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* 17 février 2014, depuis le parking inférieur des grottes de Sare (180 m.), en suivant direction Ouest le sentier balisé d'une silhouette bleue (elle représente le père José Miguel de Barandiaran), puis infléchir direction Sud-Ouest pour passer près d'une grange rénovée (320 m.), abandonner le fléchage et continuer Sud-Sud-Ouest, traverser le ruisseau Urioko Erreka (335 m.) afin de passer sur sa rive gauche et remonter toujours Sud-Sud-Ouest, franchir un éperon rocheux et parvenir au sommet de Saiberri (506 m.), descendre direction générale Sud-Ouest pour parvenir à une piste (470 m.), qui court sur le flanc Nord de la crête frontière, afin de la suivre vers l'Ouest pour passer au col de Nabarlatz (477 m.), à la source Usoen Ithurria (500 m.), au col de Domikusantz (475 m.) et parvenir au col de Lizarrieta ou Lizarrietaco-bourroua (441 m., borne frontière numéro 44) pour y faire demi-tour afin de suivre la crête frontière vers l'Est, passer au sommet d'Idoikobizkarra ou Idoétaco-gaïna (512 m., borne frontière numéro 45), au col de Xorilepo (472 m.), sur un sommet anonyme (482 m.), au col Ousotéguia (460 m., borne frontière numéro 46), au sommet de Gastanarrikogana ou Gastagnarrico-gaïna (492 m., borne frontière numéro 47), à un col (466 m.), au sommet de Lakaingana ou Domicouco-bizcarra (489 m., borne frontière numéro 48), au col de Domikusantz (475 m.), sur un sommet anonyme (492 m.), à un col (485 m.), au sommet de Nabarlatzkogana (524 m.), au proche Domicouco-éguia (522 m., borne frontière numéro 49), au col de Nabarlatz ou Navalasco-lépoa (477 m., borne frontière numéro 50), sur un sommet anonyme (510 m., ancienne borne/stèle avec croix), à un col (505 m.), au sommet de Iguztietakogana ou Igouzquiétaco-gaïna (529 m., borne frontière numéro 51), à un col (510 m.), sur un sommet anonyme (522 m.), à Bagacelareta ou Otsabia (510 m., borne frontière numéro 52), à la borne frontière numéro 53 située non loin du ruisseau Otsabi (470 m.), pour descendre et suivre le cours du proche ruisseau Otsabiaco-erreca ou Otsabi jusqu'à la confluence avec l'Agnatarbéco-erréca ou ruisseau Agnatarbé (440 m., borne frontière numéro 54), remonter Sud-Est le cours de ce dernier pour passer à Bizcaïloucéco-mougarria (500 m., borne frontière numéro 55), au col des Trois Bornes ou Bizcaïloucéco-éguia ou Iroumouga ou encore collado Irumuga (521 mètres, trois bornes frontière numéro 56), continuer sur la crête frontière direction Nord-Est, passer près de quatre stèles/bornes S-B (555 m., 563 m., 570 m. et 580 m.), à la borne frontière numéro 57 (580 m.), pour aller gravir l'Atxuria par un couloir situé dans sa muraille Sud et parvenir au sommet de l'Atxuria ou Archouria ou Arxuria ou Peña Plata (759 m.), descendre Nord-Nord-Est jusqu'à Léouza (690 m., borne frontière numéro 58), puis chercher au Nord-Ouest une piste (600 m.) qui ramène au-dessus de la carrière, contourner cette dernière par le Sud en direction Est pour aller suivre le cours du ruisseau Beherekobentako Erreka ou Sorogorrico-erréca vers le Nord, passer à la borne frontière numéro 59, puis revenir à l'Ouest retrouver le parking des grottes de Sare.
Cette sortie était destinée à découvrir quelques bornes et croix frontalières antérieures à l'abornement du traité de 1856, qui sont, pour la plupart, dissimulées par la fougère en dehors de la période hivernale => http://robertauxbornesdespyrenees.kazeo.com/bornes-frontiere-36-a-72/bornes-frontiere-36-a-72,g100907.html
Parti à 8 h45, après avoir suivi le sentier balisé jusqu'aux abords de la grange rénovée où je passais à 9 h05, je quittais l'itinéraire doublement balisé d'un trait jaune et d'une silhouette bleue représentant le père José Miguel de Barandiaran -illustre anthropologue, archéologue et ethnologue basque (1889-1991)-, pour aller traverser le ruisseau Urioko Erreka et faire une montée en diagonale ascendante vers le sommet de Saiberri que j'atteignais, après avoir traversé quelques éperons rocheux où il faut poser les mains, à 9 h40. Je repartais à 9 h45 pour aller récupérer la piste qui mène au col de Lizarrieta où j'arrivais à 10 h55. A partir de là, je suis revenu vers l'Est en suivant la ligne frontière franco-espagnole pour un parcours en montagne russe. Sur cette ligne frontière, outre les bornes issues de l'abornement du traité de 1856, on trouve des petites bornes, des stèles dont certaines sont gravées, des croix gravées sur des roches ou des monolithes. A 12 h30 je passais au sommet de Iguztietakogana et après avoir gravi un vague couloir dans la muraille Sud de l'Atxuria ou Peña Plata, j'arrivais à son sommet à 14 h40. Le temps d'admirer le magnifique panorama offert par ce modeste mais fier sommet, de rechercher la croix frontière qui est gravée sur une roche et de me restaurer, je repartais à 15 h15. Le passage au Sud et au-dessus de la carrière est compliqué car il y a bien une piste par endroits goudronnée mais elle est interdite. Je retrouvais ma voiture à 16 h30 après un dénivelé positif d'environ 1050 mètres pour autant de négatif et une superbe journée bien ensoleillée .
Cartes IGN 1:25000 Hendaye Saint-Jean-de-Luz Côte d'Argent 1245 OT, sitna-navarra-es. équidistance des courbes de niveau 10 mètres et sitna-navarra-es. équidistance des courbes de niveau 5 mètres.
Voir galerie photos Atxuria ou Peña Plata en circuit par le col de Lizarrieta
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L'Atxuria ou Archouria ou encore Peña Plata (759 m.) en circuit depuis les Grottes de Sare et le col de Lizarrieta, le 17 février 2014
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Par Robert Darrieumerlou dans (002) Pyrénées Basques - Pays Quint - Quinto Real - Kintoa le 8 Février 2014 à 16:36
* 6 février 2014, depuis le garage qui est en bordure de la route D 158, à la bifurcation (540 m.) qui précède Pallaren Borda au Sud-Est d'Urepel, descente au Sud-Est afin de rejoindre et longer vers le Sud la rive gauche de Lohitzeko Erréka ou Regata Cuarenta (500 mètres), traversée du torrent à hauteur de la borne frontière numéro 140 pour remonter Sud-Est en longeant la limite frontière jusqu'au sommet de Ichterbegui ou Isterbegi (borne frontière numéro 141, 1027 m. ou 1026 m. selon les cartes), descente Est-Sud-Est pour aller trouver le chemin d'Urepel à hauteur de la croix frontière numéro 142 (850 m.) et le suivre au Sud-Ouest jusqu'à Esterbegiko Lepoa (857 m.), y suivre direction générale Nord-Ouest un chemin qui passe près de Muxketen Borda (670 m.) où il prend une direction générale Nord pour aller rejoindre la Regata Cuarenta ou Lohitzeko Erréka, traversée de la passerelle qui enjambe le torrent (525 m.) pour continuer sur le chemin qui mène, direction Nord, à la route qui ramène à droite à Pallaren Borda (550 m.) puis au proche point de départ.
Parti à 10 heures après avoir discuté avec deux sympatiques personnes habitant le Pays Quint ou Quinto Real ou encore Kintoa, je traversais immédiatement la route pour enjamber la clôture de barbelés afin de descendre vers Lohitzeko Erréka ou Regata Cuarenta. Ce torrent fut difficile à traverser car il avait un énorme débit et j'avais de l'eau jusqu'aux genoux. La pente qui part de la borne frontière 140 et qui mène direction Sud-Est, en suivant la ligne frontière, au sommet d'Ichterbegui est très raide , il n'y a pas la moindre trace de sente ou de sentier, j'ai utilisé les crampons quatre pointes, le bâton et le piolet pour sécuriser ma progression. La première partie de la ligne frontière est matérialisée par une clôture de barbelés, vu la raideur des lieux je ne peux qu'admirer la performance réalisée par les personnes qui l'ont mise en place mais encore plus celle réalisée les 30 et 31 août 1785 par les téméraires qui ont placé des bornes sur ces pentes pour réaliser l'abornement du traité de Elizondo ainsi que celle des notables qui les accompagnaient. Voici un extrait du procès-verbal de l'abornement du traité de Elizondo: "17. En traversant en droite ligne la ditte riviere de Sabiondo et a la droite de son cours, il a été placé une autre borne avec des croix a soixante cinq toises de distance de la précédente, au commencement de la montée d'ysterbeguy-monhoa, et à six toises en délà du Sabiondo (La rivière de Sabiondo est actuellement nommée Lohitzeko Erréka et au Sud de la frontière Regata Cuarenta). 18. à cent trente cinq toises de la derniere borne, il en a été placé une autre au lieu appellé uristicoy Larlephoa. 19. En suivant la même ligne, et en montant a Ysterbeguyco monhoa, il a été placé une autre borne a deux cent toises de distance de la précédente, au lieu appellé Bertran halzain. Et attendu lheure tarde, Messieurs les commissaires ont renvoïé la continuation du present abornement a demain matin, dont acte. 20. Et le lendemain trente unieme du même mois d'aout, Messieurs les commissaires s'étant rendus avec les Ingenieurs, les Notaires et les Députés du jour précédent à la dix neuvieme borne, ils ont continué l'abornement, en plaçant une Borne distante de la derniere de cent quatre vingt neuf toises, au somet le plus élevé d'Ysterbeguy-monhoa. on a sculpté deux croix a cette borne comme étant a l'un des principaux points de la ligne où elle forme un angle, en tirant une autre ligne droite a Lindus monhoa.". Lorsque la clôture de barbelés quitte la ligne frontière et s'oriente vers la droite Sud-Ouest, j'ai eu recours à la boussole pour rester sur la limite frontière. Peu avant la sortie de la forêt, les hauts des troncs d'arbres faisaient d'inquiétants grincements sourds en s'entrechoquant sous l'effet des rafales de vent, des branches tombaient, j'étais dans l'obligation de progresser en regardant partout, en haut, en bas, devant, derrière et sur les côtés. La suite de la progression fut également laborieuse, la crête peu enneigée et le sommet d'Ichterbegui étaient balayés par un vent terrible , je ne pouvais pas tenir debout ni à "quatre pattes" et c'est en rampant et en plantant la lame du piolet que j'ai pu parvenir au sommet à 12 h30, sous le soleil mais entourré de nuages qui, contrairement à moi qui était pourtant "ventre à terre", se déplaçaient à très grande vitesse. Sans m'y attarder, je quittais le sommet en suivant la ligne frontière Est-Sud-Est toujours en rampant. Dans le journal, du lendemain 7 février 2013, on pouvait lire: "on a enregistré des rafales de vent de Sud atteignant 120 à 160 km/h sur les crêtes des Pyrénées frontalières avec des valeurs maximales approchant parfois 190 km/h à Iraty.". Le chemin qui descend du col Esterbegiko Lepoa à la Regata Cuarenta n'est pas entretenu, il y avait quelques ronces et des arbres couchés, mais la progression y reste quand même facile et il y a deux barrières à franchir. Après la traversée de la passerelle qui permet de passer sur la rive gauche, contrairement à ce que laissent supposer les cartes, le chemin que j'ai suivi arrive bien à la route goudronnée qui est dans le prolongement de la route D 158. Après être passé devant Pallaren Borda, je retrouvais ma voiture à 14 heures après un dénivelé positif d'environ 570 mètres pour autant de négatif. Une journée sans pluie mais avec d'énormes rafales de vent et sur la route du retour j'ai dû arrêter plusieurs fois ma voiture pour dégager la route des branches et des pierres qui entravaient la circulation. J'ai été dans l'obligation de faire demi-tour avant Esnazu, sur la route D 58 que j'avais emprunté pour le retour, car le toit d'une bergerie recouvrait... la route, et c'est la petite route partant vers l'Est, à hauteur du col de Garzéla, qui permettra mon retour vers les Aldudes.
Cartes IGN 1:25000 Saint-Jean-Pied-de-Port Saint-Etienne-de-Baïgorry Vallée des Aldudes 1346 OT, sitna-navarra-es. équidistance des courbes de niveau 10 mètres et sitna-navarra-es. équidistance des courbes de niveau 5 mètres.
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Ichterbegui ou Isterbegi, le 6 février 2014, en circuit et en suivant la ligne frontière de la borne frontière 140 à la croix frontière 142, dans le vent
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* 18 janvier 2014, depuis l'aire de stationnement située au Sud-Ouest de la chapelle de Houndas (865 m.) au-dessus de Bilhères en Ossau, en remontant Sud la route forestière de Labaigt Dauste pour la quitter lorsqu'elle vire à droite (930 m.) afin de suivre le chemin qui continue direction Sud puis vire progressivement à l'Ouest et se transforme en sentier pour remonter le vallon de l'Arrec dou Sacq, passer au Nord de Les Bordes Cabanes ou cabane de la Herrère (1300 m.), puis remonter Ouest dans le fond du vallon de la Coume de la Herrère pour traverser toujours Ouest le Bois de la Herrère et aller chercher au Nord la crête de Saubajot, au Sud-Ouest de son sommet coté 1651, continuer sur la crête direction Sud-Ouest et passer au col d'Aran (1654 m.), y suivre la crête au Nord-Ouest pour parvenir au sommet du Rocher d'Aran (1796 m.), revenir au col d'Aran (1654 m.) pour continuer Sud-Sud-Ouest, passer à la cote 1712 puis à la cote 1832, y descendre de quelques mètres direction Sud-Ouest pour remonter Ouest-Nord-Ouest au Dôme d'Esturou (1860 m., non nommé par l'IGN), revenir direction générale Est pour descendre au Sud (1800 m.) dans le cirque de Lescaumère, y virer à l'Est (1770 m.) afin de faire une traversée sur le flanc Nord du sommet de la crête de Sède de Pan coté 1757 pour aller prendre pied sur cette crête à la cote 1717 afin de la suivre direction Est-Nord-Est jusqu'à un abreuvoir (1530 m.), y descendre à flanc direction Nord-Est pour trouver le sentier qui ramène à l'Ouest-Nord-Ouest à la cabane de Crambots (1458 m.), y suivre Ouest le début de la piste qui descend vers les Bordes Cabanes, puis direction Nord le sentier qui traverse plusieurs fois cette piste et qui permet de retrouver l'itinéraire de montée dans le vallon de la Coume de la Herrère, au Nord du dôme coté 1329.
Partis à 8 heures, à la lueur d'une lune presque pleine, avec Roland, Eric et Peio, nous trouverons la neige en continu à partir de 1300 mètres, dans la Coume de la Herrère. Nous utiliserons les crampons et le piolet peu après la sortie du Bois de la Herrère vers 1520 mètres et nous passerons au col d'Aran à 10 h40. Le soleil est bien présent mais jusqu'à quand ? Le Rocher d'Aran n'est pas totalement enneigé mais nous réaliserons son ascension légèrement à gauche de sa crête Sud-Est, puis sur la crête sommitale, entièrement sur neige pour parvenir au sommet à 11 h30. En montant vers Esturou, entre les cotes 1712 et 1832, la pente enneigée y est raide et nous changerons les crampons par les raquettes une fois passé cet obstacle. Nous atteindrons le "sommet" du modeste Dôme d'Esturou, non nommé par l'IGN, à 13 heures mais nous ne nous y attarderons pas car il commencera à neigeoter. Après une pause restauration, c'est sous une averse de neige que nous continuerons le circuit pour revenir par la crête de Sède de Pan et terminer notre repas, avec une galette des rois à la cabane de Crambots, à 15 h15. Nous retrouverons la voiture à 16 h45 après un dénivelé positif d'environ 1180 mètres pour autant de négatif et une super journée Montagne.
Cartes IGN 1:25000 Top 25 Laruns Gourette Col d'Aubisque Vallée d'Ossau 1546 Et et Oloron-Ste-Marie Vallée d'Aspe 1546 OT.
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