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* 16 octobre 2016, depuis l'aire de stationnement de Sansanet (1311 mètres) en contre-bas de la route N 134 du col du Somport, en empruntant au Sud de l'aire de stationnement le chemin qui remonte Sud-Sud-Ouest en forêt la rive droite du gave d'Aspe, pour suivre l'itinéraire fléché "Peyrenère" en suivant à droite les deux chemins rencontrés (1420 m. et 1470 m.), ensuite sortir du bois et laisser filer à gauche l'itinéraire de "Peyrenère" pour suivre celui fléché "Causiat. GR. 11 0h.15" (1500 m.) qui monte à droite Sud rejoindre le sentier venant de Causiat (1580 m.) afin de suivre la direction du fléchage "Lac d'Estaens" à droite direction Ouest et en descente puis (1520 m.) en remontée Sud-Ouest bien au-dessus de la lisière de la forêt pour aller traverser le gave d'Aspe (1600 m.) sous le Pas d'Aspe ou Chourrout d'Aspe ou encore Chorrota de Aspe, continuer Nord-Ouest pour parvenir à la base des falaises verticales de Caillavérisse ou de la Callaverisa (1600 m.) où on abandonne le sentier du lac d'Estaens qui suit sa base vers le Nord, pour monter à gauche Nord-Ouest hors traces en suivant la rive droite d'un ruisseau puis un vallon suspendu au-dessus des falaises de la Caillavérisse ou la Callaverisa ou encore Caballeriza, traverser un pierrier (1700 m.) quitter le fond du vallon direction Nord-Est pour passer au sommet du Mallo del Huerto de Estanés (1804 m.), retrouver le fond du vallon (1780 m.) sous et à l'Ouest du col coté 1789 pour aller chercher au Nord-Ouest la base d'un couloir herbeux (1800 m.) qui se transforme en cheminée que l'on remonte Nord-Ouest en prenant appui sur les rochers de droite pour déboucher dans le vallon des Laderas de Cantal (1900 m.) que l'on suit à l'horizontale direction Ouest pour rejoindre le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol ainsi que vert et jaune venant du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) (1910 m.) afin de le suivre à gauche pour monter Sud et en lacets vers le passage de la Trinchera qui marque l'entrée de la Valle de los Sarrios (Vallée des Isards) (2020 m.), la remonter Sud-Ouest vers le Circo de O Ibón ou Circo de Olivón (Cirque de Olibon) jusqu'au Puerto de la Vernera ou Bernera (2115 m.) y virer Ouest puis, parvenu au Nord du proche Ibón Viejo, remonter Nord-Ouest au-dessus de la Plana Mestresa pour atteindre le col coté 2248 qui sépare la Cúpula de Secús à gauche du pico Lioviella à droite, monter Nord-Ouest en suivant la crête, gravir plusieurs raides cheminées herbeuses/caillouteuses/terreuses en s'aidant des rochers qui les bordent pour parvenir au sommet de la Cúpula de Secús (2421 m.), revenir au col coté 2248, monter Est-Sud-Est en suivant la crête au pico Lioviella ou pico Liovilla ou encore Liouviella (2334 m.), retourner pour la troisième fois au col coté 2248, descendre le large et raide vallon Nord herbeux/caillouteux/terreux, parvenir à la cuvette pour en sortir en suivant le lit du barranco asséché de gauche, puis infléchir à gauche Ouest-Nord-Ouest (2050 m.) pour suivre à l'horizontale une corniche en dévers sur du rocher blanc qui longe la bordure d'à-pics pour aller trouver le point faible et descendre rejoindre Nord-Ouest une zone d'éboulis marrons au bas de laquelle on trouve le sentier venant de la Brecha (Brèche) de Secús que l'on suit à droite Est pour rejoindre le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol (1910 m.) qui mène direction générale Est au-dessus du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) et à partir d'où on quitte les balises GR 11 pour suivre le sentier balisé jaune et vert qui rejoint l'extrémité de la rive Sud (1765 m.), remonte Est au Puerto de Estanés (1792 m.), toujours direction Est traverse l'Arroyo de Escuret (Ruisseau d'Escouret) (1680 m.), où peu après on le laisse filer quand il prend une direction Sud en direction du cirque d'Aspe, pour continuer toujours direction Est et passer près du mamelon boisé Turonnet d'Escourèts ou Turonet d'Escurets (1600 m., non nommé sur les cartes et sur lequel il y a la borne frontière numéro 292), puis suivre le sentier qui en direction générale Est passe près du mamelon où se trouvent les ruines de la cabane de Caraou (1520 m., non nommées sur les cartes), descendre au Sud et passer près du rocher (1510 m.) où sont gravées deux croix dont la sixième croix à double branche de l'abornement de la deuxième zone d'Estaés "sur une roche inclinée, à 70 mètres au Sud de la cabane de Caraou", continuer sur le sentier qui rejoint la piste de Peyrenère-Sansanet descendant vers le Sud (1410 m.), quitter cette piste un peu plus loin (1380 m.) pour suivre à gauche le large sentier qui, dans le bois de Sansanet, ramène direction générale Sud vers le gave d'Aspe et le point de départ.
Parti à 7 h30 à la lueur de ma frontale j'ai suivi le large chemin qui devient plus étroit par endroits et qui monte dans le bois de Sansanet. Après une première bifurcation où on laisse filer à droite l'itinéraire fléché "Tour du Val d'Aspe" pour suivre celui fléché "Peyrenère 0h30", j'ai suivi sur la droite dans le sens de la montée les deux nouvelles pistes rencontrées pour sortir du bois à 8 h15. Parvenu à la jonction avec le sentier venant de Causiat, surprise, ??, pas d'écriteaux directionnels !!, le poteau sur lequel ils étaient fixés était couché au sol derrière un gros rocher. Le temps de le remettre sur pied pour rendre visible son fléchage multidirectionnel "Candanchu - Lac d'Estaens - Peyrenère Parking de Sansanet" je repartais à 8 h40. Dans la traversée à flanc au-dessus de la forêt, face au Pas d'Aspe et avant de croiser le gave d'Aspe, la sente descendante et déversante passe dans un secteur terreux éboulé très raide où il ne faut pas glisser . On comprend mieux pourquoi l'itinéraire n'est plus balisé par le GR 11 espagnol. A 9 h30 je parvenais à la base des falaises verticales de Caillavérisse ou de la Callaverisa ou encore Caballeriza. On peut y voir quelques anciennes croix frontière gravées. A partir d'ici, la suite se déroule hors traces sur un terrain caillouteux herbeux raide, il faut longer la rive droite du ruisseau et après une trentaine de mètres de dénivelé j'ai commencé à faire quelques cairns. Surprise, plus haut il y avait quelques traces de sentes caillouteuses et... des cairns (??) judicieusement placés pour aller traverser un pierrier puis le fond d'un vallon encombré de blocs. Après un détour pour passer au sommet du Mallo del Huerto de Estanés afin d'y voir la suite de l'itinéraire envisagé, je retrouvais le fond du vallon dans une herbe haute où il n'y avait plus de traces ni de cairns. C'est à vue que j'ai été chercher sur de raides pentes également couvertes de hautes herbes le couloir herbeux qui mène en entonnoir à la base d'une cheminée. Pour remonter cette cheminée, on s'aide des bonnes prises offertes par les rochers qui sont main droite pour arriver en haut et à gauche sur une étroite brèche qui permet de déboucher dans le vallon des Laderas de Cantal où on trouve quelques traces de sentes qui vont rejoindre le sentier venant du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) copieusement balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol ainsi que vert et jaune. A 11 h30 j'entrais dans la Valle de los Sarrios (Vallée des Isards) où je croisais un couple de randonneurs espagnols qui pensaient aller vers le Visaurin. Leur ayant signalé leur erreur, je remontais cette superbe vallée vers le Circo de O Ibón ou Circo de Olivón (Cirque de Olibon) face à un vent terrible . A 12 heures je passais au Puerto de la Vernera ou Bernera où j'abandonnais les balisages rouge et blanc ainsi que vert et jaune pour monter directement vers le col coté 2248 en suivant au début un ancien balisage rouge et blanc puis la bordure gauche d'un pierrier sur un terrain assez raide. A 12 h30 j'arrivais au col coté 2248 où le vent violent et glacial qui balayait toute la crête me fit mettre le bonnet et les gants et par endroits j'étais presque obligé de progresser à "quatre pattes" pour éviter de me faire renverser . Après avoir surmonté une première cheminée, raide, herbeuse/caillouteuse/terreuse, en m'aidant des rochers qui la bordent et en traçant quelques flèches à la craie pour faciliter le retour, je constatais qu'il me restait encore la coupole terminale à gravir. Après avoir remonté une nouvelle cheminée, un peu moins raide et moins herbeuse que la précédente, je parvenais au sommet de la Cúpula de Secús à 13 h15. Quel superbe panorama ! Visaurin, Castillo de Acher, Ansabère, Sesques, Ossau, Balaïtous, Anayet, massif d'Aspe, Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) etc... A 13 h35 je quittais le sommet pour retourner prudemment sur mes traces retrouver le col coté 2248. La crête qui mène au sommet du pico Lioviella ou pico Liovilla ou encore Liouviella est plus simple à parcourir, pas de cheminée, certains passages s'évitent par la droite et c'est sur une large crête herbeuse que j'en termine avec l'ascension de ce sommet à 14 h15 pour en repartir à 14 h30 après avoir étudié la fière pointe de moindre altitude située sur la crête Nord, dotée d'un cairn sommital et dont la solidité de la roche a l'air douteuse et les pentes herbeuses extrêmement raides .
Bien que situés en Espagne, la Cúpula de Secús et le pico Lioviella ou pico Liovilla ou encore Liouviella sont situés sur la "Divisoria" ou ligne de partage des eaux des Pyrénées, les eaux déversant au Nord s'écoulant en France.
Revenu au col coté 2248 pour un troisième passage, je descendais avec prudence et hors traces les raides pentes du vallon Nord sur un terrain constitué de fins éboulis de terre et d'herbe. J'évitais les barres rocheuses situées sous ce vallon en suivant à gauche et à l'horizontale une corniche en dévers sur du rocher blanc qui longe la bordure d'à-pics pour aller trouver le point faible. Après une petite désescalade facile, je retrouvais avec soulagement un terrain moins hostile à la rencontre du sentier venant de la Brecha (Brèche) de Secús qui ramène sur le GR 11 espagnol. Ce Gr ne traverse plus au-dessus de la rive Sud du Ibón de Estanés (Lac d'Estaens) et c'est en suivant un sentier balisé vert et jaune que je passais au Puerto de Estanés à 16 h45 pour retrouver ma voiture à 17 h50 après un dénivelé positif d'environ 1400 mètres pour autant de négatif et une looooooooooooongue journée très ventée et trop peu ensoleillée.
Cartes 1:25000 Editorial Alpina Geo/Estel 1:25000 La Senda de Camille Parque Natural de los Valles Occidentales Parque Nacional de los Pirineos, IGN Ossau Vallée d'Aspe Parc national des Pyrénées 1547 OT, et IGN es Signa.
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* 2 octobre 2016 depuis l'aire de stationnement du Parque Faunístico de los Pirineos (Parc Animalier des Pyrénées tél +34 974 337 048) Lacuniacha (1380 m.) au-dessus et à l'Ouest de Piedrafita de Jaca (1242 m.), en suivant la piste Nord-Nord-Ouest, pour l'abandonner à la sortie du troisième lacet en suivant à droite Ouest-Sud-Ouest le sentier qui passe au Sud du refugio de Telera ou refugio de las Planas (1550 m.), y suivre au Sud-Ouest la rive gauche du Barranco del ibón, traverser la piste pour continuer la remontée direction Sud-Ouest, toujours rive gauche, parvenir à l'ibón (lac) de Piedrafita (1602 m. ou 1620 m.), contourner le lac par la droite, monter direction générale Sud sur un pierrier qui contourne des falaises par la gauche et suivre le sentier qui mène à la base d'une zone d'éboulis (1980 m.), monter vers l'entrée du canal de Cabachirizas ou Cabacherizas ou Cachivirizas (2100 m.), remonter ce couloir d'éboulis croulants pour parvenir au collado de Cabachirizas ou Cabacherizas ou Cachivirizas (2361 m. ou 2385 m.), continuer à droite Nord-Ouest vers la muraille de la Peña Parda ou Peña Cobacherizas ou Peña Zarrambucho, traverser presque horizontalement la face Est de la Peña Parda en suivant vers le Nord-Nord-Ouest une sente très aérienne nommée "Paso Horizontal", sur de fines terrasses suspendues qui dominent les à-pics vertigineux du cirque de Piedrafita, pour ensuite aller gravir Ouest les dalles de gauche par un système de cheminées vires qui mènent à l'entrée d'une cuvette (2490 m.), située dans le cirque sous le versant Ouest du cuello Telera, pour remonter à droite en longeant la crête sur la gauche direction Nord-Ouest afin d'atteindre le sommet de la Peña Telera (2762 m. ou 2764 m.) et revenir par le même itinéraire avec quelques variantes entre le ibón (lac) de Piedrafita et le parking.
Partis à 7 h55 avec André et Cathy, Pierre et Odile, Eric, Roland et Peio, nous passerons à 8 h45 à l'ibón (lac) de Piedrafita. Parvenus à 9 h45 à la base des éboulis qui précèdent la véritable entrée du couloir ou canal de Cabachirizas, nous y ferons une pause et après avoir (pour certains) mis les casques, nous repartirons à 10 heures pour attaquer les choses sérieuses. L'itinéraire est bien cairné et les éboulis sont par endroits croulants, à partir de l'entrée du couloir ou canal de Cabachirizas, là où vient mourir dans les éboulis un éperon rocheux, nous passerons à sa gauche pour le suivre au plus près en le gardant à notre main droite, rive gauche du couloir. Nous serons enveloppés dans les nuages, un sentier de terre humide en partie recouvert d'éboulis parfois croulants nous permettra d'atteindre le haut du couloir (30°/35°) que nous quitterons juste avant son terme pour dévier à droite afin d'atteindre le collado de Cabachirizas à 11 heures, toujours dans les nuages. On notera que ce couloir et ce col portent un nom à "géométrie variable" selon les cartes et les auteurs, canal de Cabachirizas ou Cabacherizas ou Covachirizas ou Cobacherizas ou Cabichirizas ou Cavichirizas ou encore Cachivirizas et peut-être qu'il y en a d'autres ?? . Le passage du Paso Horizontal sera moins spectaculaire dans les nuages, mais nous devinerons malgré tout les à-pics impressionnants qui dévalent sous nos pieds dans le cirque de Piedrafita . Le "menu" de ce passage se compose de trois portions, une première où le sentier est assez confortable, une seconde sur de minces vires qui se termine sur un éperon et une troisième qui se termine par le contournement d'un rognon rocheux surplombant. Après avoir remonté un système de cheminées vires où il faut s'aider des mains, à 11 h50 nous parviendrons à l'entrée de la cuvette située sous et à l'Ouest du cuello (col ) Telera et après un dernier effort pour gravir de raides pentes herbeuses, caillouteuses et terreuses nous parviendrons, toujours dans les nuages, au sommet de la Peña Telera à 12 h20 où un randonneur espagnol de Pamplona (Pampelune) nous rejoindra après nous avoir suivi depuis le collado de Cabachirizas. Après une vaine attente de voir les nuages se déchirer pour nous permette d'avoir du panorama , le vent glacial nous fera repartir et nous débuterons la descente à 12 h30, enveloppés dans les nuages, en ayant abandonné toute idée de revenir par le versant Sud de la Peña Parda ou Cobacherizas ou Peña Zarrambucho. Dans la descente de la crête un chassé-croisé soleil nuages nous fera savourer de superbes vues que nous n'avions pas eu la chance d'avoir au sommet. La descente vers le Paso Horizontal et son passage n'en auront été que plus spectaculaires ! A 14 h10 nous repasserons au collado de Cabachirizas et après une descente par endroits "glissée" du couloir ou canal de Cabachirizas, de 15 h10 à 16 h25 nous réaliserons une très bonne pause restauration sur une terrasse promontoire avec vue **** NN (Non Négligeable) sur un Palas pris entre Ossau, Soques, Lurien, Arriel et Balaïtous, Infiernos, Vignemale, Taillon, Sierra Tendeñera. A 18 heures nous retrouverons nos voitures après environ1450 mètres de dénivelé positif pour autant de négatif, et une super journée dans une super ambiance .
Cartes Editorial Alpina 1:40000 Valle de Tena Sierra de Tendeñera Peña Telera et IGN espagnol Signa.
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Par Robert Darrieumerlou dans (010) Vallée d'Ossau - Secteur Gabas Bious-Artigues le 30 Septembre 2016 à 17:25
* 28 septembre 2016 depuis l'aire de stationnement de Bious-Artigues (1422 m.) au terminal de la route D 231 au-dessus de Gabas, en suivant la piste pastorale qui longe direction Sud la rive droite du lac de Bious-Artigues, pour la quitter environ 700 mètres après, face au centre équestre, en suivant à gauche un chemin qui remonte direction Sud-Est dans le bois de Bious Artigues, puis le sentier qui fait suite à ce chemin et traverse trois fois en suivant le même ruisseau toujours direction Sud-Est, traverse une piste (1580 m.) pour continuer sa montée en lacets serrés, traverse le ruisseau de Moundelhs (1740 m.), sort du bois (1820 m.) au-dessus et au Sud du petit lac des Moundelhs et entre en suivant dans le Cirque de Moundelhs (1840 m.), où on l'abandonne pour monter à droite Sud-Sud-Ouest et passer près de la quèbe de Moundelhs (1860 m.) pour suivre le vallon de droite direction générale Sud-Sud-Ouest, traverser à flanc des zones d'éboulis, de pelouses, de gros blocs puis de pelouses et terre avant de parvenir au col des Cornes de Moundelhs (2227 m.) situé au Sud des Cornes de Moundelhs, descendre au Sud pour remonter en suivant afin de traverser à flanc les éboulis et blocs du haut du Cirque de l'Embaradère direction Sud puis Sud-Ouest, traverser une crête et longer Sud-Ouest la base des falaises du Petit Pic du Midi d'Ossau, toujours sur des gros éboulis, passer l'éperon Sud-Ouest du Petit pic du Midi d'Ossau (2340 m.) et suivre direction Sud-Est des traces de sentes en corniche puis sous les falaises pour rejoindre le col de Peyreget (2320 m.), descendre Est, passer au petit lac Nord de Peyreget (2208 m.), au lac et refuge de Pombie (2031 m.), traverser vers le Nord la Grande Raillère de Pombie, passer au col de Suzon (2127 m.), remonter à gauche Sud-Ouest la crête qui mène à la première cheminée de la voie normale du pic du Midi d'Ossau pour la quitter (2203 m.) en suivant à droite le sentier qui, à flanc et en direction Nord-Nord-Ouest, va franchir la crête de Moundelhs à hauteur de la Brèche de Moundelhs (2266 m.), descendre sur l'autre versant pour prendre une direction Nord sur des pentes raides d'éboulis et de pelouses, passer à la brèche inférieure de Moundelhs (2122 m.), descendre Ouest-Nord-Ouest sur de raides pelouses pour atteindre une zone d'éboulis (2040 m.) où on trouve un sentier que l'on suit à droite direction Nord, l'abandonner sur les pelouses, avant qu'il ne face un large lacet, en descendant plein Ouest pour le retrouver plus bas et le suivre à gauche direction Sud-Ouest, afin de parvenir dans le Cirque de Moundelhs pour y retrouver l'itinéraire de montée sous la quèbe de Moundelhs (1840 m.) en bouclant ainsi le "Tour des pics du Midi d'Ossau par les Moundelhs".
Passé à 6 h55 à Bious-Oumette où la barrière qui condamne le passage pour monter à Bious-Artigues, pendant les travaux de la société SHEM (vidange décennale du barrage), était ouverte et qu'aucun panneau n'interdisait l'accès, j'en ai profité pour monter garer ma voiture au parking de Bious-Artigues. Je quittais l'aire de stationnement à 7 h10 à la lueur de ma lampe frontale, parvenu à hauteur du centre équestre j'ai perdu pas mal de temps pour trouver le départ du bon chemin non fléché. La montée dans le bois de Bious-Artigues se fait sur un sentier cairné, qui se faufile entre les arbres dont certains portent des traces de peinture rouge, mais qui disparait par endroits sous les feuilles mortes. J'ai rajouté quelques repères au sol, en réalisant des fléchages avec des branches ou tracés sur la terre. De 9 h10 à 9 h20 j'étais à la quèbe de Moundelhs qui est un abri aménagé sous un gros bloc avec un mur de pierres et une porte métallique. La montée dans le vallon qui mène au col des Cornes de Moundelhs se réalise face aux falaises Nord du Grand pic du Midi d'Ossau, sur un terrain accidenté, avec quelques rares cairns, j'en ai rajouté quelques uns et il faut y naviguer au mieux et à l'inspiration pour progresser sur des pelouses, des éboulis de toutes tailles et entre de gros blocs. A 10 h25 j'étais au col des Cornes de Moundelhs en train d'admirer ces nombreuses "cornes", sortes de monolithes géants dressés vers le ciel ou penchés, véritable chef-d'oeuvre de la nature . La traversée du Cirque de l'Embaradère se fait avec prudence, sur des éboulis de toutes tailles dont certains blocs ne sont pas stabilisés, sous les falaises Ouest du Grand pic du Midi d'Ossau et en passant près de son fameux pilier de l'Embaradère cher aux frères Ravier. C'est grandiose, on se sent vraiment minuscule . A 12 h10 je basculais de l'autre côté de l'éperon Sud-Ouest du Petit pic du Midi d'Ossau qui marque la fin de la zone d'éboulis mais où débute une mince vire en dévers au-dessus d'un à-pic . Après quelques légères descentes et remontées, d'abord sur des éboulis puis en pelouse, à 12 h55 je passais au col de Peyreget et à 13 h30 entre le lac et le refuge de Pombie. Les seules personnes rencontrées durant cette sortie auront été un couple d'anglais au-dessus de la rive Sud-Ouest du lac de Pombie, quelques campeurs sur les rives de ce même lac et un groupe d'espagnols dans les éboulis de la Grande Raillère. A la sortie de la zone d'éboulis de la Grande Raillère de Pombie, il était 14 heures lorsque j'ai vu passer l'hélicoptère Dragon 64 de la Sécurité Civile et j'ai pu assister au secours de deux alpinistes espagnols en difficulté au-dessus des "Escaliers Gris" dans la face Est du Grand pic du Midi d'Ossau. Un des deux alpinistes était victime d'une fracture ouverte de la cheville provoquée par une chute de pierres. A 14 h10 je passais au col de Suzon. Le sentier qui mène à la Brèche de Moundelhs est à son début presque horizontal, ensuite il est par endroits entrecoupé et en dévers sur de raides pentes pour se terminer sur une très raide pente de terre et d'herbe où j'ai utilisé le piolet . A 14 h50 je parvenais à la Brèche de Moundelhs. Si le début de la descente sur l'autre versant est raide mais bien marqué, j'ai rapidement perdu les traces de sentier et c'est à l'inspiration que j'ai descendu, avec l'aide de mon piolet, les raides pentes d'éboulis, de cailloutis, d'herbe et de terre en dévers, en m'appuyant sur les parties rocheuses délitées qui étaient à ma droite pour descendre à la brèche inférieure de Moundelhs. C'est là que j'ai vu un vague sentier qui remontait sur les pelouses en pente douce. A 15 h20 je quittais la brèche inférieure de Moundelhs pour descendre hors traces sur une raide pente herbeuse et aller retrouver le sentier de la voie normale dans une zone d'éboulis. A 16 h15 je retrouvais l'itinéraire de la montée dans le Cirque de Moundelhs, bouclant ainsi le "Tour des pics du Midi d'Ossau par les Moundelhs" et à 17 h20 je retrouvais ma voiture sur l'aire de stationnement de Bious-Artigues après un dénivelé positif d'environ 1300 mètres pour autant de négatif et une assez belle journée bien ensoleillée .
Avant de quitter le parking, on est venu me signaler que je n'avais pas le droit de m'y garer , ce à quoi j'ai répondu, que je m'étais renseigné la veille à l'office de tourisme de Laruns qui ne savait pas s'il y avait une navette toujours en place à partir de ce jour, que la barrière de Bious-Oumette était ouverte lors de mon passage et qu'aucun panneau n'interdisait l'accès .
Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.
Voir galerie photos Tour des pics du Midi d'Ossau par les Moundelhs
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Par Robert Darrieumerlou dans (020) Vallées de Luz Gèdre Gavarnie - Secteur Gavarnie Gèdre le 12 Septembre 2016 à 19:01
* 11 septembre 2016, depuis le virage en épingle de la route de Saugué (1560 m.), situé environ 250 mètres après le pont de Saugué qui enjambe le gave d'Aspé, au Sud-Ouest de Gèdre, pour suivre direction Ouest la piste interdite aux véhicules non autorisés qui démarre dans ce virage, remonter à gauche derrière la dernière grange pour arriver sur un enclos où on vire à droite pour suivre un large sentier qui prend une direction générale Ouest-Sud-Ouest au-dessus de la rive droite du gave d'Aspé, après un peu plus de deux kilomètres quitter le sentier, près du pluviomètre mentionné sur la carte IGN (1745 m.), pour parvenir à gauche et au Sud à un enclos (1750 m.), remonter les pelouses direction Sud-Ouest, basculer à droite en suivant une sente pour aller remonter le raide petit vallon direction Sud, passer près d'un gros rocher (1860 m.) à partir d'où on continue la progression direction générale Sud-Ouest vers le point coté 1922 pour atteindre une cuvette (1950 m.) que l'on dépasse en remontant à droite, puis continuer la progression direction générale Ouest-Sud-Ouest (2000 m.) vers Pène d'Eras Autous, parvenir sur une large croupe herbeuse (2270 m.) située à gauche d'un vallon d'éboulis qui buttent sur une falaise verticale formant un petit cirque, la remonter Sud-Sud-Est, contourner par la gauche la partie rocheuse et remonter Sud sur des traces de sentes recouvertes de petits éboulis dans une raide zone de rochers affleurants, prendre pied sur une selle herbeuse (2432 m.) et remonter directement Sud-Sud-Ouest la pente herbeuse qui permet d'atteindre la crête (2520 m.) que l'on suit à droite direction Ouest jusqu'à atteindre le sommet du Soum Blanc de Secugnat ou Soum Blanc de Sécugnat ou pic Blanc de Sécugnac (2577 m.), continuer sur la crête Ouest au-delà de la cote 2568, jusqu'à 2550 mètres et revenir, après être repassé sur le sommet principal, par le même itinéraire.
Parti à 7 h20, après avoir remonté une raide pente herbeuse et hors traces au-dessus de l'enclos (1750 m.), à 8 h40 je passais près du gros rocher (1860 m.). La suite du parcours en direction générale Sud-Ouest jusqu'à la large croupe herbeuse (2270 m.) est très confuse et il faudra bien y faire attention au retour car il y a de nombreuses barres rocheuses qu'il faut éviter et de raides pentes herbeuses où il faut louvoyer pour trouver les meilleurs passages. C'est pour ces raisons que j'ai perdu du temps à reconstruire les nombreux cairns écroulés afin de les rendre visibles, à en rajouter d'autres et à tracer des fléchages à la craie bleue . De 11 h30 à 12 heures j'étais au sommet en train de savourer le magnifique panorama dévoilé par ce "modeste" sommet. Après avoir prolongé ma visite sur la crête Ouest jusqu'à 2550 mètres où elle plonge verticalement dans une brèche, j'ai fait demi-tour pour repasser au sommet à 12 h25 et après une descente prudente mais confortable grâce à mes repères réalisés à la montée je repassais à 14 h15 à l'enclos (1750 m.), près du pluviomètre mentionné sur la carte IGN. A 14 h50 je retrouvais ma voiture après environ 1100 mètres de dénivelé positif pour autant de négatif et une superbe journée chaude et ensoleillée où je n'ai rencontré personne.
Carte IGN 1:25000 Gavarnie Luz-Saint-Sauveur Parc National des Pyrénées 1748 OT.
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El Sombrero (2562 m.) le pico de la Garganta de Aisa (2502 m.) et les Mallos de Lecherines (2452 m.)
* 4 septembre 2016, depuis le terminal de la route (barrière en fer) de Rigüelo au-dessus de Aisa (1490 m.), en remontant la piste direction Nord-Est puis Nord pour la quitter sous et à l'Est du refugio de Saleras en allant traverser le ruisseau du Barranco de Igüer (1500 m.) afin de suivre vers le Nord le sentier qui remonte la croupe herbeuse descendant du pico de Aspe séparant le Barranco de Igüer du Barranco de Estarrún, le quitter pour suivre à droite (1650 m.), sur le flanc Oriental, un autre sentier qui traverse presque horizontalement direction Nord-Est pour rejoindre le sentier balisé rouge et blanc du GR 11 que l'on suit à droite direction Est et que l'on abandonne peu après (1720 m.) pour remonter hors traces direction Est-Nord-Est puis Nord-Nord-Est afin d'atteindre l'entrée du Barranco de la Garganta de Aisa (1950 m.) que l'on remonte jusqu'au Paso de la Garganta de Aisa (2331 m.) pour virer à droite afin de suivre vers l'Est, en légère ascendance et au-dessus du vide, une vire située à la base des falaises verticales Nord du pico de la Garganta de Aisa afin de parvenir à un col (2463 m.) d'où on suit la crête à droite Nord-ouest pour atteindre le sommet du pico de la Garganta de Aisa (2502 m.), revenir au col (2463 m) pour y suivre direction Est la crête qui mène au sommet de El Sombrero (2562 m.), continuer sur la crête direction Sud-Est jusqu'au col (2507 m.) situé au Nord du pico de la Garganta de Borau ou pico Lecherin, descendre Sud-Ouest en longeant la base des falaises de ce pic pour remonter (2350 m) direction Sud jusqu'au collado de Lecherin (2386 m.), situé au Nord des Mallos de Lecherines ou Mallos de Lecherín (2386 m.), descendre Sud-Sud-Ouest sur le versant Oriental et sous les falaises des Mallos en perdant le moins d'altitude, pour remonter (2300 m.) sur la droite d'un petit éperon jusqu'à atteindre la selle qui relie ce dernier à la base du départ de la cheminée Faus (2370 m.) que l'on remonte pour parvenir sur l'antécime (2450 m.) puis sur le sommet principal des Mallos de Lecherines ou Mallos de Lecherín (2452 m.), revenir sur la selle, descendre à gauche du petit éperon en direction Sud pour se diriger à flanc vers le Refugio militar López Huici et, avant de l'atteindre (2010 m.), virer à droite Ouest pour passer près d'un abreuvoir et rejoindre la piste du refuge (2020 m.) que l'on suit à droite direction Sud-Ouest pour atteindre le collado de la Madalena ou del Torbillón (2039 m.) afin d' y suivre à l'Ouest l'itinéraire balisé du GR 11 qui passe au Nord du refugio del Rigüelo pour ensuite aller retrouver au Nord-Ouest l'itinéraire de montée (1720 m.) qui ramène au point de départ.
Partis à 8 h30 avec Dino, Jean-Claude, Roland et Eric, après une raide remontée en louvoyant pour trouver les meilleurs passages dans les pierriers du Barranco de la Garganta de Aisa où quelques isards nous regarderont passer, de 11 heures à 11 h15 nous ferons une pose au Paso de la Garganta de Aisa en regardant une cordée en découdre avec les aiguilles de l'arête Sud-Est du pico de Aspe, nommée arista de los Murciélagos. Dans la traversée de la vire qui contourne spectaculairement au-dessus du vide, par le Nord, le pico de la Garganta de Aisa, nous visiterons un raide couloir d'éboulis croulants qui vient buter sur un mur vertical d'une cinquantaine de mètres. De retour sur la vire, qui longe la base des falaises au-dessus du vide, nous déboucherons dans un vallon d'éboulis croulants que nous remonterons pour atteindre la crête tapissée d'une multitude d'edelweiss (Leontopodium alpinum). Après être passé près d'un énorme gouffre, de 12 h10 à 12 h20 nous serons au sommet du pico de la Garganta de Aisa où nous suivrons l'évolution de la cordée dans la arista de los Murciélagos. De 12 h45 à 13 heures nous serons au sommet de El Sombrero. Chapeau et bravo au passage à Dino ! qui venait d'ascensionner les deux derniers sommets qui lui manquaient pour archiver le tome 1 des "1000 ascensions" dans les Pyrénées de Miguel Angulo. Ce sommet nous offrira un superbe panorama et Dino le champagne (plus tard) et nous essayerons de repérer une voie sur la face Nord du pico de la Garganta de Borau ou pico Lecherin, qui semble réalisable en surmontant par des cheminées bien visibles les deux bandes de roche blanche et la bande de roche ocre pour atteindre la crête Nord. Mais, pour ne pas hypothéquer nos chances de gravir le sommet des Mallos de Lecherines ou Mallos de Lecherín, principal objectif du jour, nous n'irons pas sur le pico de la Garganta de Borau non prévu au programme du jour. Après avoir longé avec prudence le raide flanc Oriental sous les falaises des Mallos, sur un terrain constitué de terre, de roche et d'éboulis croulants, à 13 h50 nous serons.sur les blocs d'éboulis de la selle située au pied de la cheminée Faus où nous laisserons bâtons et sacs pour mettre les casques et enfiler les harnais. Nous remonterons la première partie de cette évidente cheminée qui nous fait face, d'abord sur un terrain herbeux, terreux et rocailleux puis rocheux à droite, pour atteindre une brèche dans la crête après avoir surmonté des passages d'escalade de II et III. A partir de la brèche nous virerons à gauche pour attaquer la seconde partie de la cheminée par un passage d'escalade de III qui remonte à gauche d'une grotte ou gouffre, puis nous déboucherons près d'un premier sommet (2450 m.) pour aller ensuite trouver un point faible qui nous permettra de descendre facilement dans la faille qui nous sépare du sommet principal pour remonter par une courte escalade facile sur le sommet principal des Mallos de Lecherines ou Mallos de Lecherín (2452 m.) que nous atteindrons à 14 h20. Quel plaisir que celui de se retrouver sur un sommet que je n'aurai jamais pensé pouvoir gravir ! Nous réaliserons la descente sous le contrôle de notre expert Jean-Claude, par deux rappels de 30 mètres en utilisant une corde de 60 mètres et deux relais en place, un près du premier sommet à la sortie de la seconde cheminée et un autre sous la grotte ou gouffre. Non loin de ce dernier relais, il y avait la possibilité d'en utiliser un autre situé à une vingtaine de mètres à droite. L'ensemble de la cheminée est du PD + et le port du casque y est oblgatoire car les chutes de pierres y sont fréquentes . Après avoir récupéré nos affaires laissées sur la selle, nous réaliserons la suite de la descente sur un terrain raide et croulant où nous provoquerons quelques chutes de pierre. De 16 h40 à 17 h50 nous ferons une pose restauration près de l'abreuvoir situé non loin du Refugio militar López Huici, en savourant le champagne de Dino. Après une descente tranquille nous retrouverons nos voitures à 19 h30 après un dénivelé positif d'environ 1500 mètres pour autant de négatif et une journée assez bien ensoleillée dans une ambiance du tonnerre ....
Cartes Editorial Alpina 1:40000 Anso Echo,1:25000 Candanchu Astún Canfranc et IGN es Signa
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