• La Peña Collarada en circuit depuis le refugio Espata, le 13 octobre 2013
    Voir la galerie

    votre commentaire
  •  

     

    * 13 octobre 2013, depuis l'aire de stationnement du refugio Espata (1690 m.), en suivant la piste direction générale Ouest-Nord-Ouest qui monte (1720 m.) puis descend (1670 m.) pour remonter au refugio de la Trapa (1720 m.), où on l'abandonne pour suivre à droite direction Nord un sentier qui traverse La Trapa et qui mène au pied d'un couloir (1850 m.) à gravir pour déboucher sur les prairies de El Falcar (1900 m.) y continuer Est-Nord-Est pour passer à gauche du refugio El Trapal (1940 m.), à Los Cubilares, remonter rive droite le Barranco de la Ciresera puis rive gauche pour parvenir au Llano de la Fuente et aller prendre pied sur une vaste zone d'éboulis à remonter Est-Nord-Est pour atteindre le bas d'une cheminée, à gravir à son début par une diagonale ascendante de gauche à droite, pour arriver au sommet de la Peña Collarada (2886 m.), en descendre par son versant Oriental direction générale Sud-Est pour passer au Cuello de Ip (2567 m.), traverser une zone d'éboulis pour aller chercher au Sud la cuvette herbeuse cotée 2473, descendre au Sud le Paso Abete, aller chercher le col (2380 m.) situé à l'Est de la cote 2393, descendre Sud le couloir puis les zones d'éboulis de El Marañan, passer au Cubilar de los Güeys pour aller rejoindre, toujours direction Sud, le vallon venant du Collado de la Espata, qui ramène direction Ouest au refugio Espata.

    Après être passé à la Gazolinera de Villanua (en bordure de la route nationale) afin d'y récupérer les autorisations de circuler en véhicule sur la piste de la Collarada, avec Odile, Pierre, Eric, Roland et Dédé, nous partirons du refugio Espata à 9 h30 pour passer près du refugio de la Trapa à 9 h55. Le couloir qui remonte de La Trapa à El Falcar est équipé d'une chaîne, mais les nombreuses et bonnes prises offertes par le rocher permettent de ne pas s'en servir. Après avoir remonté la pente d'éboulis croulants, qui vient buter au pied les falaises formant la couronne sommitale de la Peña Collarada, nous laisserons sur notre gauche le couloir évident de la voie normale pour aller chercher à droite une cheminée qu'il faut gravir à son début par une diagonale ascendante de gauche à droite sur une dalle inclinée. Une étroite langue d'éboulis, à gravir par les bords pour éviter d'envoyer des "pierres" sur les copains, termine la cheminée qui débouche tout près du sommet que nous atteindrons à 13 h10. A 13 h25 nous commencerons notre descente et nous ferons une pause restauration, de 14 h15 à 15 h30, près de la cuvette herbeuse cotée 2473 pendant que trois Gypaètes barbus nous gratifieront de leurs vols majestueux en réalisant plusieurs passages au-dessus de nous. Dans la descente du raide couloir qui permet de rejoindre El Marañan, il y a une barre rocheuse d'environ cinq mètres à désescalader avec prudence, qui peut se terminer par un petit saut avec réception sur herbe. Nous retrouverons les voitures à 17 h20 après un dénivelé positif d'environ 1250 mètres pour autant de négatif et une journée assez bien ensoleillée.   

    L'autorisation de circuler en véhicule à moteur sur la piste de la Collarada est à demander à l'Office de Tourisme de Villanua, par internet: turismo@villanua.net, à partir d'un téléphone fixe: 0034 974 378 465 ou avec un téléphone portable: +34 974 378 465.

    Carte 1:25000 E-25 Editorial Alpina GEO/ESTEL  Valle de Canfranc Valle de Aísa Candanchú Astún.

    Voir galerie photos Peña Collarada

     


    votre commentaire
  •  


    * 9 septembre 2013, depuis le parking situé en bas des pistes de la station de Candanchu (1580 m.) en allant Ouest-Sud-Ouest à la Rinconada pour remonter Sud-Sud-Ouest  le ravin qui mène à l'entrée du couloir de la Zapatilla (1850 m.), suivre au Nord-Ouest, en haut des éboulis, la base de la falaise de El Calcinar (1820 m.) pour revenir à l'entrée du couloir de la Zapatilla (1850 m.) et y faire une traversée descendante Est-Sud-Est des éboulis pour aller récupérer (1800 m.) et suivre la piste qui remonte Sud-Est puis Sud-Ouest au Puerto de Tortiellas (1988 m.), puis Sud-Ouest et enfin Sud jusqu'à la cote 2032, y quitter la piste pour continuer direction Générale Ouest-Sud-Ouest en suivant la crête, la quitter en basculant à gauche (2070 m.) pour y suivre direction Ouest-Sud-Ouest un système de vires qui permet de traverser le flanc Sud de la Tuca Blanca, pour aller remonter par la droite en arc de cercle le cirque situé entre le pico de Aspe et la Tuca Blanca jusqu'aux névés (2300 m.), revenir par le même itinéraire pour reprendre la crête où elle avait été quittée (2070 m.) en la suivant à l'Ouest puis au Nord pour passer au col d'arrivée du télésiège "Rey Juan Carlos" de Tuca Blanca (2207 m.) pour y continuer au Sud-Ouest afin de passer au col coté 2261, basculer sur le flanc Sud de la Tuca Blanca (2250 m.) pour revenir au col coté 2261 puis a celui coté 2207 pour gravir au Sud-Sud-Ouest la crête qui mène au sommet de la Tuca Blanca (2322 m.), revenir au col coté 2207 pour suivre la piste qui ramène direction générale Est à la cote 2032 puis Nord-Nord-Est au Puerto de Tortiellas (1988 m.) et enfin Nord à la Rinconada (1620 m.) pour aller retrouver à l'Est-Nord-Est le parking de départ.   

    Départ à 7 h40 pour aller rechercher des traces de la croix frontière numéro 297 disparue. Selon le procès-verbal d'abornement du traité du 17 avril 1862 cette croix avait été gravée sur la face Nord et au pied d'un immense rocher qui fait suite à une bande de rochers d'un blanc bleuâtre appelé par les espagnols El Calcinar, sur la ligne de partage des eaux. Introuvable, cette croix a été remplacée en 1977 ou 1978 par une borne placée sur un petit monticule coté 1795 par l'IGN française et 1793 par l'Editorial Alpina, à une centaine de mètres de l'emplacement de la croix originelle. Pendant une heure, j'ai "ratissé" tout le secteur, en longeant le haut de la raide zone d'éboulis et à la base de la falaise sur plus de cent mètres, jusqu'à remonter le début du raide couloir de la Zapatilla. J'ai bien trouvé la bande de rochers d'un blanc bleuâtre avec à quelques mètres de son terme à gauche, Est, un semblant de marques d'encadrement taillé dans la roche, mais était-ce les restes de la gravure de la croix 297 ???. Ayant du temps devant moi et ne connaissant pas ce secteur de Candanchu, je décidais de faire un tour un peu plus haut et passais par le Puerto de Tortiellas à 9 h51. Des ouvriers étaient en train de vérifier les mécanismes des remontées de la station de ski de la zone de la Tuca, au Llano de Tortiellas Alto. Après avoir suivi un système de vires situées dans les falaises qui dominent le barranco de Tortiellas, je remontais le cirque situé entre le pico de Aspe et la Tuca Blanca mais, en arrivant vers 2300 mètres, à la base de raides névés bien glacés que je décidais de ne pas franchir, je regardais la crête des Puntas de Esper où un fier sommet, bien escarpé de toutes parts, se détachait. Il sagissait de la Tuca Blanca  Il n'était que11 h25, alors je fis demi-tour avec l'intention d'aller essayer de trouver un point faible à cette "forteresse". Dans la descente, je croisais un couple d'espagnols qui montait avec l'intention de gravir le pico de Aspe sans piolet ni crampons et dans la remontée vers la Tuca Blanca, je le vis faire demi-tour au même endroit que moi. Je passais devant la face Est de la Tuca Blanca bien défendue par de raides pentes herbeuses, puis au col d'arrivée du télésiège "Rey Juan Carlos" de Tuca Blanca (2207 m.) d'où la crête a l'air abordable, sur le flanc Nord-Ouest défendu par de belles falaises abruptes, au col coté 2261 d'où un couloir très raide remonte et vient buter sous des falaises surplombantes et même chose sur la face Sud   De retour au col d'arrivée du télésiège "Rey Juan Carlos" de Tuca Blanca (2207 m.), je remontais la crête Nord-Nord-Est de la Tuca Blanca pour parvenir à son sommet à 13 h30. Après avoir amélioré le cairn sommital et profité du panorama je commençais la descente retour à 13 h45, pour retrouver ma voiture à 15 h15, après environ 1100 mètres de dénivelé positif pour autant de négatif et une superbe journée ensoleillée. 

    Carte Edirorial Alpina Geo/Estel 1:25000 E-25 Valle de Canfranc Valle de Aísa Candanchú Astún.

    Voir galerie photos Tuca Blanca

     


    votre commentaire
  • La Tuca Blanca, depuis la station de Candanchu, le 9 septembre 2013
    Voir la galerie

    votre commentaire
  •  

     


    * 3 septembre 2013, depuis le parking des pistes du Portalet (1750 m.), environ 500 mètres au Sud du col du Pourtalet, en traversant la route pour monter en pelouses direction Est, traverser plusieurs pistes et sentes pour aller chercher au Nord-Nord-Est la base du couloir situé à l'angle fait par les falaises de la Pène de l'Ours à gauche (Nord) et un piton caractéristique à droite (Sud), le remonter afin de prendre pied sur la crête Sud-Est de la Pène de l'Ours et la suivre jusqu'au sommet (2135 m. IGN et 2128 m. Editorial Alpina), continuer à suivre la crête en montagne russe direction Est-Nord-Est jusqu'au sommet du pic d'Estrémère ou du Pourtalet (2165 m.), en descendre directement direction générale Sud--Est pour atteindre le col de Peyrelue ou Port Vieux de Sallent (1849 m.), passer à la toute proche croix frontière numéro 310 bis (1855 m.), continuer la descente Sud-Ouest pour rejoindre la pista (piste) de las Corvas qui ramène direction Ouest puis Nord-Ouest au-dessus du parking de départ.

    Parti au lever du jour à 7 h20, relevant d'une blessure à la hanche faite quelques jours avant lors d'une chute en jouant à la Pala, mon intention était de tester ma hanche en allant voir au col de Peyrelue la croix 310 bis et, si ça marchait bien, continuer jusqu'au pic d'Estrémère ou du Pourtalet. En montant directement vers la Pène de l'Ours [La Pène de l'Ours a, depuis, été nommée pic du Pourtalet (par les français) ou Punta Estremera (par les espagnols)]. je me demandais si le couloir, que l'on voit en suivant la piste venant du col du Pourtalet et que là je ne voyais pas pour être caché derrière un piton caractéristique, était praticable. Ma hanche ayant bien supporté l'épreuve hors piste je décidais donc d'aller voir de plus près. Après avoir remonté la raide pente herbeuse-caillouteuse située à gauche et à la base d'un piton caractéristique, j'arrivais à l'entrée du couloir situé à l'angle fait par les falaises de la Pène de l'Ours à gauche (Nord) et le piton caractéristique à droite (Sud) où j'édifiais un cairn. Je réalisais un autre cairn vers le milieu du couloir, où la pente devient plus raide sur un sol noir avec du gravier fuyant par endroits qui débouche sur la crête Sud-Est de la Pène de l'Ours, au Nord de la cote 2058. De la base du piton caractéristique où je passais à 7 h43, à la crête, où je parvenais à 8 h15, il y a 150 mètres de dénivelé à négocier avec prudence. La suite de la crête se déroulant sur un terrain plus confortable, je parvenais à la Pène de l'Ours à 8 h30 et au pic d'Estrémère ou du Pourtalet à 8 h45. Après y avoir amélioré le cairn je repartais à 8 h55, pour descendre directement et à vue vers le col de Peyrelue. De 9 h20 à 9 h28, j'étais près de la croix numéro 310 bis gravée sur une roche affleurante. Cette croix située à environ 80 mètres du col de Peyrelue ou Puerto Viejo de Sallent est celle qui délimite le second terrain d'usage commun aux troupeaux des vallées d'Ossau et de Tena*. On voit bien que le numéro "310 BIS" gravé à côté est une gravure qui a été rajoutée à tort car ce n'est pas une croix délimitant la frontière franco-espagnole. Après avoir croisé un groupe d'une vingtaine de randonneurs, je retrouvais le parking des pistes de ski du Portalet à 9 h55 après un dénivelé positif d'environ 450 mètres pour autant de négatif et une sortie ensoleillée.  

    * L'annexe II de la convention additionnelle du 27 février 1863 au Traité de délimitation de la frontière de la Table des Trois Rois au Port de Bouet du 14 avril 1862, précise sous le titre "Terrains d'un usage commun aux vallées d'Ossau et de Téna" que: "Il existe entre le Pourtalet d'Anéou (repère international n° 310) et le pic de Peyrelu à l'Est, deux petits territoires de même dimension, séparés par la montagne d'Estrémère, et qui sont communs aux troupeaux d'Ossau et de Téna.
    Le premier à l'Est du Pourtalet, entre la ligne de faîte qui sert de limite internationale et un mur de pierres sèches, au Nord, sur le versant de France.
    Le second au Sud du col de Peyrelu, sur le versant d'Espagne, entre la crête des Pyrénées et celle des deux rameaux qui se joignent à environ 80 mètres du col, à des rochers presque à fleur de terre, sur lesquels est gravée une ancienne croix, et qui s'appellent las Saléras (Salières), parce qu'on y donne le sel aux troupeaux des deux vallées.
    "

    Cartes 1:25000, IGN Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT, ou Vignemale Ossau Arrens Cauterets Parc National des Pyrénées 1647 OT et Editorial Alpina Geo/estel E-25 Valle de Canfranc Valle de Aísa Candanchú-Astún.

    Voir galerie photos Pic d'Estrémère par le couloir de la Pène de l'Ours

     


    votre commentaire