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Par Robert Darrieumerlou dans (012) Vallée d'Ossau - Secteur Gourette Eaux-Bonnes le 30 Mai 2020 à 18:14
* 28 mai 2020, depuis l'aire de stationnement du col d'Aubisque (1709 m.) en remontant direction Nord la crête de Grum, la quitter (1774 m.) pour aller chercher à flanc direction Nord-Nord-Ouest le col de Noulatte (1804 m.), traverser le flanc Nord du Soum de Grum direction Nord-Est pour rejoindre sa crête Nord, nommée crête de Laudège, au col coté 1751, continuer sur cette crête direction Nord-Nord-Est pour passer sur le flanc Occidental du petit sommet coté 1776, à la cote 1715 puis direction Nord-Est à la cote 1701 après laquelle on vire au Nord, passer le Contend, au col de la Houcette (1503 m.), au Turon de Lénia (1530 m.), descendre au col de Louvie (1438 m.) pour y commencer la remontée en direction Nord, passer à droite de l'abreuvoir d'Espare (1462 m.) et rejoindre au Nord-Ouest la crête d'Aygue Morte (1580 m.) que l'on suit direction Nord pour passer au Sommet de Castetch (ign 1995) ou Sommet de Casteigts (ign 2002) ou encore Soum de Castet (ign géoportail 2020) (1939 m.) et toujours direction Nord, descendre jusqu'à un col (1910 m.) et gravir plein Nord le dernier ressaut qui permet d'atteindre le sommet du Signal de Sainte-Colome (2026 m.) et revenir par le même itinéraire au col (1910 m.) pour descendre Ouest-Sud-Ouest le couloir qui mène au cirque de Lacarra afin d'aller rejoindre sa bordure Sud (1686 m.) que l'on contourne par la gauche et, par une traversée à flanc direction Sud-Sud-Est au-dessus du bois, retrouver la crête d'Aygue Morte (1670 m.) pour la suivre direction Sud-Sud-Ouest jusqu'à trouver le sentier (1500 m.) qui, en direction Est passe par l'abreuvoir d'Espare (1462 m.) et permet de retrouver le col de Louvie (1438 m.) et l'itinéraire de l'aller qui ramène au point de départ.
Parti à 5 h30 à la lueur de ma frontale, j'assistais à un superbe lever de jour depuis la crête Nord du Soum de Grum, nommée crête de Laudège. De 7 h15 à 7 h30 j'étais au col de Louvie. J'y décidais de poursuivre ma progression en passant à droite de l'abreuvoir d'Espare pour monter plein Nord, hors traces, sur de raides pentes herbeuses encore humides pour ensuite aller chercher au Nord-Ouest la crête d'Aygue Morte. Du col de Louvie, il vaut mieux passer par l'abreuvoir d'Espare où un sentier bien tracé mène en direction Ouest à la crête d'Aygue Morte. Cette crête, qui semble raide, se remonte facilement en suivant des traces de sentes où j'ai placé quelques cairns. Après une montée soutenue, de 9 h15 à 9 h30 je réalisais une pause au sommet de Casteigts. Ayant perdu une trentaine de mètres de dénivelé, pour parvenir au col qui sépare ce sommet du Signal de Sainte-Colome où un névé subsistait (il s'évite facilement par la gauche), je commençais la remontée du raide ressaut qui suit avec prudence avec l'aide des mains. Le Signal de Sainte-Colome est un double sommet d'égale altitude, 2026 mètres à mon altimètre. De 10 heures à 10 h40 je navigais sur la crête sommitale, en profitant du panorama un peu tronqué par les nuages menaçants et en édifiant un cairn sur chaque sommet. Après une descente prudente, je retrouvais le col où un névé subsistait à 11 h05 pour ensuite descendre le couloir qui mène au cirque de Lacarra. Je retrouvais la crête d'Aygue Morte pour la suivre jusqu'à parvenir au sentier qui ramène en pente douce direction Est à l'abreuvoir d'Espare. De 12 heures à 13 heures, pause restauration juste au-dessus du col de Louvie. La raide remontée qui suit jusqu'à la cote 1701 a été pénible, plus de 250 mètres de dénivelé positif d'un coup après 7 h30 de randonnée... ouf ouf ouf !!! . A 15 heures je passais au col de Noulatte pour retrouver ma voiture à 15 h15 après un dénivelé positif d'environ 1150 mètres pour autant de négatif.
Carte IGN 1:25000 Laruns Gourette Col d'Aubisque Vallée d'Ossau 1546 ET.
Voir galerie photos Signal de Sainte-Colome depuis le col d'Aubisque
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Par Robert Darrieumerlou dans (009) Vallée d'Ossau - Secteur Midi d'Ossau Anéou le 16 Mai 2020 à 13:25
* 14 mai 2020 depuis l'aire de stationnement de l'Araille (1720 m.) en bordure de la route D 934 sous le col du Pourtalet et au-dessus de Gabas, en descendant au Sud-Ouest pour traverser la passerelle qui enjambe le ruisseau du Pourtalet et continuer direction Ouest-Sud-Ouest, passer près du Centre Pastoral, près des anciennes mines de Fluor, pour ensuite remonter direction générale Ouest, longer la base de la face Nord-Ouest de la Pène de la Glère puis, toujours direction Ouest, longer le Nord du Plaa de la Gradillère jusqu'à la cote 2018 pour aller remonter, toujours direction Ouest, le couloir qui longe la base des falaises Sud du pic de la Gradillère, et juste avant d'atteindre le col coté 2202 par l'IGN espagnol, situé sur la crête qui mène au Sud-Ouest au col de Houer et au pic de Canaourouye, remonter à droite direction Nord la cheminée qui permet de prendre pied sur la crête Est du pic de la Gradillère (2240 m.) que l'on suit à gauche afin de parvenir au sommet du pic de la Gradillère (2271 m.), revenir près du haut de la cheminée pour remonter Est-Nord-Est au sommet du Dôme de la Gradillère (2260 m.) (petit sommet non nommé ni coté par l'IGN français, non nommé mais coté 2252 par l'IGN espagnol), descendre Nord-Est jusqu'au col d'Anéou ou de Bious (2083 m.), y continuer la descente direction Est puis Sud-Sud-Est (2000 m.) jusqu'à la cote 1905 où on suit direction générale Est la rive gauche du vallon qui permet de rejoindre la cabane de Houns de Gabès et juste avant de l'atteindre, traverser la passerelle et suivre le chemin qui ramène près du Centre Pastoral où on retrouve la piste qui permet d'aller retrouver à l'Est-Nord-Est le point de départ.
Après 55 jours de confinement pour cause d'épidémie de coronavirus, en ce quatrième jour du début du déconfinement j'ai décidé de reprendre mon activité montagne en allant essayer de gravir le pic de la Gradillère par sa cheminée Sud. Pourquoi le pic de la Gradillère ? C'est parce que ma dernière sortie montagne avant le confinement s'était déroulée le 28 février à la Punta Lapazuso d'une altitude de 2271 mètres, j'ai voulu reprendre mes sorties montagne, là où je l'avais quittée, sur un sommet de même altitude.
Parti au lever du jour à 6 h45, de l'aire de stationnement de l'Araille où il n 'y avait que ma voiture, arrivé dans la cuvette située à la base de la crête Nord-Est de la Pène de la Glère, j'y faisais une rencontre peu orthodoxe, celle de Jean-Louis qui déambulait dans le secteur. Evêque de l'église catholique orthodoxe de France, il avait décidé, dans la nuit, d'aller chercher des endroits situés sur les crêtes du cirque d'Anéou pour profiter de beaux panoramas. Sportif, ancien skieur de compétition, il décidait de me suivre. Après avoir remonté le couloir assez raide, enneigé dans sa partie supérieure, qui permet d'atteindre la base de la cheminée Sud du pic de la Gradillère, nous gravirons cette dernière avec prudence. Après le franchissement d'une petite rimaye, la première partie de l'ascension de cette cheminée est raide, herbeuse et terreuse avec des rochers qui offrent de bonnes prises. La seconde partie moins raide est herbeuse et terreuse. Il y avait quelques portions humides et la corniche de neige située à la sortie de la cheminée a facilement été évitée par la droite. Nous parviendrons au sommet à 9 h25 mais les dieux n'étant pas avec nous, le panorama n'était pas au rendez-vous car les nuages nous enveloppaient. Ils ne nous quitteront plus jusqu'à parvenir, après passage par le Dôme de la Gradillère et avec l'aide de la boussole, au col d'Anéou ou de Bious. Après les récentes pluies, la montagne ruisselait de partout et les sols regorgeaient d'eau. Jean-Louis me quittait près du ruisseau de la Glère pour aller retrouver son véhicule garé au col du Pourtalet et je retrouvais ma voiture à 12 h50 après un dénivelé positif d'environ 650 mètres pour autant de négatif. Nous avons pu voir de nombreuses hardes d'isards qui avaient profité de notre confinement pour reprendre possession de leur territoire, Une femelle, accompagnée de son cabri, a simulé une charge, dans notre direction, pour la terminer à une vingtaine de mètres de nous en émettant un "pssch", comme décrit dans le superbe ouvrage de l'ami Damien.
Carte 1:25000, IGN Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT et carte ign.es.signa (Instituto Geográfico Nacional España).Voir galerie photos Pic de la Gradillère par la cheminée Sud
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* 25 mars 2020 (neuvième jour de confinement en France) * 2 avril 2020 (dix-septième jour de confinement)
* 6 avril 2020 (vingt-et-unième jour de confinement)
* 11 avril 2020 (vingt-sixième jour de confinement) Une sortie à la carte pour des pompes en attente du déconfinement...
* 19 avril 2020 (trente-quatrième jour de confinement) à partir de demain les visites dans les EHPAD seront autorisées... Sauf dans les Espaces Hauts Pour Amoureux Dépendants des Pyrénées.
* 24 avril 2020 (trente-neuvième jour de confinement) Il y en a qui sont confinés en montagne et qui en profitent pour battre des records à Bachimaña: 24 heures pour gravir l'Escalier des Sept Marches !
... Pour moi, la sortie dérogatoire, c'était montagne... mais au rez-de-chaussée de la maison
* 27 avril 2020 (quarante-deuxième jour de confinement) Sortie dérogatoire "Corona"
* 28 avril 2020, annonce d'un déconfinement progressif à partir du 11 mai, le retour à la montagne sera possible sous certaines conditions...
* 11 mai 2020, après 55 jours de confinement, voici venu le premier jour d'un déconfinement progressif. Pour cause de météo exécrable, pas de sortie, la journée s'est passée confiné à la maison.
* 12 mai 2020, pour remonter le moral, quel plaisir de pouvoir savourer un ouvrage indispensable qui vous transportera en crête. Réalisé par Damien, un ami, il vous fera traverser les "Pyrénées sur un fil" en 34 randonnées du Pays basque au Béarn (pour cette première partie). Il faudra être rapide pour le commander avant épuisement => "Pyrénées sur un fil" aux éditions MonHélios
* 1er janvier 2021
Bonne et heureuse année 2021 pleine de santé, qu'elle soit meilleure et moins troublée que l'année 2020
* 12 janvier 2022, Corona toujours présent avec Omicron variant de la covid-19... Omicroné entre dans les maux courants...
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* 28 février 2020, depuis l'aire de stationnement de la zone Anayet (1720 m.) de la station de ski de Formigal, au Sud du col du Pourtalet, passer à droite du départ du télésiège Anayet pour longer direction générale Sud la piste de ski bleue anayet puis la noire lapazuso au-dessus de la rive droite du barranco de Culivillas, laisser à droite Ouest le Barranco de Culivillas (1870 m.) pour continuer en direction du Cuello de la Mina ou Collado Balzaruelo et vers 1950 mètres, entrer dans le vallon Nord du pico Royo, toujours direction Sud, passer sous le ibón de Lapazuso pour virer (2170 m.) et remonter à gauche Est le flanc Occidental du Monte Lapazuso et prendre pied sur la crête Nord-Est du pico Royo (2250 m.) que l'on suit à gauche Nord-Est pour parvenir au sommet de la Punta Lapazuso (2272 m. ou 2271 m. ou encore 2269 m. selon les cartes) et revenir presque par le même itinéraire, avec quelques petites variantes, descente du sommet direction Sud-Ouest pour retrouver les traces de montée vers 2220 mètres, à partir de 2200 mètres descente Nord-Ouest pour suivre le fond du vallon et continuer la descente un peu plus à l'Ouest de la montée jusqu'à 1800 mètres.
Partis à 8 h10 avec Cathy, André, Sylvie et Roland, en remontant la bordure droite des pistes qui mènent au Cuello de la Mina ou Collado Balzaruelo nous changerons les raquettes par les crampons et le piolet à partir de 2180 mètres, sur le flanc Occidental du Monte Lapazuso. La raide remontée de la sortie du petit cirque, qui donne accès à la crête sommitale, était en neige glacée "béton" où il fallait la taper plusieurs fois avec les crampons et le piolet pour les faire "mordre" . Avec de telles conditions, ce raide petit passage était à négocier avec grande prudence !. Nous parviendrons au sommet de la Punta Lapazuso à 10 h40. Pour la descente nous utiliserons la pente qui borde la partie Nord du petit cirque, moins raide et en neige moins glacée. Nous ferons une pause restauration de 12 heures à 12 h40, vers 2150 mètres dans le vallon Nord du pico Royo, sous le ibón de Lapazuso. Plus bas, nous nous écarterons un peu de la bordure des pistes en restant bien au-dessus du barranco (ravin) et en prenant garde à certains skieurs qui "dépassaient les limites" et nous retrouverons la voiture à 13 h40 après un petit dénivelé positif d'environ 560 mètres pour autant de négatif et une journée assez bien ensoleillée passée dans une très bonne ambiance .
Cartes 1:25000 Editorial Alpina Geo/Estel E-25 Valle de Canfranc Valle de Aísa Candanchú-Astún, 1:25000 Editorial Alpina Granollers Panticosa Formigal (édition 1992), 1:40000 Editorial Alpina Valle de Tena Sierra de Tendeñera Peña Telera et IGN es Signa.
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* 20 février 2020 (20 02 2020), depuis l'aire de stationnement de la zone Anayet (1720 m.) de la station de ski de Formigal, au Sud du col du Pourtalet, en allant traverser le pont qui enjambe le Barranco de Culivillas pour remonter près des pistes direction Nord puis Nord-Ouest (1770 m.) et enfin Ouest-Sud-Ouest (1830 m.), parvenir à la Glera de Anayet, passer près de la cabaña la Glera (2000 m.), pour ensuite virer à droite et remonter Nord-Ouest (2090 m.) le couloir qui mène au Cuello (col) de Espelunciecha (2190 m.)situé entre la Punta Espelunciecha et Espelunciecha Oriental, y virer à gauche direction Ouest jusqu'à atteindre la base du couloir Nord de la Punta Espelunciecha (2220 m.), le remonter plein Sud pour sortir sur la crête Nord-Ouest (2340 m.) que l'on suit à gauche Sud-Est afin de parvenir au sommet de Espelunciecha ou Punta Espelunciecha (2397 m.), en descendre en suivant la crête Sud qui infléchit Sud-Ouest (2330 m.) en direction des Llanos de Anayet, parvenir au col coté 2232 ou 2233 pour y virer à gauche Est afin de descendre dans le barranco (vallon) de Culivillas pour le suivre, au-dessus de sa rive gauche et ensuite au-dessus de sa rive droite, direction Est puis Nord-Nord-Est (1820 m.) afin de retrouver la station et l'aire de stationnement de la zone Anayet.
Partis à 8 heures avec Dédé, en même temps qu'un groupe de militaires espagnols qui avaient mis les raquettes, nous longerons la piste bleue la glera puis la noire foratata puis la rouge pipos pour passer près de la cabaña la Glera à 9 h15 où nous assisterons à deux ravitaillements par hélicoptère. Nous utiliserons les crampons à partir de la base du couloir qui mène au Cuello (col) de Espelunciecha pour ne les enlever qu'au retour au parking de la station. On ne fera pas la fine bouche pour remonter le raide couloir Nord de la Punta Espelunciecha par endroits en neige dure, on se contentera de suivre les traces bien marquées de randonneurs qui y étaient passés les jours précédents . Merci pour ces belles marches ! De 11 h10 à 11 h40 nous serons au sommet de Espelunciecha ou Punta Espelunciecha qui offre un superbe panorama. De 12 h10 à 12 h55 nous ferons une pause restauration sur une superbe terrasse*** au bord du Ibón de Anayet recouvert de neige, devant le pico de Anayet et face au pic du Midi d'Ossau. Nous retrouverons la voiture à 14 h30, après un dénivelé positif d'environ 700 mètres pour autant de négatif et une superbe journée ensoleillée où les raquettes non utilisées seront restées sur le sac.
Cartes 1:25000 Editorial Alpina Geo/Estel E-25 Valle de Canfranc Valle de Aísa Candanchú-Astún, 1:25000 Editorial Alpina Granollers Panticosa Formigal (édition 1992), 1:40000 Editorial Alpina Valle de Tena Sierra de Tendeñera Peña Telera et IGN es Signa.
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