* 11 novembre 2022 (11/11/22) depuis l'aire de stationnement du refuge de Labérouat (1440 m.) au-dessus de Lescun, en remontant un large vallon direction Nord pour virer direction Est (1510 m.) afin de rejoindre la base d'un raide talweg/couloir, le remonter direction Est pour prendre pied sur la crête Sud-Sud-Est du pic Oueillarisse ou Oelharisse (nommée crête de Barlagne ou crête de la Hache par le cadastre napoléonien de 1837) à hauteur d'un col (1680 m.) non matérialisé ni nommé par l'IGN (nommé col de la Hache par le cadastre napoléonien de 1837), remonter direction Nord sur le flanc Oriental, infléchir Nord-Est pour longer la lisière supérieure du bois, atteindre et traverser un pierrier pour aller chercher au Nord-Nord-Est le col situé sur la crête Nord-Est du Mail d'Eygarry (1690 m.) non nommé par l'IGN (nommé Pas d'Estaüste ou Pas destaûste par le cadastre napoléonien de 1837), infléchir Nord-Ouest pour traverser une croupe, puis direction Ouest et à flanc parvenir aux éboulis du Plaa à Barbe ou le Plat à Barbe, y faire une traversée horizontale jusqu'à la base des falaises (1700 m.), infléchir à gauche pour remonter une cheminée et parvenir sur la crête Nord du Mail d'Eygarry (1720 m.) afin de la suivre à gauche direction Sud parfois en contrebas à droite, et atteindre le sommet du Mail d'Eygarry (1960 m.), descendre Sud-Ouest pour atteindre le col qui le sépare du pic Oueillarisse ou pic Oelharisse (1900 m.), remonter direction Ouest-Sud-Ouest sur le flanc Nord de ce pic pour aller longer légèrement en contrebas sa crête Ouest (1950 m.), descendre et laisser à gauche un premier couloir raide terreux/caillouteux/rocheux (1920 m.) pour atteindre en suivant l'entrée du défilé très étroit et raide (1920 m.) que l'on descend sur des éboulis croulants, à sa sortie longer la base des falaises de gauche jusqu'à la jonction avec le sentier qui mène au premier couloir (1850 m.), suivre un sentier qui zigzague direction Sud dans un pierrier puis sur une croupe herbeuse recouverte de coussins de belle-mère (Genêt hérissé ou Genêt très épineux - Echinospartum horridum), parvenir à hauteur d'un bosquet d'une quinzaine de hêtres (1620 m.) pour y virer Est-Sud-Est, toujours dans la même direction traverser un pierrier et atteindre une zone herbeuse (1580 m.), continuer la descente direction générale Sud pour revenir à l'aire de stationnement du refuge de Labérouat (1440 m.).

Partis à 8 h20 avec Dédé et Cathy, Eric et Peio, après avoir remonté un raide couloir sur un terrain herbeux/terreux/caillouteux, d'abord rive droite puis rive gauche en suivant de vagues sentes, avec l'aide du piolet et en s'accrochant à la végétation nous parviendrons au col de la Hache à 9 h15. Petite pause d'un quart d'heure et c'est reparti... plus haut un couple de gypaètes barbus (Gypaetus barbatus) avec leurs deux petits puis des vautours fauves (Gyps fulvus) et des chocards à bec jaune (Pyrrhocorax graculus) nous offriront un spectacle de haut vol. Nous serons au Pas d'Estaüste ou Pas destaûste à 10 h15 pour une nouvelle pause de 10 minutes. A la sortie du Plaa à Barbe ou le Plat à Barbe, pour remonter la cheminée facile qui permet d'atteindre la crête Nord du Mail d'Eygarry il faut par endroits s'aider des mains. Plus haut en progressant au plus près de la crête, nous traverserons un passage acrobatique d'une dizaine de mètres sur le versant Oriental de la crête Nord du Mail d'Eygarry. De 11 h45 à 12 h15 nous serons au sommet du Mail d'Eygarry. Pour descendre nous irons chercher un étroit défilé d'éboulis situé à peine plus à l'Ouest qu'un raide couloir terreux/caillouteux/rocheux en haut duquel nous aurons la chance de voir sortir un écureuil roux (Sciurus vulgaris) en mode escalade de falaise , où il n'aura pas épargné ses efforts  . Pause restauration de 13 h45 à 14 h50 juste avant d'aborder une croupe herbeuse. Cette croupe est recouverte de coussins de belle-mère (Genêt hérissé ou Genêt très épineux - Echinospartum horridum), ce qui n'était pas le cas le 11 novembre 2018. A 15 h45 nous retrouverons les voitures après un dénivelé positif de 750 mètres pour autant de négatif, une belle journée ensoleillée  , ventée, dans une super ambiance  .

Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.

Voir galerie photos Mail d'Eygarry

* 4 octobre 2022 depuis l'aire de stationnement de Pont de Camps située au Sud du lac de Fabrèges et en bordure de la route D 934 du col du Pourtalet (1250 m.) pour suivre au Sud la petite route qui mène à la Station Inférieure où on laisse filer à gauche, dans le virage en épingle, le chemin de St-Jacques balisé rouge et blanc, pour la quitter juste après afin de suivre à gauche, direction générale Sud-Ouest, le sentier fléché "Cabane de Saoubiste 1h.30" qui remonte en forêt pour traverser le ruisseau de la Sourde de Saoubiste (1508 m.) continuer direction Ouest au-dessus de la rive droite pour sortir de la forêt et toujours rive droite mais en direction Sud-Ouest passer près de la cabane de Saoubiste (1780 m.), ne pas traverser le ruisseau pour suivre sa rive droite direction Ouest puis s'en écarter pour remonter direction générale Sud-Ouest le vallon qui permet de rejoindre le col de Pombie (2150 m.), y suivre à gauche Sud-Est la crête qui, après l'escalade facile d'une courte cheminée herbe/terre/rocher, mène au sommet du pic de Pombie (2207 m.), revenir par presque le même itinéraire avec quelques variantes.

Parti à 7 h35 à la lueur de ma frontale, dans la traversée de la forêt j'ai dû rajouter quelques fléchages en bois (branches mortes) sur des passages confus où le sentier avait disparu sous les feuilles mortes et de 9 h10 à 9 h30 je réalisais une pause un peu au-dessus de la cabane de Saoubiste. La suite de ma progression s'est faite hors traces, en louvoyant dans une zone accidentée avec par endroits quelques vagues traces de sentes. De 10 h50 à 11 heures nouvelle pause au col de Pombie. Après avoir gravi une courte cheminée puis la crête accidentée qui lui fait suite, en utilisant les mains et en testant les prises, à 11 h10 j'étais au sommet du pic de Pombie. A 11 h40 je commençais la descente. Après avoir suivi un groupe d'isards... du regard, je quittais l'itinéraire de montée pour passer un peu plus à l'Ouest, sur un terrain moins accidenté, et après un court passage en rive gauche de la Sourde de Saoubiste, je réalisais une pause de 13 h10 à 13 h30 devant la cabane de Saoubiste. A 14 h25 je retrouvais ma voiture après un dénivelé positif d'environ 1000 mètres pour autant de négatif, par une belle journée d'été indien  lors de laquelle je n'ai rencontré personne !

Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT (la nouvelle carte IGN ne mentionne pas le pic de Pombie !).

Voir galerie photos Pic de Pombie

* 22 septembre 2022, depuis le parking Nord du secteur Aulian de la station de ski de Luz-Ardiden (1720 m.), descente au Sud pour passer au panneau du col de Luz-Ardiden (1715 m.) y récupérer la piste principale, la remonter direction générale Sud-Ouest, elle passe à la Badète pour contourner par la droite la station de départ du télésiège de Cloze (2268 m.), monte en plusieurs lacets direction générale Sud pour terminer au col de Cloze (2445 m.), suivre alors des traces de sentier direction Sud-Ouest puis Sud, pour trouver une large vire herbeuse cairnée sur la droite qui laisse place à des traces de sentes qui se faufilent entre les blocs de rochers puis en pelouse, jusqu'à atteindre la crête au Nord du Soum d'Arriou Né, la suivre à gauche Sud puis gravir par la gauche la pyramide sommitale constituée d'un enchevêtrement de gros blocs où il faudra s'aider plusieurs fois des mains avant d'atteindre le sommet du Soum d'Arriou Né (2577 m.) et en revenir par le même itinéraire.

Parti à 7 h55 et après une montée tranquille lors de laquelle j'ai admiré la sortie du soleil pendant un bon moment, j'étais au sommet à 10 h50. Le 25 octobre 2004 j'avais réalisé la même randonnée mais une petite tempête de neige était venue m'accompagner sur la partie finale de l'ascension et au sommet la vue était limitée. Après avoir profité du magnifique panorama qui m'était offert, à 11 h30 je quittais cet étroit "belvédère" pour retrouver ma voiture à 13 h45 après un dénivelé positif de 880 mètres pour autant de négatif et une superbe journée ensoleillée  . Ma voiture est restée seule sur le parking et je n'ai rencontré personne !  Ce 22 septembre était le dernier jour de l'été car cette année l'automne débute le 23 septembre. 

Carte IGN 1:25000 TOP 25 Gavarnie Luz-St-Sauveur Parc National des Pyrénées 1748 OT.

Voir galerie photos Soum d'Arriou Né 22 09 2022

.* 4 septembre 2022, depuis l'aire de stationnement en amont de l'embalse (retenue d'eau ou lac de retenue) de la Sarra (1438 mètres) au-dessus de  Sallent de Gállego, en traversant le Puente de las Faxas qui enjambe le barranco de Aguas Limpias pour suivre direction générale Nord le chemin balisé rouge et blanc du GR 11 espagnol qui longe la rive droite du río Aguas Limpias, parvenu au Paso del Onso ou  Selva de Soba (1650 m.) on quitte l'itinéraire principal fléché "Llano Cheto - Refugio de Respomuso" pour suivre à gauche direction Nord-Ouest le sentier fléché "Collado La Soba - Pico Arriel", il monte au-dessus de la rive gauche du barranco del Garmo Negro, traverse un bois avec une clairière de haute végétation et à la sortie du bois il parvient dans une large cuvette herbeuse nommée la Mallata de Soba (carte Prames) (1850 m.), on le laisse filer au Nord en direction du collado de Soba et on traverse à gauche direction Ouest le ruisseau issu du barranco de Soba puis, en suivant, un proche ruisseau issu de la résurgence de la fuente de Soba pour aller traverser une tourbière direction Ouest-Nord-Ouest, puis aller traverser à gauche Ouest-Sud-Ouest le barranco del Garmo Negro (1910 m.) pour longer sa rive droite direction générale Ouest, entrer dans le défilé du barranco del Garmo Negro (2000 m.), la montée devient raide sur un terrain mi-herbeux mi-cailloutis croulants, puis mi-herbeux mi-terreux, vers 2150 mètres incurver progressivement la montée vers la droite pour aller chercher au Nord la crête qui borde la rive droite de la partie haute du barranco del Garmo Negro jusqu'à l'entrée de la Brecha de Arrius (2200 m.), continuer la progression Nord-Ouest à gauche de cette crête pour traverser la selle herbeuse située sur le contrefort Est-Nord-Est du pic de Soques (2340 m.) donnant accès à l'entrée du Circo noreste del pico de Soques (Cirque Nord-Est du pic de Soques) (2350 m.), revenir par presque le même itinéraire, quitter le GR 11 en allant traverser la passerelle qui enjambe le río Aguas Limpias "Puente de Carlitos Royo" (1460 m.) afin de suivre le chemin qui longe sa rive gauche direction Sud-Sud-Est pour aller retrouver la route près de l'aire de stationnement, en aval du Puente de las Faxas.

Après plus de deux mois de privation volontaire (été caniculaire... mon coeur et mes genoux n'ont plus 20 ans depuis longtemps), je décidais de renouer mes chaussures et mes liens avec la montagne en poursuivant ma visite du secteur Mallata de Soba/barranco del Garmo Negro où j'avais été deux fois en septembre 2021, pour y chercher un peu de sérénité.

Parti au lever du jour à 7 h10, après avoir suivi le chemin par endroits humide, à 8 h15 je quittais l'itinéraire de Respomuso pour suivre le sentier fléché "Collado La Soba - Pico Arriel". Le sentier où on trouve peu après son départ une balise, un trait à la peinture rouge sur un rocher, n'est ensuite plus balisé et j'ai redressé quelques cairns dans la traversée du bois où il est très confus. De 9 heures à 9 h15 je réalisais une pause à l'entrée de la Mallata de Soba. Juste avant l'entrée du défilé du barranco del Garmo Negro vers 2000 mètres, nouvelle halte pour admirer les évolutions d'un couple (un grand et un petit) de Gypaètes barbus (Gypaetus barbatus) ou quebrantahuesos (casseur d'os) car nous sommes ici en Espagne. L'un de ces deux vautours, qui peuvent atteindre une envergure de près de 3 mètres est passé plusieurs fois au-dessus de moi en utilisant les ascendances thermiques. A partir de l'entrée du défilé du barranco del Garmo Negro, vers 2000 mètres, plus de cairn, les pentes sont raides et la progression plus délicate se fait en suivant de vagues traces sur un terrain mi-herbeux mi-cailloutis croulants, puis mi-herbeux mi-terreux. Ayant édifié quelques cairns pour faciliter mon retour, je passais près de la Brecha de Arrius où survivaient deux névés persistants. L'année dernière, à la même époque, il n'y en avait pas ! Comme quoi, la sécheresse historique de cet été n'a pas été néfaste pour tout. Après la remontée d'un raide ressaut qui permet d'atteindre la selle herbeuse située sur le contrefort Est-Nord-Est du pic de Soques, je parvenais à l'entrée du minéral Circo noreste del pico de Soques (Cirque Nord-Est du pic de Soques) et pris de pitié pour mes genoux que j'ai voulu ménager, de 11 h45 à 12 h20 j'y ai fait une pause restauration. Le pico de Soques ou pic de Soques (2713 m. ou 2715 m. ou encore 2716 m. selon les cartes Alpina et IGN), point culminant de ce petit cirque, est gravissable par ce versant en allant chercher la crête frontière au Sud-Ouest des Dientes de Scie et du pico O tejau. A 12 h30 je débutais mon retour et après une descente prudente, à 15 h45 je retrouvais l'aire de stationnement en amont de l'embalse de la Sarra qui "débordait" de voitures et de fourgons, après un dénivelé positif d'environ 1000 mètres pour autant de négatif.

Sur la route du retour, je n'avais jamais vu autant de voitures, fourgons et camping-cars garés un peu partout et parfois n'importe où sur les aires de stationnement de montagne et sur leurs abords.

Cartes 1:25000 IGN Vignemale Ossau Arrens Cauterets Parc National des Pyrénées, 1:25000 Editorial Alpina Valle de Tena Panticosa-Partacua-Sallent, 1:40000 Editorial Alpina Valle de Tena Sierra de Tendeñera Peña Telera et ign.es/signa.
 

Voir galerie photos Circo noreste (Nord-Est) del pico de Soques

* 29 juin 2022, depuis l'aire de stationnement de l'Arrec d'Ayguebère (975 m.) située au Sud et en amont de la cote 971 en bordure de la route D 934, pour remonter dans le bois de Biscau direction générale Ouest en rive droite du ravin de l'Arrec d'Ayguebère puis en rive gauche (1200 m.), sortir du bois à l'entrée du plateau d'Ayguebère et bifurquer au Sud (1450 m.) afin de parvenir à la base du couloir d'Aulagna (1535 m.) situé à l'Est de l'Aiguille d'Ayguebère, le remonter puis le quitter en prenant une direction Ouest (1800 m.) pour remonter un vallon qui permet d'atteindre le col situé sur la crête Nord du pic Houratatère (1940 m.), ensuite faire une traversée ascendante direction générale Sud-Ouest sur le flanc Nord-Ouest du pic Houratatère pour atteindre le site des volcans de sable "Arenaygues" (2000 m.), descendre Nord-Nord-Ouest dans le vallon de lous Mourous (1910 m.), traverser le ruisseau et remonter dans la même direction pour atteindre une brèche (2030 m.), suivre la crête à droite direction Nord-Est afin de parvenir au sommet Sud du lac d'Er (2086 m.), coté mais non nommé par l'ign, revenir à la brèche (2030 m.) pour continuer direction générale Ouest, passer près de la cabane d'Er (2030 m.), non nommée et non cotée par l'ign, traverser Nord-Ouest un petit plateau pour commencer à remonter un vallon dans la même direction, le quitter pour monter sur la crête qui le borde à droite ( 2070 m.), descendre au Nord-Est en louvoyant pour atteindre un petit lac (2010 m.), continuer la descente Est-Sud-Est en suivant un sentier puis des cairns pour aller rejoindre un autre sentier bien tracé qui ramène direction Nord-Est puis Nord au lac d'Er (1764 m.) où on trouve un sentier balisé d'un trait jaune qui remonte Nord jusqu'à une bifurcation (1789 m.), on laisse filer à gauche l'itinéraire classique de la cabane et du pic d'Er pour descendre au Nord puis au Sud-Ouest en réalisant une traversée à flanc dans le bois de Gélan afin d'aller retrouver le plateau d'Ayguebère (1430 m.).et l'itinéraire de montée qui ramène au point de départ.

Parti de nuit à 5 h45, en traversant le bois de Biscau, dans les endroits pouvant prêter à confusion pour le retour, j'ai ajouté quelques fléchages à la craie, d'autres avec des morceaux de branches et quelques cairns. A 7 h30, à la sortie du bois, je me suis fait doubler par 3 sympathiques randonneurs, comme moi amateurs de flore présente en abondance dans le secteur du plateau d'Ayguebère ainsi que dans le raide couloir d'Aulagna. Lis martagon et des Pyrénées, pavot jaune, millepertuis, gentiane dont la jaune, chardon dont le bleu des Pyrénées, orchis dont la nigritelle, horminelle des Pyrénées, marguerite, seneçon, pigamon, valériane des Pyrénées, renoncule, violette cornue, etc... Le couloir d'Aulagna, sans être difficile, est à gravir avec prudence car il y a quelques pierres instables mais la végétation y offre de bonnes prises comme dans la remontée d'un petit obstacle mi-herbeux mi-rocheux qui se gravit plus facilement par la droite près des branches. Après mon passage à 9 h40 au col situé sur la crête Nord du pic Houratatère, j'ai réalisé un crochet dans le cirque situé entre les pics d'Aulère et Houratatère, où j'ai pu admirer des monolithes/blocs erratiques sur lequels sont figés de vrais "feux d'artifices" formés de cônes et de fleurs en relief. Ces structures sont nommées "volcans de sable". Baptisés "Arenaygues" par Jean-Pierre Dugène qui en a fait la découverte, leur identification a été faite par Dominique Rossier, membre de la SAGA (Société Amicale des Géologues Amateurs), et par le Laboratoire du MNHN (Muséum national d'Histoire naturelle). Ce sont de petites structures coniques formées par l'éjection de sable à partir d'un point central. Ce phénomène résulte de la fluidification d'un sable saturé d'eau, pouvant être déclenchée par un tremblement de terre. Tout comme ces "Arenaygues", plus au Nord, le plateau du Benou possède ses volcans de sable  . Merci de respecter ce que la nature a réalisé pour le plaisir de nos yeux. N'essayez pas de faire comme le musée d'Arudy qui y a fait prélever un "échantillon" de près de 200 kg pour le transporter par hélicoptère lors d'une opération conduite par le Parc national des Pyrénées, le 25 août 2011. A 11 heures je débutais la descente vers le vallon de lous Mourous. L'accès au sentier qui passe au-dessus de la zone d'éboulis pour mener à la brèche permettant de basculer dans le cirque d'Er a été contrarié par deux patous qui gardaient un troupeau de brebis, il a fallu remonter vers la brèche en passant sur les pelouses situées sous la zone d'éboulis. A 11 h45 je parvenais à la brèche où il y avait un sympathique randonneur qui avait passé la nuit au lac d'Er et avec qui nous irons gravir la crête au Nord-Est qui mène, après avoir contourné par la droite un piton rocheux et remonté un raide couloir herbeux, au sommet Sud du lac d'Er (coté 2086 et non nommé par l'ign). A 12 heures nous étions au sommet dépourvu de cairn qui offre un superbe panorama. Désormais il y a un petit tas de 3 pierres. De 12 h15 à 12 h45 je m'offrais une petite pause restauration près de la brèche. J'ai retrouvé les trois randonneurs du matin dans le secteur des pierres gravées par des bergers, situé au Nord-Ouest de la cabane d'Er. La descente hors traces pour franchir une barre rocheuse afin d'atteindre un petit lac a été "musclée". J'y ai suivi le sentier qui le longe, à droite pour aller contourner le lac d'Er par le Sud et l'Est. Après avoir longé le lac, j'ai récupéré un bon sentier balisé d'un trait jaune qui ramène en traversant le bois de Gélan, au plateau d'Ayguebère à l'entrée duquel j'ai fait une petite sieste réparatrice de 16 h15 à 16 h40. Après avoir été doublé dans la fin de la descente par un sympathique randonneur billérois qui revenait du pic d'Er, je retrouvais ma voiture à 18 heures après un dénivelé positif d'environ 1350 mètres pour autant de négatif. sur un circuit qui ne manquait par d'Er  .

Carte IGN 1:25000 Ossau Vallée d'Aspe Parc National des Pyrénées 1547 OT.

Voir galerie photos Sommet Sud du lac d'Er par Aulagna et Arenaygues