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* 9 juillet 2018, depuis l'aire de stationnement du plateau de Pountas (1459 m.) au terminal de la route D 920 au Sud de Cauterets pour aller remonter direction générale Ouest la rive gauche du gave du Marcadau en passant par le Chalet Refuge du Clot (1522 m.), le plateau du Clot pour infléchir Sud-Sud-Ouest (1609 m.), passer près de la cabane du Marcadau (1621 m.), parvenir à hauteur du pont du Cayan (1630 m.) qu'on laisse à gauche pour remonter en lacets direction générale Ouest puis Nord (1800 m.) la Coste de Castet Abarca, virer Ouest-Sud-Ouest (1900 m.), ignorer une bifurcation à droite (1980 m.), continuer vers les lacs de l'Embarrat, parvenir au petit col (2060 m.) situé à l'Ouest d'un sommet coté 2081 qu'on laisse à gauche, basculer sur l'autre versant à droite pour aller longer Ouest-Nord-Ouest la rive gauche du lac inférieur (2076 m.) puis celle du lac supérieur (2139 m.) pour virer à droite plein Est, ignorer la bifurcation de gauche qui mène au "Lac du Pourtet" et continuer à droite Est "Col de la Haougade - Ilhéou" (2220 m.), contourner la base des Aiguilles de Castet Abarca, quitter le sentier du col de la Haougade (2250 m.) pour remonter le cirque glaciaire de Courounalas et rejoindre à l'Ouest un petit lac (2285 m.), continuer direction Nord, virer Ouest-Nord-Ouest (2320 m.) pour atteindre le col de Courounalas (2457 m.) et revenir, après un petit détour (2500 m.) sur le flanc Occidental du pic de Courounalas, par le même itinéraire avec deux variantes, la première qui évite le crochet situé au-dessus du lac supérieur d'Embarrat pour arriver sous son déversoir, et la seconde en traversant le pont du Cayan pour longer la rive droite du gave du Marcadau et passer près du lac du Paradis afin de retrouver l'itinéraire de montée après avoir traversé les passerelles qui enjambent les deux bras du gave du Marcadau.
Parti de nuit à 5 h55 avec l'intention d'aller vers les lacs de l'Embarrat, parvenu à hauteur du Chalet Refuge du Clot, j'ai quitté l'itinéraire normal qui mène au pont du Cayan par la rive gauche du gave du Marcadau pour monter à l'Ouest-Nord-Ouest afin de passer près de la cabane de Porcabarra, adossée à une falaise près de l'entrée du ravin de Porcabarra. De retour sur l'itinéraire normal, je passais près du pont du Cayan à 7 h15 pour suivre l'itinéraire des lacs de l'Embarrat. A 9 heures j'arrivais au lac inférieur de l'Embarrat où j'ai remis sur le bon itinéraire deux randonneurs qui étaient partis du Chalet Refuge du Clot pour rejoindre le refuge d'Ilhéou. Ils avaient raté la bifurcation pour le col de la Haougade située vers 1980 mètres, qui n'est pas matérialisée sur le terrain. J'ai sorti ma carte au 1:25000 et on a pu voir qu'un autre sentier, situé au-dessus du lac supérieur de l'Embarrat, menait au col de la Haougade. Je décidais aussi de suivre ce sentier pour aller faire un tour au lac sans nom situé dans le cirque Oriental du col de Courounalas. Après une traversée presque horizontale pour contourner la base des Aiguilles de Castet Abarca avec traversée de plusieurs pierriers et passage près d'un laquet, je quittais le sentier du col de la Haougade pour monter hors traces dans le cirque glaciaire de Courounalas et après passage près d'un autre laquet, à 10 h40 je parvenais au petit lac sans nom coté 2285. Superbe cadre sous les Aiguilles de Castet Abarca, quand les nuages décidaient de ne plus les cacher. Poussé par ma curiosité, je décidais de voir s'il y avait un passage pour accèder au col de Courounalas. En louvoyant pour éviter les obstacles, j'ai eu la surprise de voir quelques rares cairns, maintenant il y en a un peu plus. Après voir traversé quelques pierriers et névés, à 11 h25 j'étais au col de Courounalas. Dans le brouillard et sous quelques gouttes de pluie, j'ai suivi un vague sentier qui remonte sur le flanc Occidental du pic de Courounalas mais étant bien humide, devenant dégradé et diffus, par endroits recouvert d'herbe (Gispet) couchée et mouillée, dominant des à-pics vertigineux, vers 2500 mètres je n'ai pas voulu continuer vers ce qui pouvait ressembler à un suicide. Le Gispet ou Fétuque eskia (Festuca eskia) est une graminée endémique de la haute montagne pyrénéenne que j'ai surnommé: "Gispet la gueule". Dans ma prudente descente retour vers le col de Courounalas où les traces du sentier étaient plus évidentes vues du haut, une trouée dans les nuages m'a donné raison en me faisant voir à quoi ressemblait le flanc Occidental du pic de Courounalas. Pour faciliter le retour dans le brouillard vers le sentier du col de la Haougade, en plus des cairns j'avais réalisé un fléchage à la craie. Après une pause restauration de 13 h15 à 13 h45, avec en musique de fond quelques coups de tonnerre , je passais à 15 heures sur le pont du Cayan pour suivre la rive droite du gave du Marcadau et retrouver ma voiture à 16 h10 après un dénivelé positif d'environ 1150 mètres pour autant de négatif. Coût du stationnement au parking du plateau de Pountas = 6,5 €uros.
Carte IGN 1:25000 Vignemale Ossau. Arrens. Cauterets Parc National des Pyrénées 1647 OT.
Voir galerie photos Col de Courounalas par les lacs de l'Embarrat
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* 25 juin 2018, depuis l'aire de stationnement située à l'entrée de la station d'Arette la Pierre Saint-Martin (1640 m.), en suivant direction générale Sud la piste à gauche du télésiège des Sapins pour rejoindre la piste balisée rouge et blanc du GR 10 afin de la suivre à gauche, passer au Pas de Single, au plateau de Pescamou (1767 m.) où on laisse filer le GR 10 direction Est pour continuer sur la piste en direction Sud-Est puis Sud-Ouest, passer près des cabanes de Pescamou (1815 m.) puis direction générale Est traverser l'Arre de Soum Couy, parvenir au terminal de la piste du "Boulevard des Pyrénées" à la station d'arrivée du télésiège Soum Couy (2153 m.), remonter direction générale Sud-Sud-Est (cairns et balises trait jaune), passer à la cote 2245 pour infléchir direction Sud vers la crête que l'on suit Ouest-Sud-Ouest jusqu'au sommet du pic du Soum Couy (2315 m.), retour par l'itinéraire de montée jusqu'à hauteur du gouffre de l'Ours où on suit à droite la piste qui, en direction générale Nord, descend vers l'Arre Planère puis direction Ouest va rejoindre l'itinéraire de montée à hauteur du télésiège du Braca
Parti à 7 h05, en remontant par les pistes de ski recouvertes de rochers concassés damés, et après avoir rejoint l'itinéraire balisé roiuge et blanc du GR 10, je passais auprès des cabanes de Pescamou. Il y a désaccord entre la carte IGN qui mentionne, à l'entrée du plateau de Pescamou (1767 m.), la bifurcation de l'itinéraire du GR 10 vers l'Est et le piquet de signalisation situé plus haut et plus au Sud, près des cabanes de Pescamou (1815 m.), qui signale "Pescamou Alt. 1767 m" avec un écriteau qui signale l'itinéraire du "GR 10 Traversée des Pyrénées" continuant vers le Sud. Ce piquet devrait être situé plus bas, à l'entrée du plateau de Pescamou pour éviter aux randonneurs qui réalisent la traversée sur le GR 10 de tomber dans le panneau... Après avoir traversé plusieurs névés, certains plus par nécessité de soulager mes genoux, je réalisais une pause de 10 minutes à la station d'arrivée du télésiège Soum Couy. Pour la suite de la montée, n'ayant pas voulu suivre l'itinéraire balisé qui traversait le lapiaz par endroits sur des névés qui ne m'inspiraient pas confiance, j'ai préféré passer sur les rochers et enjamber les crevasses de cette zone lapiazée pour ensuite traverser un dernier névé sur pelouse donnant accès à la crête Nord-Est du pic du Soum Couy. A 10 heures j'étais au sommet près duquel un sympathique randonneur navarrais (de Navarrenx) qui avait "carburé" à la montée, faisait un "plein des sens" gratuit... Un magnifique panorama nous était offert. Après avoir quitté le sommet à 10 h45, juste sous la station d'arrivée du télésiège Soum Couy, j'ai croisé deux jeunes randonneurs qui pensaient être en train de gravir le pic d'Anie. Leur ayant signalé leur erreur et vu qu'ils étaient en chaussures trainings, sans crampons, sans piolet et sans bâtons , je leur ai conseillé de se contenter de gravir le pic du Soum Couy où le panorama est superbe. Le randonneur navarrais me rejoignait un peu plus bas et m'accompagnait sur la fin de l'itinéraire jusqu'à sa voiture garée à hauteur des derniers chalets de la station. Après avoir fait un brin de causette, ainsi qu'avec trois toulousain(e)s en promenade croisés au-dessus de la station, je retrouvais ma voiture à 13 h05 après un dénivelé positif d'environ 700 mètres pour autant de négatif et une superbe journée ensoleillée .
Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc national des Pyrénées 1547 OT.
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* 18 juin 2018, depuis le virage en épingle, situé juste après la barrière canadienne, de la route forestière de Gouetsoule (1120 m.) à l'Est de Claverie Jean et au Sud-Est de la Maison Blanche (ne vous TRUMPez pas, pas celle de Washington où réside le président des Etats-Unis d'Amérique mais celle d'Urdos où habitait un résident des états), remontée Est-Nord-Est pour aller traverser le pont de Coustey qui enjambe le ruisseau de Larry (1200 m.), continuer direction Est, passer près de la confluence des ruisseaux de Yerre et de Larry (1238 m.), traverser le ruisseau de Yerre (1280 m.) pour continuer direction générale Sud-Est en rive droite du vallon de Larry, traverser la passerelle qui enjambe le ruisseau de Larry (1715 m), passer près des cabanes de Larry (1724 m.) et du refuge de Larry (1750 m.), continuer direction générale Est, traverser le ruisseau de Larry (1780 m.), infléchir Nord-Ouest pour contourner un mamelon par la gauche et reprendre la progression direction générale Est, abandonner l'itinéraire du col d'Ayous (1900 m.) pour monter Nord-Est jusqu'au col de la Hourquette de Larry (2055 m.) afin d'y suivre la crête à gauche direction Nord-Nord-Ouest, passer sur une antécime (2168 m.), descendre au col Ouest (2150 m.) et remonter Nord-Ouest pour parvenir au Soum de la Hourquette de Larry (2208 m.) et revenir par le même itinéraire.
Parti à 9 h10, en passant au pont de Coustey, qui est une passerelle en bois, le débit du ruisseau de Larry transformé en torrent est énorme. Plus haut, vers 1450 mètres, la traversée du lit du ruisseau, qui se fait sur neige en hiver et à gué en été, est rendue impossible. Le grand névé noirci par la terre, qui occupe le lit du ruisseau transformé en torrent, est coupé en son milieu sur presque toute sa longueur et la dizaine de mètres restante, de ce pont de neige glacé situé sur le passage, est un vrai "gruyère" . Je remonte au-dessus de la rive droite du ravin, en forêt sur une pente raide, jusqu'au pied d'une belle cascade vers1530 mètres, mais l'important débit des eaux la rendant infranchissable je retourne en amont du grand névé pour traverser le torrent et remonter acrobatiquement le talus de la rive gauche. Après cette traversée "musclée", dans une série de lacets vers 1650 mètres, je passe au milieu d'un troupeau de brebis Manech tête noire, pas de patou ououf ! L'eau coule de partout, "la montagne transpire". Passage près des cabanes de Larry où deux chiens Berger des Pyrénées à poil long viennent vers moi en aboyant, mais quand je leur ai montré mes dents , grrrrrrreu !... ils sont repartis plus vite qu'ils n'étaient arrivés. A 11 h40 je passe au refuge de Larry pour en repartir à 11 h50. De 12 h50 à 13 heures je fais une pause au col de la Hourquette de Larry. Deux randonneurs allemands qui me suivaient m'y rejoignent, ils pensaient se trouver au col d'Ayous, je leur ai signalé qu'en perdant une cinquantaine de mètres direction Est ils allaient rejoindre l'itinéraire balisé du GR 10 qui mène à ce col. Après une première partie de crête raide jusqu'à l'antécime cotée 2168, où on longe les limites du Parc National, je parviens au Soum de la Hourquette de Larry à 13 h40. Le cairn sommital est situé une vingtaine de mètres avant le vrai sommet où je réalise mon cairn. Après avoir profité du beau panorama qui m'était offert, les nuages devenant menaçants, je commence la descente à 14 heures. Sous le col de la Hourquette de Larry j'ai trouvé un beau cristal de roche sur quartz blanc. A 15 h30 je repasse au refuge de Larry puis aux cabanes où il n'y avait plus les chiens. Juste après la traversée "musclée" du torrent; j'ai croisé les deux bergers des cabanes de Larry qui montaient avec les deux chiens Berger des Pyrénées rencontrés ce matin. Le berger le moins jeune est un basque Ezterenzubitar (d'Estérençuby) et il est propriétaire du troupeau de brebis Manech tête noire. Il m'a précisé que certaines années pour franchir le passage du torrent ils sont obligés de tailler des marches dans la glace en bordure de la rive gauche ou de passer par la cascade située en amont si le débit de cette dernière le permet. Après avoir lavé mon sac à dos et mes vêtements salis lors de mon passage sous le pont de neige où de la boue coulait, je retrouve ma voiture à 17 h25 après un dénivelé positif d'environ 1200 mètres pour autant de négatif.Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.
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* 8 juin 2018, depuis le terminal de la route forestière de Belonce (1156 m.) au-dessus et au Sud-Sud-Ouest du village de Borce, en suivant direction Sud sur une centaine de mètres la piste qui va traverser un peu plus loin le gave de Belonce, l'abandonner pour passer sur la passerelle enjambant le gave de Belonce (1145 m.), suivre Sud-Sud-Ouest en rive droite l'itinéraire du lac et du refuge d'Arlet pour le quitter (1255 m.) en suivant à gauche direction Nord-Est le sentier qui entre dans le bois de Belonce, passe près de la Fontaine des Corbeaux (1425 m.) pour atteindre le col de Lagréou (1454 m.), y suivre à droite direction Sud-Sud-Ouest la crête Broca de Lizère, passer en forêt à la cote 1582, au col Caout (1562 m.), sortir de la forêt et contourner par la droite le sommet coté 1688 pour passer au col non nommé coté 1654, continuer à flanc direction Sud-Ouest en contournant le mamelon coté 1748 par la droite pour remonter Sud-Est au col de Lestarou (1715 m.) et y suivre la crête vers le Sud-Sud-Ouest puis vers le Sud (1800 m.) pour passer sur un sommet (1915 m.), au col non nommé coté 1903, toujours direction Sud gravir le ressaut qui mène au sommet de la crête Broca de Lizère (2033 m.), suivre la crête Ouest-Sud-Ouest pour passer au sommet de la Table d'Arlet ou Mailh de Banassolle (2057 m.), descendre Sud-Ouest au lac d'Arlet (1986 m.), passer devant le refuge d'Arlet (2000 m.) et remonter plein Ouest au col d'Arlet ou Portillo de Coda del Rey ou Portiello de Coda o Rei ou Portillo de Cuba el Rey (2095 m. par l'IGN français, 2098 m. par l'IGN espagnol et l'Editorial Alpina - croix frontière numéro 278) pour remonter la crête Nord-Ouest afin de parvenir au sommet du pic d'Aillary (2215 m. par l'IGN français, 2216 m. par l'IGN espagnol et 2218 m. par l'Editorial Alpina), en descendre Sud-Est puis Est-Sud-Est pour passer derrière le refuge d'Arlet (2000 m.), continuer la descente Nord-Ouest vers la cabane de Lapassa et avant de l'atteindre virer à droite direction Est (1850 m.), descendre sur le plateau de la Cure pour y traverser le gave de Belonce (1720 m.), continuer la descente Est-Nord-Est puis Nord-Nord-Est (1700 m.), passer près de la cabane d'Hortassy (1630 m.), descendre en zigzag direction générale Ouest jusqu'à 1500 mètres pour continuer Nord-Nord-Est rive droite du gave de Belonce afin de retrouver l'itinéraire de montée, à la bifurcation du col de Lagréou (1255 m.), qui ramène au point de départ.
Parti au lever du jour à 6 h25, avec l'intention de suivre l'itinéraire que j'avais réalisé le 24 mai dernier sur la crête Broca de Lizère et de prolonger jusqu'au sommet de la Table d'Arlet. A 6h 55 je laisse filer l'itinéraire fléché : "Lac et refuge d'Arlet 3h" pour suivre à gauche le sentier indiqué "Col de Lagréou 0h45" qui retourne dans le bois de Belonce. Le sentier est par endroits boueux et glissant, à 7 h30 j'arrive au col de Lagréou au moment où le soleil fait son apparition au-dessus du massif de Sesques. Maintenant je vais suivre la crête Broca de Lizère, nommée "Crête de Broucaa" sur le cadastre napoléonien de 1837 de Borce. De 8 h47 à 8 h58 je fais une petite pause au col de Lestarou et après une montée par endroits raide, je parviens au vaste sommet coté 1915 à 9 h30. Après être descendu au col coté 1903, le franchissement du ressaut suivant débute par une traversée légèrement ascendante sur le flanc occidental, avec passage sur un névé peu pentu et après avoir viré à gauche la remontée est plus raide mais jamais difficile. A 10 h07 je parviens au sommet de la crête Broca de Lizère, point non nommé coté 2033 par l'IGN. En continuant Ouest-Sud-Ouest sur la crête, en pente douce sur la gauche et au-dessus de l'à-pic sur la droite, à 10 h25 je parviens au sommet de la Table d'Arlet, point non nommé coté 2057 par l'IGN français et 2062 par l'Editorial Alpina. Ce sommet est nommé "Mailh de Banassolle" sur le cadastre napoléonien de 1837 de Borce. Sur le rocher sommital vierge à mon arrivée, j'y ai édifié un petit cairn "fenêtre" sur le pic d'Anie. Après une pause de 10 h45 à 11 heures au bord du lac d'Arlet gelé et consultation de l'état de mes genoux , je décide de poursuivre la sortie vers le pic d'Aillary. Il y a encore beaucoup de neige et à 11 h17 je passe au col d'Arlet ou Portillo de Coda del Rey ou Portiello de Coda o Rei ou Portillo de Cuba el Rey. Je remonte la crête par le versant espagnol pour parvenir au sommet du pic d'Aillary à 11 h43. Superbe panorama malgré une couverture nuageuse menaçante qui "rabote" les plus hauts sommets. A 11 h58 je quitte ce beau belvédère pour redescendre en suivant le fil de la crête et passer derrière le refuge d'Arlet à 12 h20. Après avoir traversé quelques névés, dissimulant le sentier, à 12 h57 je passe à la bifurcation de la cabane de Lapassa. Le sentier disparaît par endroits et les trop rares balises, un trait rouge peint sur fond blanc en voie de disparition, du Parc National ne sont pas suffisantes en cas de brouillard. Au plateau suspendu de la Cure on y traverse le gave de Belonce à gué. Ce plateau et ses abords sont réglementés par un countendé (ancien accord de pratiques pastorales), les eaux issues des ruisseaux du lac d'Arlet et du pic d'Aillary s'y réunissent pour former le gave de Belonce, en période d'estive le berger de la cabane de Lapassa y mène ses troupeaux le matin et le berger de la cabane d'Hortassy l'après-midi. A 13 h40 je passe près de la cabane d'Hortassy et après une descente en zigzag en forêt et sur un sentier par endroits boueux, à 14 heures je retrouve, après l'avoir perdu à la sortie du bois, le sentier balisé du Parc National qui ramène vers Belonce et Borce. Dans un passage en forêt, vers 1300 mètres, je croise la première et seule personne de la journée, à 15 h15 je retrouve la bifurcation du col de Lagréou et après avoir lavé mes chaussures et le bas de mon pantalon chargés de boue dans le gave de Belonce, à 15 h40 je retrouve ma voiture après un dénivelé positif d'environ 1200 mètres pour autant de négatif.
Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.
Voir galerie photos Pic d'Aillary par la crête Broca de Lizère
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* 24 mai 2018, depuis le terminal de la route forestière de Belonce (1156 m.) au-dessus et au Sud-Sud-Ouest du village de Borce, en suivant direction Sud sur une centaine de mètres la piste qui va traverser un peu plus loin le gave de Belonce, l'abandonner pour passer sur la passerelle enjambant le gave de Belonce (1145 m.), suivre Sud-Sud-Ouest en rive droite l'itinéraire du lac et du refuge d'Arlet pour le quitter (1255 m.) en suivant à gauche direction Nord-Est le sentier qui entre dans le bois de Belonce, passe près de la Fontaine des Corbeaux (1425 m.) pour atteindre le col de Lagréou (1454 m.), y suivre à droite direction Sud-Sud-Ouest la crête Broca de Lizère, passer en forêt à la cote 1582, au col Caout (1562 m.), sortir de la forêt et contourner par la droite le sommet coté 1688 pour passer au col non nommé coté 1654, continuer à flanc direction Sud-Ouest en contournant le mamelon coté 1748 par la droite pour remonter Sud-Est au col de Lestarou (1715 m.) et y suivre la crête vers le Sud-Sud-Ouest jusqu'à 1760 mètres pour revenir par le même itinéraire.
Après les 75 kilomètres de route qui mènent de Pau à l'entrée de la route forestière de Belonce, située au-dessus du village de Borce, et après avoir remonté en voiture et non en 4x4 les 4,4 kilomètres de cette route forestière, tranquillement et non quatre à quatre, je garais ma voiture à l'entrée du vallon de Bélonce, à l'intersection du départ de 3 pistes. Cette piste, pompeusement nommée route est à remonter avec prudence, j'ai dû m'arrêter pour la dégager d'une grosse pierre, j'étais averti par le panneau situé à son départ : " Commune de BORCE Route sylvo pastorale de BELONCE Chutes de pierres-Transport de bois-Troupeaux CIRCULATION AUX RISQUES ET PERILS DES USAGERS".
Les prévisions météorologiques n'étant pas favorables pour prévoir une randonnée, j'étais venu dans ce secteur pour plusieurs raisons. Je possède une ancienne carte IGN qui indique cette route forestière fermée par une barrière et je voulais savoir si elle existait toujours pour envisager une éventuelle montée dans les prochains jours vers le pic de Labigouer par ce versant du vallon de Belonce que je ne connais pas.
Le ciel étant chargé en nuages, je décide quand même d'aller faire un tour vers le col de Lagréou pour essayer de voir l'enneigement du secteur du pic de Labigouer et à 7 h40 je quitte l'aire de stationnement sous quelques gouttes de pluie pour aller traverser la passerelle qui enjambe le gave de Belonce et suivre à droite le sentier fléché : "Parc national à 0h.20 Cabane d'Hortassy 2h Lac et refuge d'Arlet 3h.30". Le sentier rejoint une piste qu'on abandonne pour suivre à droite la piste avec panneau : "Parc National 10mn Cabane d'Hortassy Lac et refuge d'Arlet". Cette piste sort du bois et fait place à un sentier. Passage au panneau qui signale l'entrée dans le Parc National et un peu plus loin, à 8h 08 je laisse filer l'itinéraire fléché : "Lac et refuge d'Arlet 3h" pour suivre à gauche le sentier indiqué "Col de Lagréou 0h45" qui retourne dans le bois de Belonce. Intersection de sentiers avec gros cairn (1365 m.), par erreur je suis le sentier de droite. De retour à l'intersection, je m'engage sur le bon sentier qui était dans le prolongement de celui que je suivais et qui monte raide pour ne s'adoucir qu'à l'approche de la Fontaine aux Corbeaux. A 9 h10 j'arrive au col de Lagréou où des panneaux signalent : "1,7 km 0h50 STATIONNEMENT D'AUBISE" et "BELONCE - Belonça 0h40 1,4 km". Pour mieux étudier le secteur du pic de Labigouer, caché par les arbres, je décide de continuer à remonter la large crête boisée Broca de Lizère. Cette crête est nommée "Crête de Broucaa" sur le cadastre napoléonien de 1837 de Borce. Un peu plus haut, le sentier commence à longer les balises du Parc National peintes sur les troncs d'arbres (1570 m.), réalise une traversée à flanc pour passer au col Caout et toujours à flanc il sort du bois pour réaliser une traversée presque horizontale. Je passe près d'un abri en pierres disposées en cercle (1660 m.) et, après un bref passage en forêt entravé par quelques arbres couchés, au col coté 1654. Sans trop gagner d'altitude et en continuant à flanc, passage sur un mamelon herbeux également surmonté d'un abri en pierres disposées en cercle (1680 m.), avec quelques blocs de poudengue épars. La vue y est bien dégagée sur l'itinéraire du pic de Labigouer, enneigé sur sa partie haute. Juste après, entrée en forêt en suivant un vague sentier qui s'élève à peine (1670 m.) pour traverser une brèche rocheuse et descendre en suivant. Supposant que ce sentier devenant escarpé descend vers la cabane d'Hortassy, je reviens sur mes pas jusqu'à l'abri en pierres disposées en cercle (1680 m.) pour monter hors traces au col de Lestarou situé au Sud du sommet coté 1748 et y suivre la crête à droite jusqu'à un mamelon (1760 m.) où je parviens à 11 h15. Le temps devenant de plus en plus menaçant, après avoir "essuyé" quelques gouttes de pluie et profité du beau panorama qui m'était offert, je commence ma descente à 11 h25 pour retrouver le sentier qui me ramène, sous le soleil revenu, au col de Lagréou où je réalise une pause restauration de 12 h40 à 13 h05. En suivant l'itinéraire de ce matin, je retrouve ma voiture à 14 h15 après un dénivelé positif d'environ 700 mètres pour autant de négatif et une journée où je n'ai rencontré personne, uniquement quelques grosses limaces noires et quelques papillons. Une promenade qui s'est transformée en randonnée botanique improvisée.Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.
Voir galerie photos Crête Broca de Lizère
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