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Par Robert Darrieumerlou dans (011) Vallée d'Ossau - Haute vallée d'Ossau rive droite le 24 Septembre 2017 à 17:45
* 22 novembre 2007, le pic d'Estrémère ou du Pourtalet (2165 mètres) depuis la cabane de Tourmont (1640 mètres) en bordure de la route D 934 du col du Pourtalet, en remontant direction Ouest pour passer au Nord du vallon de Tourmont, à l'Est de la cote 1776 afin de remonter plein Sud pour passer près d'un gros rocher "champignon" ( 1750 mètres) et continuer la remontée du couloir de l'Araille au Sud puis à partir de 2000 mètres au Sud-Sud-Est pour passer au-dessus du couloir de l'Araille et aller chercher le sommet au Sud-Est. Retour en descendant par le vallon de Tourmont et la source captée (1690 m.).
Randonnée effectuée sur neige à partir de 1900 mètres. Le couloir de l'Araille présente quelques raides passages et il est composé de deux portions, la partie supérieure est large et herbeuse et la partie inférieure est plus étroite et plus caillouteuse en absence de neige.
J'ai réalisé l'aller et retour en 2 h 45 pour un dénivelé positif de 530 mètres et autant de négatif, la montée sous un temps menaçant avec une superbe éclaircie en arrivant au sommet.
Carte IGN 1:25000 Vignemale Ossau Arrens Cauterets Parc National des Pyrénées 1647 OT.
Voir galerie photos Pic d'Estrémère ou du Pourtalet depuis Tourmont 22 11 2007
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* 11 août 2017 depuis l'aire de stationnement située sur le versant français du col du Pourtalet (1794 m. par l'IGN français, 1795 m. par l'IGN espagnol) passage au Sud par la croix frontière numéro 310 pour revenir en arrière et monter ensuite direction Est-Nord-Est en suivant des restes de murets en pierres sèches pour atteindre et remonter une zone d'éboulis (1900 m.), en descendre plein Sud pour trouver et suivre à gauche un sentier (1870 m.) qui prend une direction Sud-Est pour traverser presque horizontalement la crête descendant du point frontière coté 2058 (IGN français), puis quitter ce sentier dès que les pentes sont moins raides (1880 m.) pour monter direction Est-Nord-Est à la cote 1957 de El Petruso (IGN français), y virer Nord-Ouest pour parvenir sur la crête frontière au point coté 2058, remonter Nord jusqu'à la sortie du couloir que j'avais gravi le 3 septembre 2013 pour revenir direction Sud-Est en suivant la crête frontière pour atteindre le Puerto Viejo de Sallent ou col de Peyrelue (1849 m. par l'IGN français, 1848 m. par l'IGN espagnol) pour remonter Sud sur le dôme coté 1854 par l'IGN espagnol (Croix gravée avec le numéro 310 BIS sur une roche presque à fleur de terre), en descendre Est pour traverser le ruisseau descendant du petit plan d'eau (souvent à sec) situé au col et continuer Sud-Sud-Est en longeant le bas des falaises, remonter pour passer sur le petit plateau de Peyralún (1870 m.), descendre plein Sud pour rejoindre la pista (piste) de las Corvas(1840 m.) qui ramène direction générale Ouest-Nord-Ouest près d'un petit lac (1790 m.), puis par diverses sentes en montagne russe aller retrouver au Nord-Ouest, en laissant les ventas à gauche, le col du¨Pourtalet ou El Portalet (IGN espagnol).
Petit rappel historique:
Le procès-verbal d'abornement du Traité du 14 avril 1862 portant sur la délimitation de la frontière entre l’Espagne et la France, précise qu'à partir de la borne frontière numéro 299 située au sommet de la Coume de la Légna ou de Candantchou "la ligne internationale se confond complètement avec la ligne de faîte de la chaîne principale, jusqu'au delà du port de Vénasque où se trouve le repère n° 332. "
L'annexe II de la convention additionnelle du 27 février 1863 au Traité du 14 avril 1862, précise sous le titre "Terrains d'un usage commun aux vallées d'Ossau et de Téna" que: "Il existe entre le Pourtalet d'Anéou (repère international n° 310) et le pic de Peyrelu à l'Est, deux petits territoires de même dimension, séparés par la montagne d'Estrémère, et qui sont communs aux troupeaux d'Ossau et de Téna.
Le premier à l'Est du Pourtalet, entre la ligne de faîte qui sert de limite internationale et un mur de pierres sèches, au Nord, sur le versant de France.
Le second au Sud du col de Peyrelu, sur le versant d'Espagne, entre la crête des Pyrénées et celle des deux rameaux qui se joignent à environ 80 mètres du col, à des rochers presque à fleur de terre, sur lesquels est gravée une ancienne croix, et qui s'appellent las Saléras (Salières), parce qu'on y donne le sel aux troupeaux des deux vallées."Observations:
En suivant les restes de murets en pierres sèches qui matérialisent les limites des terrains d'un usage commun aux vallées d'Ossau et de Tena et non la frontière franco-espagnole, ainsi que l'inutile et inharmonieux cordon/clôture (électrique ? comme celui du Puerto Viejo de Sallent) qui longe cette même limite, il y a plusieurs croix peintes en rouge. Si certaines recouvrent ce qui semble ressembler à des croix gravées dans la roche, d'autres sont peintes sans que l'on ne puisse déceler la moindre trace d'une quelconque gravure . Par contre j'en ai trouvé deux qui étaient bien gravées mais pas peintes, je les ai rehaussées avec de la craie blanche qui disparaîtra rapidement avec la pluie.
La croix gravée sur un rocher presque à fleur de terre, à environ 80 mètres du col de Peyrelue ou Puerto Viejo de sallent est celle qui délimite le second terrain d'usage commun aux troupeaux des vallées d'Ossau et de Tena. On voit bien que le numéro "310 BIS" gravé à côté est une gravure qui a été rajoutée à tort car ce n'est pas une croix délimitant la frontière franco-espagnole. L'inharmonieux cordon/clôture électrique qui passe à tort plus au Sud de cette limite n'est pas à sa place !Parti à 8 h30, j'étais de retour à la voiture à 13 h30 après avoir galéré, handicapé par mon genou droit privé de cartilage.
Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées et IGN espagnol Signa.
Voir galerie photos Circuit Col du Pourtalet - Puerto Viejo de Sallent
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* 27 juillet 2017, depuis l'abreuvoir du Bas des Jaupins, circuit botanique sur les hauteurs d'Aydius, pour enrichir ma petite collection "Flore des Pyrénées" .
Handicapé par mon genou droit privé de cartilage me frustrant de grandes escapades en montagne, je décidais de faire une petite balade botanique sur les hauteurs du village d'Aydius. La flore y était abondante avec une dominante pour les fleurs bleues et violettes. Peu après mon passage sur les crêtes du Serrot de Berguste, je fus attaqué par une "petite armée" d'abeilles dont l'une d'elles me piqua le lobe de l'oreille. Je dus mon salut pas à ma course mais à mon polaire que je fis tournoyer autour de ma tête. C'est un secteur situé au Sud des pics de Chebretou, de Mousté et de Pétraube, où la flore est bien représentée mais aussi où les ruchers sont nombreux. Parti à 8 h30, je retrouvais ma voiture à 12 h50 après un modeste 200 mètres de dénivelé positif et autant de négatif par une chaude journée bien ensoleillée.
Carte IGN 1:25000 Oloron-Sainte-Marie Vallée d'Aspe 1546 OT.
Voir galerie photos Circuit botanique sur les hauteurs d'Aydius
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* Mai 2017:
Dix jours après l'opération de mon genou droit (rupture du ménisque interne lors de la sortie du 19 mars 2017) et deux jours avant l'enlèvement des points de suture, le manque d'air de nos chères montagnes me provoquant une "asphyxie au CO 2" je décidais d'aller faire une petite séance de rééducation au proche Benou.
Lors de cette promenade, outre quelques chiffres et croix gravés sur des roches qui servaient à délimiter des parcelles de fougeraies appartenant en copropriété à Bielle et Bilhères en Ossau, j'ai eu la chance de découvrir un monolithe/bloc erratique (1,43 mètre de long pour 0,68 mètre de large) sur lequel était figé un vrai "feu d'artifice" formé de cônes et de fleurs en relief . Ces structures sont nommées "volcans de sable".
Tout comme les "volcans de sable" du cirque situé entre les pics d'Aulère et Houratatère, le plateau du Benou possède ses "volcans de sable".
L'identification de ceux du cirque situé entre les pics d'Aulère et Houratatère, découverts par Jean-Pierre Dugène, a été faite par Dominique Rossier, membre de la SAGA (Société Amicale des Géologues Amateurs), et par le Laboratoire du MNHN (Muséum national d'Histoire naturelle). Ce sont de petites structures coniques formées par l'éjection de sable à partir d'un point central. Ce phénomène résulte de la fluidification d'un sable saturé d'eau, pouvant être déclenchée par un tremblement de terre.
Résumé de cette promenade effectuée sous un beau soleil et refaite fin juin 2017 sous la pluie:
Après être passé devant la chapelle de Houndas pour ensuite traverser le Serres ruisseau, j'avais suivi direction Nord-Est sur cinq cents mètres le chemin balisé "Circuit des Cercles de pierre - Piste de lous Couraus - Camin deus Corraus" ainsi que le muret et la clôture en contrebas (Croix gravée sur une pierre et chiffre 7 également gravé sur une pierre) puis, après avoir traversé en direction Ouest la fougeraie située au Nord de la chapelle puis la route D 294 (croix gravée sur un monolithe), j'étais passé aux fontaines de Houndas pour ensuite longer direction Sud la lisière Ouest de la pinède de Houndas, passer à hauteur d'un rocher situé en lisière intérieure et sur lequel sont gravés un "I" et une croix latine. En continuant vers le Sud sur le chemin qui s'écarte quelque peu de la lisière de la pinède, il y avait une pierre couchée au milieu du chemin avec le chiffre 6 gravé dessus et en retournant cette pierre, il y avait le chiffre 5 gravé sur l'autre face. J'en ai profité pour remettre cette pierre en place afin que les deux faces gravées soient visibles car elle servait de borne pour limiter les parcelles de fougeraies. A partir de là, j'avais quitté le chemin pour monter directement direction Sud-Est, à travers les fougères, au sommet du modeste dôme coté 862 et c'est en descendant vers l'Ouest que je fis la découverte du beau monolithe/bloc erratique couvert de volcans de sable...Avant de percer le chaînon de montagne, constitué par la crête continue entre celle de Lazerque et celle de la Montagne du Rey, qui bloquait sa lente progression vers le Nord, le glacier de la vallée d'Ossau s'était introduit pour s'étendre dans les vallées latérales. Sur la rive droite il s'étendait dans la vallée perpendiculaire qui mène à l'actuel Port de Castet et sur la rive gauche il s'étendait dans la vallée perpendiculaire qui mène à l'actuel col de Marie Blanque, recouvrant le secteur du Benou actuellement constitué de trois plateaux, celui de la Técouère (890 m.), celui de Roland (870 m.) et celui de Houndas (830 m.). Le monolithe/bloc erratique couvert de volcans de sable est très certainement issu d'un "transport" par le glacier de la vallée d'Ossau suivi d'un "échouage" dans le secteur du plateau de Houndas. Il se pourrait qu'il se soit "échappé" du cirque situé entre les pics d'Aulère et Houratatère, dont il est peut-être originaire.
Je n'ai divulgué l'emplacement de ce monolithe/bloc erratique que bien après en avoir averti la mairie de Bilhères en Ossau, la commission syndicale de Bielle et Bilhères en Ossau, le musée d'Arudy et GéolVal. J'ai également informé la Communauté de communes de la Vallée d'Ossau dont le siège est à Arudy. Au 10 juillet, la seule réponse reçue, est celle de Jean-Paul RICHERT, expert géologue fondateur de GéolVal qui ne connaissait pas et qui est intéressé par l'information.
Merci de préserver cette richesse géologique !
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* 19 mars 2017 depuis l'aire de stationnement située près de l'arrêt de bus en bordure de la route N-330 à l'entrée Sud de Canfranc Pueblo (1040 m.), en suivant direction Sud-Ouest l'itinéraire balisé rouge et blanc du GR 11.1 espagnol qui va ensuite remonter direction générale Ouest au-dessus de la rive droite du Barranco de los Meses (1080 m.), passer près de la Fuente (source) de la Paja ou Pajeta (1230 m.), rejoindre pour suivre à droite la piste venant de Villanúa (1300 m.), traverser le torrent de los Meses (1310 m.) et continuer de remonter en lacets direction générale Nord, passer près de la Fuente de los Abetazos (1340 m.) puis monter Ouest juqu'au refugio Majada (refuge bergerie) de Gabardito (1520 m.), peu après descendre Nord-Ouest pour franchir le Barranco de la Añaza (1490 m.) et faire une traversée horizontale sur pelouse puis en forêt en légère descente direction Nord-Ouest, remonter au-dessus de la rive droite du Barranco de Campón, traverser le torrent de Campón (1660 m.) pour monter au col (1670 m.) situé à gauche et au Nord-Ouest de l'éminence cotée 1696, descendre Nord (1660 m.) pour traverser Nord-Nord-Est la Mallata Lecherín Bajo et passer près du refugio (1680 m.) où on abandonne l'itinéraire du GR 11.1 pour aller chercher à l'Est la base du couloir (1720 m.) que l'on remonte Nord-Nord-Est jusqu'à ce qu'il se partage en deux voies (2030 m.), remonter le couloir de gauche qui prend une direction Nord pour parvenir après une légère descente à la Gruta Helada (grotte glacée) de Lecherines située à la base des falaises de la rive gauche (2060 m.) et revenir par le même itinéraire.
Partis à 8 h15 avec Odile, Pierre, Eric et Roland, après une agréable progression ombragée et régulière sur un sentier judicieusement tracé dans une belle forêt, nous réaliserons une halte au refugio Majada (refuge bergerie) de Gabardito. Dans la traversée en forêt et en légère descente qui précède le franchissement du torrent de Campón nous devrons traverser plusieurs barrancos et de nombreuses portions enneigées. La Mallata Lecherin Bajo était à moitié enneigée et l'enneigement continu débutera à 1750 mètres. Nous nous allégerons des raquettes à 1800 mètres pour mettre les crampons dans le couloir, à la base d'un premier raide ressaut où un sympathique couple moneinchon, Yoann (comme nous membre de Pyrénées-Team) et Anne-Lise, nous rejoindra. Au-dessus de ce raide ressaut et avant le suivant, mon pied gauche et ma jambe gauche toute entière se sont enfoncés dans un trou créé par l'affaissement de la neige de surface lors de mon passage. Le genou de la jambe droite plié brusquement et bloqué à la surface de la neige n'a pas résisté à la trop forte flexion (rupture du ménisque interne révélée lors de l'IRM) . La visite de la Gruta Helada (grotte glacée) de Lecherines commencée à 12 h30 se terminera à 13 h15. Une pure merveille avec ses colonnes, stalactites et stalagmites de glace . Une stalactite se détachera pour s'éclater au sol non loin de nous . Nous réaliserons notre restauration sur un gros rocher presque plat situé près de l'entrée de la grotte puis nous débuterons la descente à 14 h20. De 15 heures à 15 h30 nous ferons une halte près du refugio de Mallata Lecherín Bajo, près duquel coule l'eau d'une source dans un long abreuvoir, à 16 h20 nous passerons au refugio Majada (refuge bergerie) de Gabardito et à 17 h25 nous retrouverons les voitures après un dénivelé positif d'environ 1200 mètres pour autant de négatif. Une belle journée ensoleillée passée dans une super ambiance .
Carte Editorial Alpina 1:25000 Valle de Canfranc Valle de Aísa Candanchú-Astún.
Voir galerie photos Gruta Helada (grotte glacée) de Lecherines
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