los Valles Occidentales Parque Nacional de los Pirineos et Signa.ign.es.
     
     

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    * 19 décembre 2014, depuis l'aire de stationnement de Sansanet (1311 m.), en allant franchir au Sud-Ouest la passerelle qui enjambe le gave d'Aspe pour suivre le sentier qui remonte au Nord dans la forêt communale de Borce vers la cabane d'Escouret, rejoindre la piste de Peyrenère-Sansanet (1380 m.) pour la suivre à droite et juste avant la bifurcation de la cabane d'Escouret suivre au Sud-Sud-Ouest une piste qui ramène dans le bois de Sansanet puis, à la fin de la piste continuer direction Sud-Ouest pour traverser deux ruisseaux, puis passer au lieu dit Pédagna ou clairière de l'Ours, sortir de la forêt et toujours dans la même direction gravir le mamelon de Tronsec (1539 m., borne frontière numéro 293), en descendre Nord-Ouest pour réaliser une traversée en diagonale direction Nord afin de rejoindre et suivre, juste avant de traverser le ruisseau d'Escourèts (1670 m.), l'itinéraire du GR 11 espagnol qui mène en suivant la rive gauche du vallon, direction Ouest puis Ouest-Sud-Ouest, au Puerto de Estanés (1792 m.) juste au-dessus et au Sud-Est du ibón de Estanés ou lac d'Estaëns (1754 m.). Retour par le même itinéraire jusqu'à la traversée du ruisseau d'Escourèts (1670 m.), pour suivre ensuite et à peu près le sentier qui ramène vers le mamelon boisé nommé Turonnet d'Escourets (1600 m. -borne frontière numéro 292), y virer au Nord pour passer sous la borne frontière numéro 291 (1610 m.), suivre le sentier qui en direction générale Ouest passe près du mamelon où se trouvent les ruines de la cabane de Caraou (1520 m.), descendre au Sud et passer près du rocher où sont gravées deux croix dont la sixième croix de l'abornement de la deuxième zone d'Estaés (1510 m.), continuer sur le sentier qui rejoint la piste de Peyrenère-Sansanet descendant vers le Sud (1410 m.), quitter cette piste un peu plus loin (1390 m.) pour suivre le large sentier qui ramène direction générale Sud vers le point de départ. 

    Le but de cette randonnée était d'essayer de retrouver quelques traces de l'abornement des zones d'Estaés conformément à l'article 10 du Traité de délimitation de la frontière franco-espagnole signé à Bayonne le 14 avril 1862. 

    Parti à 10 h25, j'ai rencontré la neige à partir de 1400 mètres et j'ai dû utiliser les raquettes à partir de 1450 mètres. La traversée en forêt devient chaotique à partir de la fin du chemin, il semble qu'il y a un sentier qui lui fait suite mais dissimulé sous la neige il était impossible à suivre. Ayant traversé le lieu dit Pédagna ou clairière de l'Ours en "ratissant" le secteur, je n'y ai point trouvé la 8ème croix de l'abornement de la seconde zone d'Estaés, qui avait été gravée "sur un rocher presque horizontal". Ce rocher était probablement dissimulé sous la neige. A 12 h10 je parvenais au sommet du mamelon de Tronsec pour en repartir à 12 h25 après avoir bien étudié la suite de l'itinéraire que j'allais essayer de suivre, sur des raides pentes enneigées où on ne voyait pas les traces ni le balisage du GR 11 espagnol dissimulés sous la neige. A 14 h25 je parvenais au Puerto de Estanés, juste au-dessus du ibon de Estanés ou lac d'Estaëns et après une rapide restauration je repartais à 14 h45 pour retrouver ma voiture à 16 h15 après un dénivelé positif d'environ 600 mètres pour autant de négatif et une belle journée ensoleillée glasses

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:25000 Candanchu Canfranc et Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los valles Occidentales - Huesca - Pirineos Parque Nacional de los Pirineos - Francia.

    Voir galerie photos Puerto et ibón de Estanés

     


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    * 28 novembre 2014, depuis l'aire de stationnement de Sansanet (1311 m.), en allant franchir au Sud-Ouest la passerelle qui enjambe le gave d'Aspe pour suivre le sentier qui remonte au Nord dans la forêt communale de Borce vers la cabane d'Escouret, rejoindre et suivre à droite la piste qui mène à cette cabane (1390 m.) qu'on laisse au Nord pour suivre le sentier qui prend une direction générale Ouest (1410 m.), laisser à gauche le mamelon coté 1508 par l'IGN espagnol et nommé Puntal del Taxo par l'Editorial Alpina, passer près du rocher où sont gravées deux croix dont la sixième croix à double branche de l'abornement de la seconde zone d'Estaés (1510 m.), puis direction générale Sud-Ouest passer sur le flanc Oriental du Turonnet d'Escourets pour sortir du bois et suivre la ligne frontière franco-espagnole Sud-Sud-Ouest passer sur le flanc Est d'un mamelon sous le sommet duquel se trouve un grand rocher penché vers l'Est où est gravée une croix frontière (1560 m.), monter au sommet de ce mamelon (1570 m.) pour revenir Nord sur le mamelon nommé Turonnet d'Escourets (1600 m. -borne frontière numéro 292), continuer Nord-Ouest pour traverser le ruisseau d'Escourèts, passer sur le promontoire dit cap de la Coume del Tach où on trouve un groupe de rochers affleurants sur l'un desquels sont gravées deux croix dont la cinquième croix à double branche de l'abornement de la troisième zone d'Estaés (1690 m.), continuer à remonter direction Nord en traversant le vallon ou Coume del Tach pour passer près d'un groupe de rochers affleurants sur l'un desquels est gravée la quatrième croix à double branche de l'abornement de la troisième zone d'Estaés (1730 m.), continuer la traversée de la Majada del Francés direction Ouest et passer près d'un groupe de rochers affleurants sur l'un desquels est gravée la troisième croix à double branche de l'abornement de la troisième zone d'Estaés (1718 m.), aller gravir le mamelon nommé Mail de Coutchèt dèt Garray par sa crête Sud (1747 m. ou 1743 m. selon les cartes), en descendre Ouest pour "plonger" plein Nord (1710 m.) dans le vallon boisé qui descend vers Espelunguère, jusqu'au bas de la clairière où on trouve une grande roche blanche sur laquelle est gravée une croix qui correspond à la seconde croix de l'abornement de la première zone d'Estaés (1620 m.) pour remonter Sud-Sud-Est, passer sur le flanc Oriental du Mail de Coutchèt dèt Garray et faire une traversée Est de la Majada del Francès, virer au Sud (1730 m.) pour aller traverser le ruisseau d'Escourèts (1680 m.), sur la rive droite duquel on trouve le sentier qui ramène direction Est vers le mamelon boisé nommé Turonnet d'Escourets (1600 m. -borne frontière numéro 292) pour y virer au Nord afin de passer sous la borne frontière numéro 291 (1610 m.), suivre le sentier qui en direction générale Est passe près du mamelon où se trouvent les ruines de la cabane de Caraou (1520 m.) et qui rejoint la piste de Peyrenère-Sansanet descendant vers le Sud (1410 m.), quitter cette piste un peu plus loin (1390 m.) pour suivre le large sentier qui ramène direction générale Sud vers le point de départ.

    Le but de cette randonnée était d'essayer de retrouver quelques traces de l'abornement des trois zones d'Estaés conformément à l'article 10 du Traité de délimitation de la frontière franco-espagnole signé à Bayonne le 14 avril 1862.

    En cette journée classée en alerte orange par Météo France pour cause de pluie avec fortes rafales de vent, arrivé de nuit à 7h 30 à l'aire de stationnement de Sansanet où la pluie, le brouillard, mais surtout les fortes rafales de vent qui faisaient un grondement sourd dans le vallon du gave d'Aspe ainsi que les troncs d'arbres qui couinaient en se frottant, firent que je dus renonçer à mon projet initial qui était de randonner dans ce secteur et je me rabattis sur une visite du beau village de Borce où il ne pleuvait pas. Mon caractère têtu revint à la charge et je décidais de retourner à Sansanet où tous les mauvais éléments étaient encore présents sauf la nuit, ce qui me donnait une chance supplémentaire de pouvoir éviter les chutes de branches. A 9 heures je quittais l'aire de stationnement et à partir du rocher où sont gravées deux croix dont la sixième croix à double branche de l'abornement de la seconde zone d'Estaés jusqu'à mon retour sur la rive droite du ruisseau d'Escourèts toute la randonnée sera réalisée hors sentier. Sur le promontoire dit cap de la Coume del Tach, je n'ai découvert la croix à double branche qu'après avoir trouvé la simple croix qui était gravée à côté à droite. C'est en regardant de plus près et après avoir gratté le lichen qui en recouvrait la partie haute que la cinquième croix à double branche de l'abornement de la troisième zone d'Estaés reprit forme. Le mauvais temps, la raideur de la pente, la "grande roche blanche" qui apparaissait petite, pas très blanche et presque totalement recouverte d'un tapis d'herbe, firent que la seconde croix de l'abornement de la première zone d'Estaés qui avait été gravée "Sur une grande roche blanche horizontale dans une clairière, au milieu du vallon compris entre les Mails d'Espélunguère et de Maspêtres, et à 250 mètres au Nord de la croix internationale n° 285", fut très difficile à trouver.  Ce n'est qu'après avoir retroussé le tapis herbeux qui recouvrait la "grande roche blanche" que la gravure d'une croix simple fit son apparition et ayant examiné cette roche, je n'ai point trouvé d'autre gravure ni de croix à double branche ! Je retrouvais ma voiture à 15 h20 après un dénivelé positif d'environ 700 mètres pour autant de négatif, satisfait de cette sortie accompagnée d'un temps à ne pas mettre un randonneur dehors !   

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:25000 Candanchu Canfranc et Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los valles Occidentales - Huesca - Pirineos Parque Nacional de los Pirineos - Francia.

    Voir galerie photos Chemin de croix d'Estaés

     


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    * 21 novembre 2014, depuis l'aire de stationnement de Sansanet (1311 m.), en allant franchir au Sud-Ouest la passerelle qui enjambe le gave d'Aspe pour suivre le large sentier qui remonte au Nord dans la forêt communale de Borce vers la cabane d'Escouret, pour quitter ce sentier (1340 m.) afin de remonter hors traces direction Ouest rejoindre la piste de Peyrenère (1380 m.) qui descend à gauche direction Sud, bifurquer à droite Sud-Sud-Ouest (1330 m.), traverser une petite clairière délimitée par deux ruisseaux (1350 m.), rejoindre plus haut le gave d'Aspe (1400 m.) pour le longer hors traces par sa rive gauche, l'abandonner (1445 m.) pour suivre à droite direction Sud-Ouest le ravin pierreux et à sec de Caillavérisse, le remonter pour rencontrer le ruisseau encombré de gros blocs, traverser le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol (1600 m.) pour aller rejoindre plein Sud la base des falaises qui servent de frontière franco-espagnole (1700 m.), et la longer vers le Nord, rejoindre la base de la grande muraille verticale de rochers de Caillavérisse ou Callaverisa (1600 m., où sont gravées plusieurs croix frontière, pour la longer direction générale Nord, passer près de la croix frontière numéro 295 (1680 m.), près d'une grotte (1750 m.), quitter la base des falaises pour descendre vers la borne frontière numéro 294 (1630 m.), rejoindre le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol pour passer près de la fontaine de Sansané ou source de Sansanet (1600 m.), puis suivre une direction générale Nord au-dessus du sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol pour passer à l'Ouest et au-dessus du mamelon de Tronsec au sommet duquel on peut voir la borne frontière numéro 293, au Couillerot d'Escot, au sommet du mamelon coté 1704, descendre au Nord vers le ruisseau d'Escourèts pour y rejoindre le sentier qui ramène direction Est vers le mamelon boisé nommé Turonnet d'Escourets (1600 m. -borne frontière numéro 292), y virer au Nord pour passer sous la borne frontière numéro 291 (1610 m.), suivre le sentier qui en direction générale Est passe près du mamelon où se trouvent les ruines de la cabane de Caraou (1520 m.), descendre au Sud et passer près du rocher où sont gravées deux croix dont la sixième croix de l'abornement de la deuxième zone d'Estaés (1510 m.), continuer sur le sentier qui rejoint la piste de Peyrenère-Sansanet descendant vers le Sud (1410 m.), quitter cette piste un peu plus loin (1390 m.) pour suivre le large sentier qui ramène direction générale Sud vers le point de départ.  

    Le but de cette randonnée était d'essayer de retrouver quelques traces de l'abornement des zones d'Estaés conformément à l'article 10 du Traité de délimitation de la frontière franco-espagnole signé à Bayonne le 14 avril 1862, ainsi que des traces d'abornements de la frontière franco-espagnole antérieurs à celui du traité de 1862. .

    La neige était bien présente à partir de 1530 mètres, les raquettes que j'avais fait suivre sont restées toute la journée sur le sac mais j'ai utilisé les crampons quatre pointes sur les raides pentes situées sous la ligne frontière.

    Parti à 9 heures, après un parcours laborieux à travers des arbres arrachés et des gros blocs encombrant le ravin de Caillavérisse (secteur ou avait été gravée la 11ème croix de l'abornement de la seconde zone d'Estaés), sur de raides pentes enneigées à partir de 1530 mètres où les arbres et la végétation permettent de s'accrocher,  j'atteignais le Gr 11 espagnol à 11 heures après seulement 300 mètres de dénivelé positif. Au-dessus du GR 11, les pentes y sont raides mais dégagées et j'ai utilisé les crampons quatre pointes car la neige fuyait par plaques sur les secteurs herbeux. Après avoir longé la base des falaises qui constituent la frontière franco-espagnole jusqu'au début de la grande muraille verticale de rochers de Caillavérisse ou Callaverisa, notre "grande muraille d'échinelaugh wink , j'ai remonté le ruisseau qui y coule, sur sa partie espagnole sur une centaine de mètres. De retour au début de cette grande muraille de Caillavérisse ou Callaverisa, en cherchant la 12ème croix à double branche de l'abornement de la seconde zone d'Estaés qui y avait été gracée, j'y ai trouvé une série de quatre anciennes croix frontière gravées dans la roche. Une première (1607 m.), une seconde à une quinzaine de mètres plus à l'Est (1602 m.), une troisième à une vingtaine de mètres plus au Nord de la précédente (1597 m.) et une quatrième à une trentaine de mètres plus au Nord de la précédente (1603 m.). En longeant la base de la falaise vers le Nord, après être passé près de la croix frontière numéro 295 à droite de laquelle il y a une ancienne croix frontière également gravée dans la roche, alors que j'étais à l'arrêt, un isard qui longeait la base de la falaise en sens inverse ne s'est aperçu de ma présence qu'une fois arrivé à cinq mètres de moi et après deux souffles brefs et trois bonds, il avait disparu de ma vue en plongeant dans les raides pentes boisées. Peu après être passé près d'une grotte d'où s'écoule une source, je quittais la base des falaises en "plongeant" à mon tour, vers la borne frontière numéro 294 que j'atteignais à 14 h45. Après avoir ratissé en vain le secteur de la fontaine de Sansané (9ème croix de l'abornement  de la troisième zone d'Estaés), le secteur du Couillerot Martin (8ème croix de l'abornement  de la troisième zone d'Estaés) et le secteur du Couillerot d'Escot (7ème croix de l'abornement  de la troisième zone d'Estaés), je trouvais par chance la 6ème croix de l'abornement de la deuxième zone d'Estaés. Signalée être "A 130 mètres au Sud-Est (de la 5ème), sur une roche inclinée, à 70 mètres au Sud de la cabane de Caraou, qui reste en dehors de la zone.", je passais près des ruines d'une cabane non nommée sur les cartes, située sur un mamelon (1520 mètres à mon altimètre) à une trentaine de mètres du sentier et en continuant au-delà d'environ 70 mètres vers le Sud il y avait plusieurs roches, et sur l'une d'elles étaient gravées sur la face inclinée vers le Sud cette croix à double branche ainsi qu'une croix simple issue d'un abornement qui semble antérieur. A 17h 25 je retrouvais ma voiture après un dénivelé positif d'environ 850 mètres pour autant de négatif et une superbe journée ensoleillée passée en grande partie à l'ombre.             

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:25000 Candanchu Canfranc et Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los valles Occidentales - Huesca - Pirineos Parque Nacional de los Pirineos - Francia.

    Voir galerie photos Circuit à Sansanet par Caillavérisse

     


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  • * 10 novembre 2014, depuis l'aire de stationnement de Sansanet (1311 m.), en allant franchir au Sud-Ouest la passerelle qui enjambe le gave d'Aspe pour suivre le sentier qui remonte au Nord dans la forêt communale de Borce, passer à la cabane d'Escouret (1413 m) puis revenir au Sud récupérer le sentier qui prend une direction générale Ouest, passer sur un mamelon (coté 1508 par l'IGN espagnol et nommé Puntal del Taxo par l'Editorial Alpina) pour retrouver le sentier (1500 m.), puis le quitter plus haut en le laissant filer à droite (1580 m.) pour passer sur le mamelon boisé nommé Turonnet d'Escourets (1600 m. -borne frontière numéro 292), puis au Nord à la borne frontière numéro 291 (1610 m.), et y suivre la crête proéminente direction générale Ouest, pour passer sur plusieurs petits sommets puis au sommet du Cuchet de Garay ou la Mujer Muerta (1857 m.), continuer à suivre la crête tout d'abord au Sud-Ouest puis au Nord jusqu'au col (1780 m.) situé au Sud du Mail de l'Espélunguère ou Mallo de Espelunguera (coté 1836 ou 1831 ou encore 1828 selon les cartes), descendre Nord-Est pour contourner le mamelon nommé Mail de Coutchèt dèt Garray (coté 1743) par son flanc Nord et sur le versant septentrional de la frontière internationale pour suivre la lisière supérieure de la forêt direction Nord-Est, gravir le Mail de Maspètres (1707 m. ou 1708 m. ou encore 1715 m. selon les cartes - croix frontière numéro 286), aller longer au Sud le flanc Oriental d'un mamelon nommé Mail de Coutchèt dèt Garray pour aller le gravir par sa crête Sud (1747 m. ou 1743 m. selon les cartes), puis faire une traversée Est de la Majada del Francés et virer au Sud pour aller traverser le ruisseau d'Escourèts, où on trouve le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol, à l'endroit où les crêtes se rejoignent pour former un étranglement en aval d'un large vallon, suivre le sentier du GR 11 au Sud et passer au Couillerot d'Escot, à l'Ouest et au-dessus du mamelon de Tronsec au sommet duquel on peut voir la borne frontière numéro 293, et faire demi-tour à la fontaine de Sansané ou source de Sansanet pour aller rejoindre au Nord le sentier qui ramène direction Est vers la borne frontière numéro 292 où on retrouve l'itinéraire de l'aller.

    Le but de cette randonnée était d'essayer de retrouver quelques traces de l'abornement des trois zones d'Estaés conformément à l'article 10 du Traité de délimitation de la frontière franco-espagnole signé à Bayonne le 14 avril 1862.

    Parti à 7h 55, à 8h 15 je parvenais à la cabane d'Escouret, tout le secteur était à l'ombre et recouvert d'une gelée matinale. Après une visite de l'intérieur et un "ratissage" de la zone extérieure à la recherche des abornements (5 ème et 6ème croix) de la seconde zone d'Estaés, à 9h 15 le secteur était ensoleillé, la gelée ayant disparu je reprenais ma progression vers la borne frontière numéro 292. Après des recherches infructueuses des abornements 5 et 6 de la troisième zone d'Estaés, je continuais ma progression sur la crête proéminente qui était entièrement enneigée à partir de 1700 mètres. A 11h 40 je parvenais au sommet du Cuchet de Garay ou la Mujer Muerta d'où on ne voit que l'extrémité Nord de l'ibon de Estanés ou lac d'Estaens. C'est en passant sur l'antécime Sud-Ouest que je pouvais bénéficier d'une vue totale sur le lac. J'ai "ratissé" en vain le secteur du col (1780 m.) situé au Sud du Mail de l'Espélunguère ou Mallo de Espelunguera ainsi que le secteur situé au Nord-Est pour essayer de trouver la première croix de l'abornement de la troisième zone d'Estaes qui avait été gravée "Au Clot de la Mine, sur une grande pierre au-dessus du chemin, à 570 mètres à l'Est du Col dèt Mail, et à 180 au Sud-Ouest du n° 285 de la série internationale". Ensuite, pour y rechercher la 2ème croix de la première zone d'Estaés, je réalisais une traversée sur flanc Nord, pour aller vers le Mail de Maspètres, qui se déroule sur des pentes très raides. J'ai utilisé les crampons quatre pointes car ces raides pentes herbeuses étaient par endroits bien enneigées. Après avoir "ratissé" en vain le Mail de Coutchèt dèt Garray à la recherche de la 2ème croix de l'abornement de la troisième zone d'Estaés qui avait été gravée "Sur la face Sud du Mail de Coutchèt dèt Garray", en réalisant la traversée Est de la Majada del Francés, je découvrais la troisième croix gravée "sur un rocher du flanc occidental du plateau d'où surgit le Mail de las Tirérès" (1718 m.), et plus loin, la quatrième croix gravée sur un rocher situé  "sur le flanc Nord du vallon ou Coume del Tach" (1730 m.). Ayant viré au Sud pour aller rejoindre le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol afin de le suivre vers le Sud jusqu'à la fontaine de Sansané ou Sansanet, je n'ai point trouvé les abornements 5, 6, 7, 8 et 9 de la troisième zone d'Estaes. J'étais de retour à la voiture à16h 45 après un dénivelé positif d'environ 800 mètres pour autant de négatif et une journée bien ensoleillée.

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:25000 Candanchu Canfranc et Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los valles Occidentales - Huesca - Pirineos Parque Nacional de los Pirineos - Francia.

    Voir galerie photos Cuchet de Garay ou la Mujer Muerta

     


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    * 31 mars 2012, depuis le col du Somport (borne frontière 305 et stèle-borne frontière 305 bis) (1632 m.), pour passer derrière l'établissement des Ponts et Chaussées et monter Nord-Est en passant à la croix frontière 306, au col d'Astun (croix frontière 307), puis au jugé en direction générale Nord pour passer à la borne frontière 308, et atteindre en suivant le sommet du pic d'Arnousse (2141 m.), continuer plein Nord et passer sur son sommet jumeau, le pic d'Arnousse Nord (2141 m.), descendre au Nord-Est au col d'Arnousse (2085 m.), remonter toujours Nord-Est pour passer par l'antécime Sud du pic de Bénou et continuer au Nord pour atteindre en suivant le sommet du pic de Bénou (2271 m.). Retour en passant sur le flanc Est des pics d'Arnousse pour faire une descente sensiblement identique à l'itinéraire de montée.

    Il restait de nombreux névés, j'ai utilisé les crampons et le piolet à partir de 2000 mètres. Au Nord-Est et au-dessus du col d'Arnousse, la crête était défendue par une longue corniche qu'il a fallu surmonter à l'endroit où elle était la moins prononcée  bad oops . Il y avait un autre passage à négocier avec prudence, entre l'antécime Sud du pic de Bénou et le sommet principal où la crête enneigée était étroite et présentait une belle corniche bad .

    Parti à 9 h30, j'étais au sommet du pic d'Arnousse à 11 h30 que je quittais à 12 heures pour être au sommet du pic de Bénou à 13 heures. J'en repartais à 13 h10 pour retrouver ma voiture à 15 h10 après environ 800 mètres de dénivelé positif pour autant de négatif par une superbe journée ensoleillée glasses . Outre les nombreux isards du secteur, j'ai pu voir un lagopède et un renard sarcastic yes .

    Cartes IGN 1:25000 Top 25 Ossau Vallée d'Aspe 1547 OT et Editorial Alpina Geo/Estel 1:25000 Valle de Canfranc Valle de Aisa Candanchu-Astun E-25.

    Voir galerie photos Pic de Bénou par les pics d'Arnousse

    Voir panorama annoté depuis le sommet du pic d'Arnousse


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    * 16 mai 2009, depuis l'aire de stationnement de la station de ski de fond du Somport (1580 m.) en bordure de la route N 134, en passant par l'entrée de la station (1592 m.), pour monter hors traces direction générale Sud afin d'atteindre la crête frontière au sommet de la Cima de Candanchu (1728 m. - croix frontière numéro 302), suivre la crête direction Est pour passer près de la croix frontière numéro 301 (sur un monticule à l'Est-Sud-Est du col de Bessata 1722 m.), au col de Bessata (1683 m. - croix frontière numéro 300), au sommet de la Coume de la Legna ou de Candantchou (Candanchu) (1712 m. - borne frontière numéro 299), et à partir de cette borne continuer à suivre la frontière en ligne droite direction Sud-Sud-Est pour passer à la troisième borne intermédiaire (au Nord-Nord-Est de la croix frontière numéro 298), à la Ciudad de Piedra et à la croix frontière numéro 298 (au Nord-Nord-Est du col de Causiat), à la seconde borne intermédiaire  (au Nord-Nord-Est du col de Causiat), au col de Causiat (1634 m.), à la première borne intermédiaire (au Sud-Sud-Ouest du col de Causiat et au Nord-Nord-Est du signal frontière numéro 297) et arriver au sommet du monticule où se trouve le Signal 297 (1795 m.), qui remplace la croix frontière numéro 297 disparue, revenir par le même itinéraire à la croix frontière 298 pour aller directement au Nord-Est retrouver le col de Bessata (1683 m.), y suivre la crête frontière direction générale Est, repasser près de la croix frontière 301, à la Cima de Candanchu (1728 m. - croix frontière numéro 302), continuer sur la crête Est-Sud-Est pour passer à la borne frontière numéro 303, y virer Nord-Est et passer sur le petit sommet coté 1686 (borne frontière numéro 304), descendre au col du Somport (1632 mètres - croix frontière numéro 305 et borne frontière numéro 305bis), traverser la route pour monter direction Nord-Est et passer à la croix frontière numéro 306 (1650 mètres), puis au col d'Astun (1680 mètres - croix frontière numéro 307), au sommet Sud-Est du col d'Astun (1694 mètres)  puis retour au col du Somport pour passer près de la virgen del Pilar (Vierge du Pilar) et quitter la crête pour descendre Ouest puis Nord-Ouest retrouver le point de départ.

    Itinéraire encore bien enneigé avec utilisation des raquettes à neige, sauf entre la Coume de la Legna et Ciudad de Piedra.

    Sortie réalisée en 4 h45 par une journée bien ensoleillée, dans le but de trouver les signaux frontière (bornes et croix) situés dans le secteur du Somport. La croix frontière numéro 297 était initialement gravée, face Nord, au pied d'un immense rocher vertical, sur la ligne de partage des eaux, suite à des opérations frontalières réalisées dans la région du Somport au cours des années 1977 et 1978: "La croix frontalière 297 disparue a été remplacée par une pyramide blanche élevée sur un petit plateau, situé sur la ligne de partage des eaux, à une centaine de mètres du pied de l'immense roche verticale où était gravé le repère 297...". Cette "pyramide blanche" est en triste état !  arf  Circuit en montagnes russes, sur la frontière franco-espagnole, de 500 mètres de dénivelé positif pour autant de négatif.

    Cartes 1:25000, IGN Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:25000 Candanchu Astun Canfranc et carte ign.es.signa (Instituto Geográfico Nacional España).

    Voir galerie photos Signal 297 et Cima de Candanchu


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    * 28 mai 2011 depuis l'aire de stationnement d'Espelunguère (1349 m.), située au-dessus de la centrale électrique d'Estaens aux Forges d'Abel, en suivant le sentier qui monte Sud-Ouest pour passer près de la cascade d'Espelunguère et remonter le vallon d'Espelunguère en restant au-dessus de la rive gauche pour aller chercher l'Escalé d'Aigue-Torte ou Paso de Escalé (1635 m.) puis à l'Ouest le Puerto de Escalé (1663 m.) pour continuer à suivre plein Ouest la vallée de Aguas Tuertas le long du Rio Aragon Subordan et quitter l'axe de cette vallée en continuant direction Ouest pour remonter au-dessus de la rive droite du Rincon ou Barranco de la Roya, passer à l'Achar de los Hombres ( 2157 m. ou 2150 m. selon les cartes) (entre Secus et Anatera Alta ou La Netera), puis direction Nord-Ouest passer à l'Achar de los Macho (2083 m.) pour y virer à l'Ouest et passer au Collau de lo Barcal (2053 m.), y continuer direction Nord-Ouest, passer par la cote 2134 pour aller remonter la cheminée Ledormeur et prendre pied sur la crête afin de la suivre au Nord pour passer sur l'antécime du Castillo de Acher (2363 m.) puis direction Ouest jusqu'au sommet du Castillo de Acher ou Monte Campanil (2384 m. ou 2390 m. selon les cartes). Retour en longeant la crête vers le Sud puis l'Ouest pour basculer sur le flanc Sud du Castillo de Acher juste avant la cote 2265 et revenir, par une diagonale Est-Sud-Est récupérer l'itinéraire de montée au Collau de lo Barcal (2053 m.) et le suivre pour repasser à l'Achar de los Hombres (2157 m. ou 2150 m. selon les cartes), et le quitter vers 1920 mètres en suivant plein Est une terrasse herbeuse puis un talweg bordé de poudingue rouge sur le flanc Nord de la Sierra de Secus ou de Bernera, pour ensuite descendre sèchement direction Nord-Est retouver l'itinéraire de montée près du Puerto de Escalé (1663 m).

    Partis à 7 h20, avec Chrystel, Nathalie, Gérard, Dinosaure, Peio, Pierre, Eric, André, Roland, Jean-Claude, Frédéric, Alain, Guillaume et Sébastien (tous membres de Pyrénées Team), à 8 h11 nous passerons à l'Escalé d'Aigue-Torte, à 10 h45 à l'Achar de los Hombres, et après être passés par la cheminée Ledormeur qui impose un pas d'escalade (II+), nous serons au sommet du Castillo de Acher à 12 h45 (4 heures de marche effective). Après la mémorable pause restauration tongue , nous quitterons le sommet à 14 h30, pour retrouver notre point de départ à 18 h45 après un parcours de 21 kilomètres, un dénivelé positif d'environ 1500 mètres pour autant de négatif et une superbe journée ensoleillée glasses dans une remarquable ambiance  smile cool .

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, Editorial Alpina 1:40000 Anso Echo et Editorial Alpina Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los valles Occidentales - Huesca - Pirineos Parque Nacional de los Pirineos - Francia.

    Voir galerie photos Castillo de Acher par la cheminée Ledormeur

    Voir panorama annoté du sommet du Castillo de Acher


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    * 19 mars 1997, depuis le virage en épingle de la route forestière de Gouetsoule (1070 m.) à l'Est de Claverie Jean, remontée Est-Nord-Est pour aller traverser le pont de Coustey (1238 m.) afin de continuer la remontée Sud-Est en rive droite du vallon de Larry, passer au refuge de Larry (1724 m.), continuer direction générale Est pour passer au col de la Hourquette de Larry (2055 m.) et y remonter au Sud la crête pour passer au sommet Sud-Est du col de la Hourquette de Larry (2161 m., coté mais non nommé par l'IGN), descendre Sud-Est jusqu'à la brèche nommée par certains Hourquette de Larry (2140 m.) pour remonter à flanc direction Est au col d'Ayous (2201 m.) et continuer Sud-Est jusqu'à un petit promontoire qui domine le lac Gentau, retour à la brèche nommée par certains Hourquette de Larry pour "plonger" Ouest afin d'aller retrouver l'itinéraire de montée au refuge de Larry.

    Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.

    Utilisation des crampons à partir de 1900 mètres car la neige était glacée.

    Avec Marcel, nous avons mis 6 heures aller et retour pour un dénivelé positif de 1250 mètres et autant de négatif.

    Voir galerie photos Col d'Ayous




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  • * 8 novembre 2003, le pic d'Arri (2157 m.) depuis l'aire de stationnement d'Espelunguère (1349 m.) au-dessus de la centrale électrique d'Estaens aux Forges d'Abel, en remontant la route forestière qui traverse le bois d'Espélunguère pour passer au Sud de la cabane Grosse et bifurquer à l'Ouest vers les cabanes Caillabère (1755 m.), passer au col de la Contende ou de Couecq (2019 m.) pour gravir au Nord la cheminée qui mène au sommet.

    Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.

    Randonnée effectuée sur neige à partir de 1800 mètres. La cheminée d'accès au sommet par la voie normale étant enneigée, je suis passé par une autre cheminée plus à droite.

    Parti à 9 h30 j'étais au sommet à 12 heures pour le quitter à 12 h15 et retrouver ma voiture à 13 h45 après un dénivelé positif de 850 mètres pour autant de négatif, avec un temps d'abord beau, puis menaçant qui laissait passer quelques éclaircies.

    Voir galerie photos Pic d'Arri




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    * 19 mai 1994 le refuge d'Arlet (2000 m.) depuis l'aire de stationnement (1349 m.) située au-dessus de la Centrale électrique d'Estaens aux Forges d'Abel, en passant par la cascade d'Espelunguère, la route forestière d'Espelunguère, la cabane Grosse (1623 m.), pour franchir la crête de Couecq à la cote 1909 et aller chercher en diagonale le col de Lapachouaou (1891 m.), pour passer ensuite au Sud de la cabane de Gourgue Sec, à la cabane des Caillaous (1877 m.), traverser la croupe Nord du pic d'Arlet (vers 2040 m.), passer près du lac d'Arlet gelé (1987 m.) et arriver au refuge d'Arlet.

    Carte IGN 1:25000 Top 25 Ossau Vallée d'Aspe 1547 OT.

    Randonnée effectuée en 5 h.30 avec Marcel dans des conditions très rudes avec 900 mètres de dénivelé positif et autant de négatif. Sur neige à partir de 1700 mètres, avec utilisation des raquettes à partir du col de Lapachouaou. La pluie puis la neige nous accompagneront presque toute la randonnée bad .

    Voir galerie photos Refuge et lac d'Arlet




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  •  * 15 mai 2002 le pic d'Arnoussère (2034 m.) depuis le Pont d'Arnousse (925 m.) en bordure de la route N 134 au Sud d'Urdos, en remontant le vallon d'Arnousse direction Sud-Est sur la rive droite pour traverser par une passerelle suspendue le ruisseau d'Arnousse (1160 m.) et remonter en rive gauche puis revenir rive droite, pour rejoindre une piste et la suivre vers le Sud jusqu'à la cabane d'Arnousse, l'abandonner pour continuer au Sud puis quitter le fond du vallon pour infléchir au Sud-Est en suivant la rive droite du ruisseau d'Arnoussère et arriver sur la crête à la cote 1957 pour la suivre au Nord jusqu'au sommet. Retour en continuant plein Nord sur la crête, la quitter à un col (1900 m.) pour descendre direction Ouest rejoindre le sentier qui ramène direction Sud à la route N 134 à hauteur du chalet Cadier (1430 m.) et la suivre pour passer à Peyrenère, à Sansanet, près des lacs d'Anglus et du Peilhou et retrouver le Pont d'Arnousse.

    Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.

    Parti à 9 h 15 j'étais de retour à 15 h 45 après un dénivelé positif de 1150 mètres pour autant de négatif.

    Voir galerie photos Pic d'Arnoussère 




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  • * 19 mai 2003, depuis le col du Somport (1632 m.), en remontant plein Nord vers le col Mayou pour, avant de l'atteindre, aller chercher la crête Sud du pic d'Arnousse à la cote 1995 et ne plus quitter la crête frontière jusqu'au col des Moines, après passage à la borne frontière numéro 308, au pic d'Arnousse (2141 m.), au pic Nord d'Arnousse (2141 m.), au col d'Arnousse (2085 m.), au pic de Bénou (2271 m.), au sommet Sud de Belonseiche (2258 m.), au pic de Belonseiche (2297 m.), au Pas des Aoudas (2202 m.), au pico Escalar Ouest (2262 m.), au pico Escalar (2288 m.) , au sommet situé au Nord du col des Moines (2280 m.), au col des Moines (2169 m. - borne frontière numéro 309) où on quite la crête frontière pour descendre à l'Ouest au ibon de Escalar (2078 m.) pour rejoindre son déversoir et continuer la descente rive gauche du torrent, passer à la station de Astun (1710 m.) et revenir par la route au col du Somport. 

    Cartes 1:25000, IGN Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT et Editorial Alpina Candanchu Astun Canfranc.

    Parti à 7 h 45, j'étais de retour à 14 h 30 après un dénivelé positif d'environ 1100 mètres et autant de négatif, accompagné par la pluie à partir du ibon de Escalar et dans le brouillard juste avant d'arriver au col du Somport.

    Voir galerie photos Crête Arnousse Belonseiche




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  • * 13 juin 2003 le Castillo de Acher (2390 m.) depuis l'aire de stationnement d'Espelunguère (1349 m.), située au-dessus de la centrale électrique d'Estaens aux Forges d'Abel, en prenant le sentier qui monte Sud-Ouest pour passer près de la cascade d'Espelunguère et remonter le vallon d'Espelunguère en restant au-dessus de la rive gauche pour aller chercher l'Escalé d'Aigue-Torte (1635 m.), suivre plein Ouest la vallée espagnole de Aguas Tuertas et quitter l'axe de cette vallée en continuant direction Ouest pour remonter le Rincon de la Rolla, passer à l'Achar de los Hombres (2150 m.) (entre Secus et Anatera Alta) puis, direction Nord-Ouest, au Puerto de Acher (2052 m.) pour descendre Ouest vers le refugio Forestal rive droite du barranco Borregui de Achert, et avant d'atteindre le refugio (1800 m.) remonter au Nord-Est la raide pente et atteindre le point faible de la crête pour la suivre direction Est vers la cote 2375 puis direction Nord jusqu'au sommet principal. Retour sans descendre à 1800 mètres sur le flanc du Castillo de Acher, mais en suivant vers 2100 mètres des traces de sentes qui mènent en légère descente Sud-Est au Puerto de Acher où on retrouve l'itinéraire aller.     

    Cartes IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT et Editorial Alpina 1:40000 Anso Echo.

    Parti à 7 h 15, je passais à 10 h 25 au Puerto de Acher pour être à 13 heures au sommet et de retour à la voiture à 16 h 45, après un dénivelé positif d'environ  1600 mètres et autant de négatif et une superbe journée ensoleillée glasses .

    Voir galerie photos Castillo de Acher

     


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